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Déjà plus de 330 000 euros de dégâts de grand gibier constatés en Loire-Atlantique depuis juillet

laie et ses marcassins
laie et ses marcassins

En Loire-Atlantique, le sanglier est un problème pour tout le monde mais les solutions pour réguler l’espèce ne semblent pas suffisantes. Les dégâts du grand gibier explosent et les suidés en sont responsables en grande partie ce qui agace profondément les agriculteurs tandis que les chasseurs doivent signer des chèques de plus en plus gros.

Alvis audio spéciale chasse

Les sangliers prolifèrent en pays de Retz.

Les agriculteurs n’en peuvent plus de voit des sangliers sur leurs parcelles en Loire-Atlantique. Plusieurs exploitants ont aperçu des sangliers dans leurs champs de maïs et forcément, le rendement sera inférieur aux prévisions, même en ensilage, puisque les suidés font de gros dégâts sur leur passage.

Le problème ne s’arrête pas aux cultures car les sangliers aiment également fouiller les sols en quête de nourriture et creusent parfois des trous importants. Ces trous représentent un risque non négligeable pour les agriculteurs qui peuvent y abîmer leur matériel en passant, voire même avoir des accidents.


Pourtant, les chasseurs se mobilisent pour prélever un maximum de sangliers dans le département. En 2023, les chasseurs ont pu prélever 8000 sangliers contre presque quatre fois moins 10 ans auparavant.

Une pression cynégétique qui ne fait que limiter l’explosion des dégâts mais ne les réduit pas encore.

Plus de 330 000 euros de dégâts depuis juillet.

Les chasseurs aimeraient pourtant faire baisser la facture puisque c’est à eux d’indemniser les dégâts causés par le grand gibier.

Malgré une mobilisation importante des chasseurs du département, ils ne parviennent pas à réduire drastiquement le nombre de suidés dans la région et plusieurs raisons en sont à l’origine.


Comme ailleurs, le réchauffement climatique freine la mortalité naturelle des marcassins et encourage les femelles à plus se reproduire. Ce renouvellement rapide des générations de suidés a donc pour conséquence une explosion de la population à l’échelle du monde et pas uniquement dans le département.

Le saviez-vous ?  Près de 1000 personnes ont participé à la manifestation de Narbonne

Le nombre de chasseurs est en baisse en Loire-Atlantique. La réglementation toujours plus complexe, le budget que représente une saison de chasse et le fait de se voir systématiquement mettre des bâtons dans les roues n’encourage pas les chasseurs à rempiler au fil des saisons. Il y a donc moins de personnes sur le terrain pour prélever des sangliers.

Des zones tampons ou les sangliers sont tranquilles posent également des soucis aux chasseurs. Plusieurs administrations, associations et métropoles sanctuarisent des espaces naturels pour des raisons touristiques, d’idéologie ou par électoralisme mais ces espaces sont donc inaccessibles aux chasseurs tout en devenant des réserves parfaites pour les sangliers qui en font des pouponnières.

Depuis juillet 2024, les chasseurs ont déjà enregistré 337 000 euros de dégâts de grand gibier. Ces derniers vont devoir trouver des solutions et recevoir plus de considération de l’État, sans quoi, au-delà des finances, c’est toute la biodiversité qui va en payer le prix.

12 réflexions sur « Déjà plus de 330 000 euros de dégâts de grand gibier constatés en Loire-Atlantique depuis juillet »

  1. Trop peu de battues
    car trop peu de chasseurs
    Car validation et carte de chasse trop chères.
    Pour une trop forte limitation des jours de chasses. Et des territoires.
    Et les retraités friqués sont en voie de disparition .
    Et si on ajoute à cela la difficulté à obtenir un permis de chasse (formation et fichier finiada ) eh! bien là y’a plus personne .

  2. Il y a qu a faire payer la moitié de la somme a one voice vu qu ils sont si malin mais pas terre a terre , et s il vous plaît ne confondez plus la chasse des années 70 a celle d aujourd hui il n y a plus rien a voir comme certain animaux qu on s’acharne a relâcher pour leur survie le monde change la nature change et il faut faire avec , quand une maladie s installe comme la peste porcine , il y a une raison a ça et c est le surnombre il faut arrêter de ce voiler la face

  3. Je suis contre les postures de One Voice dans beaucoup de domaines, essentiellement animalistes, mais sa representante a totalement raison quand elle dit
     »De plus, Il ne faut pas confier cette mission à des personnes dont c’est le loisir ! »
    Effectivement de plus en plus de chasseurs oublient totalement l’objectif de la chasse tel qu’il etait defini fans les lois des années 1970, qui donnaient l’exclusivité de la gestion aux Fédés de chasse. Depuis tout est allé de mal en pis parce que les Fedes de chasse ne peuvent être juges et parties. La nouvelle génération privilégie le loisir qui necessite un maximum de cibles à tirer.
    Quant à Monsieur le Président de chasse, qui se desole des dégâts, il n’a qu’à demander la libéralisation des carcans de la chasse: chasse toute l’annee dans les zones sinistrees, augmentation des plans de chasse cervidés, tirs de nuit, simplification des procedures de battues , demandes de piégeage (pas pour remettre les prises dans la nature mais pour les oxyre), supprimer les nourrissages artificiels sur ses territoires ( l’agrainage de dissuasion conduit à des pratiques inqualifiables)

    1. Vous pensez réellement qu’à Haïfa en Israël dans les pays du Maghreb ils agrainnent les sangliers ??? Idem au Japon ,au Brésil et dans toute l’Europe ??? Pourtant partout ils ont les mêmes problèmes de prolifération des sangliers
      C’est un problème mondial et pas uniquement un problème français ..

    2. à Gilles Rouy,
      Arrêtez ces arguments pourris pour conforter l’argument que rien n’est possible en matière de régulation.
      Lors des épidémies du type peste porcine, les objectifs de très fortes reductions des populations (voire éradication) sont obtenues, Cf. les dernières opérations conduites en Allemagne et dans l’Est de la France.
      Quand ON VEUT on PEUT , en mettant en œuvre les moyens ci-dessus decrits et probablement bien d’autres tous aussi efficaces.
      A défaut de régulation par les chasseurs, les services publics devront la main pour retablir les equilibres faune- flore definis par la loi.

    3. Dansart,dans les landes,le piégeage est pratiqué,li tir a la chevrotines autorisé,li tir de rencontre également,toujours autant de sanglier malgré une forte pression de chasse.le problème du sanglier est mondial,animal très prolifique, intelligent,trouve de remises où la chasse est interdite(réserve,zone péri urbaine,usine, propriété ou la chasse est interdite,ect.)et une nourriture disponible.

    4. Reponse à Jean
      Bravo Monsieur Jean, vous mettez en œuvre quelques solutions, mais il en manque beaucoup qui sont à reclamer pour devenir réellement efficaces:
      1) tirer le danglier toute l’année comme cela était le cas avant les lois chasse de 1970 , qui ont fortement réduit la possibilité de les déglinguer.
      2) mettre en place les tirs de nuit comme cela se fait déjà dans certaines régions de l’est de la France avec une très efficacité et une tres forte reduction des dégâts.
      3) zones de chasses interdites, elles n’existent pas seulement chez les autres, mais egalement chez les marchands de chasse qui ne chassent pas sur les territoires nurseries et qui fonnent de très fortes consignes pour ne pas tirer les reproducteurs.
      4) le nourriture n’est pas uniquement en ville. mais également chez les marchands de chasse qui nourrissent par camions. La pratique de l’agrainage de dissuasion est complètement galvaudée car incontrôlable.
      L’argumentaire de mondialisation du phénomène est l’argument des chasseurs qui veulent toujours plus de cibles afin de mieux valoriser le business pour certains .
      Lorsque des épidémies de peste porcine arrivent, comme cela a ete le cas en Allemagne et dans l’Est de la France, la tres forte reduction des populations voire l’éradication a été atteinte.
      QUAND ON VEUT ON PEUT, les Suisses le demontre bien dans l’un de leur Canton
      Il est nécessaire de faire sauter tout le carcan administratif , libéraliser les pratiques de la chasse afin de rétablir la situation.
      Sinon l’Etat devra prendre la main plutôt que d’aider à financer les Fedes de chasse.

    5. Reponse à Pat 22,
      Merci de reconnaître ma très grande notoriété.
      Mais votre argumentaire cynegetique est un peu court

    6. Dansart,les marchands de chasse,je ne connais pas,je n ai jamais mis les pieds dans un enclos.comme je l ai déjà dit,beaucoup de chasseurs investissent de l argent et du temps pour protéger les cultures.en suisse les gardes qui tuent la nuit coûtent très cher,je doute que one voice ou vous soyez près a payer.une solution empoisonnons tout.

    7. Monsieur Jean
      Pour les victimes , le problème de leurs désastres ne vient pas des enclos fermés hermétiquement, ils n’ont qu’a se débrouiller de leur grande faune, la destruction de leur forêt les concerne, en particulier lorsque leur végétation de bas etage est totalement detruite transformant les sols en deserts.
      Le problème scandaleux vient des marchands de chasse qui pratiquent des méthodes répréhensibles -anti-regulaions- dans des parcs semi ouverts qui agissent comme des nasses afin de capter la grande faune et de préserver au maximum les animaux reproducteurs.
      Les marchands de chasse sévissent également dans de grandes forêts. privées ou publiques (ONF) en achetant des lots et en les revendant en parts de chasse. Les sur enchères de location imposent une très grande quantité d’animaux pour une clientèle toujours plus exigeante.
      Quant aux tirs de nuit, ils sont pratiques par les louvetiers avec tres grande efficacité dans des départements de l’est de la France . les dégâts agricoles ont fortement diminué.
      QUAND ON VEUT ON PEUT, avec efficacité et sans surcoût excessif.
      Dans l’exemple du canton suisse il ne suffit pas seulement d’aboder le problème en termes de coût, mais bien en termes de gains obtenus par la réduction des dégâts.
      Les saccages, agricoles, sylvicoes, routiers , ferroviaires, espaces publics et privés , espaces sportifs, ……….. coutent certainement beaucoup plus chèrs à la collectivité que la mise en place de moyens publics de réduction des populations de grande faune. Le financement peut déjà être récupéré en partie sur les subventions des Fedes de chasse., La très forte réduction des dégâts de tous ordres compensera très largement le coût des moyens mis en œuvre
      Les dégâts ne concernent pas uniquement les sangliers mais concernent aussi les cervidés devenus sur abondants à cause de plans de chasse très insuffisants.
      Dans cet ordre d’idée , il n’est pas question de remettre la chasse traditionnelle en cause, mais bien de remettre les choses en ordre pour que lois et décrets concernant l’équilibre agro sylvo cynegetique soient enfin respectées.

    8. Monsieur Jean
      Pour les victimes , le problème de leurs désastres ne vient pas des enclos fermés hermétiquement, ils n’ont qu’a se débrouiller de leur grande faune, la destruction de leur forêt les concerne, en particulier lorsque leur végétation de bas étage est totalement détruite transformant les sols en deserts.
      Le problème scandaleux vient des marchands de chasse qui pratiquent des méthodes répréhensibles -anti-regulaions-  dans des parcs semi ouverts qui agissent comme des nasses afin de capter la grande faune et de préserver au maximum les animaux reproducteurs.
      Les marchands de chasse sévissent également dans de grandes forêts. privées ou publiques (ONF) en achetant des lots et en les revendant en parts de chasse. Les sur enchères de location imposent une très grande quantité d’animaux pour une clientèle toujours plus exigeante.
      Quant aux tirs de nuit, ils sont pratiques par les louvetiers  avec tres grande efficacité dans des départements de l’est de la France . les dégâts agricoles ont fortement diminué.
      QUAND ON VEUT ON PEUT, avec efficacité et sans surcoût excessif.
      Dans l’exemple du canton suisse il ne suffit pas seulement d’aboder le problème en termes de coût, mais bien en termes de gains obtenus par la réduction des dégâts.
      Les saccages, agricoles, sylvicoes, routiers , ferroviaires, espaces publics et privés , espaces sportifs, ……….. coutent certainement beaucoup plus cher à la collectivité que la mise en place de moyens publics de réduction des populations de grande faune. Le financement peut déjà être récupéré en partie sur les subventions des Fedes de chasse., La très forte réduction  des dégâts de tous ordres  compensera très largement le coût des moyens mis en œuvre
      Les dégâts ne concernent pas uniquement les sangliers mais concernent aussi les cervidés devenus sur abondants à cause de plans de chasse très insuffisants.
      Dans cet ordre d’idée , il n’est pas question de remettre la chasse traditionnelle en cause, mais bien de remettre les choses en ordre pour que lois et décrets concernant l’équilibre agro sylvo cynegetique soient enfin respectés.

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