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Vers un printemps « sans bruit »

Vers un printemps « sans bruit »

De l’anglais « Silent Spring », ce terme fait référence au livre de la biologiste Américaine Rachel Carson publié en 1962 pour dénoncer les effets catastrophiques des pesticides sur les oiseaux. À l’époque les USA usaient massivement d’un puissant pesticide appelé le DDT, la biologiste alarmait alors l’opinion publique à travers son livre Sillent Spring, printemps silencieux, sur les causes de mortalité des oiseaux vivant à la campagne. Le DDT avait pour principal effet sur les oiseaux de réduire l’épaisseur de la coquille des œufs, augmentant ainsi très significativement la mortalité de ces derniers. À terme la biologiste craignait de voir disparaître une immense partie des populations de passereaux, ce qui ferait que l’on entendrait plus de chants d’oiseaux au printemps…


Une belle image qui a eu pour effet de réussir à faire interdire le DDT aux États-Unis en 1972, mais comme à chaque fois de nouveaux pesticides viennent remplacer les anciens…

En France le CNRS et le Museum d’histoire naturelle viennent de publier une étude qui rejoint tout à fait ce que disait la biologiste Américaine. 50 ans après rien n’a changé donc, et les oiseaux des champs continuent de mourir partout où l’agriculture intensive est présente.


Le STOC (Suivi temporel des oiseaux communs) qui est un programme de sciences participatives sous la houlette du Muséum d’Histoire Naturelle, étudie depuis 1990 l’abondance des espèces dans différents habitats : villes, forêts, campagnes. Les résultats sont sans appel, les espèces vivant en milieu agricole telles que l’alouette des champs ou la fauvette grise, ont perdu en moyenne 1 individu sur 3.

Une seconde étude menée par le CRNS à un niveau local cette fois-ci, rejoint celle du STOC. Depuis 1995 des chercheurs étudient d’année en année des zones très précises dans les Deux-Sèvres. 160 zones de 10 hectares de plaines céréalières typique de nos campagnes. En 23 ans l’alouette a perdu 35% de ses effectifs, la perdrix 8 sur 10 (80% de diminution !)….

Ce qui permet de mettre directement en cause les pesticides, c’est la comparaison entre les espèces « généralistes » vivant à la fois à la campagne et à la ville. Alors qu’en ville leurs populations sont stables.

Une réflexion sur « Vers un printemps « sans bruit » »

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