Le moins que l’on puisse dire, à date, c’est que l’été risque d’être chaud, dans tous les sens du terme.
L’annonce fracassante d’un moratoire à venir, touchant majoritairement la chasse du gibier d’eau, en fin de semaine dernière, a littéralement mis le monde de la chasse en ébullition. Faut dire qu’il n’en fallait pas tant : avec des chasseurs constamment mis sous pression, que ce soit par les opposants, l’Europe ou, comme cette fois-ci, par les pouvoirs publics, le sentiment d’injustice latent refait systématiquement surface.
S’attaquer à la chasse au gibier d’eau, tout le monde vous le dira, c’était mettre le feu aux poudres… Agnès Pannier-Runacher ne semble pas encore bien en connaître l’odeur. Ce n’est qu’une question de temps, à mon avis.
Les sauvaginiers ne sont pas connus pour être les plus tendres, et quand on s’attaque à leur passion, on a vite fait de les faire dégoupiller, les « cacheux », et j’ai envie de dire : c’est tant mieux. Trop, c’est trop !
Il va falloir attendre ce jeudi 26 juin, date du prochain CNCFS, pour connaître les modalités exactes des moratoires que souhaiterait mettre en place la ministre de l’Écologie. Rien ne sera voté ni acté dans trois jours, mais on connaîtra les contours des possibles décrets à venir, et surtout, à quoi il faudra s’attendre.
Dès jeudi, deux solutions possibles : soit les mesures sont « moins pires » que ce que l’on aurait pu croire, et les discussions au sein du CNCFS ont réussi à faire consensus, alors la grogne retombera au profit des vacances qui se profilent, soit, au contraire, Mme Pannier-Runacher persiste, et là, tout un pan de la chasse française va s’organiser rapidement pour protester… et vivement.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de solidarité et d’appels à passer à l’action de la part d’autant d’instances fédérales et d’associations dans le monde de la chasse. En effet, depuis la semaine dernière, les appels à la mobilisation et les menaces même pleuvent chez presque tout le monde si l’État souhaite engager un bras de fer sur les dates de chasse.
Il est fort à parier donc qu’en cas de désaccord, les chasseurs vont descendre dans la rue pour faire entendre leur voix. Il se murmure que des blocages de péages, en cette période estivale, seront de mise. Un peu comme une veille d’ouverture, on a l’impression que les chasseurs sont en train de préparer leurs armes et attendent le jour J pour… faire feu.
En tout cas, une chose est sûre : il ne faudra pas 107 ans pour mobiliser tout le monde de la chasse au gibier d’eau, d’Hondschoote au Pont de Normandie, en passant par l’Est de la France et la Gironde !
4 réflexions sur « Vers un possible blocage du pays par les chasseurs ? »
Enfin, peut être que les chasseurs vont bouger et de mobiliser(pour les chasses traditionnelles il ne s’est rien passé )car même si le manifeste allait dans le bon sens ce n est pas en remplissant des dossiers et de beaux discours que nous pourrons conserver nos traditions.
Oui, il faut manifester en masse et partout en France, les FDC peuvent organiser cela.
Il faut des opérations commandos spectaculaires pour marquer notre désaccord avec les anti chasse.
Marre d’être emmerde par des idéologues incompétents !
Moi je suis pour une MANIFESTATION dans chaque région de France au plus prêt. faut tenir compte du contexte qu’il y a beaucoup des papis et des pépés , ils vont pas faire 20 heures dans des cars aller retour et marcher 4 ou 5 heures dans Paris. Le bon moment pour des manifs début septembre , et surtout changer le bulletin de vote en 2027 ! Pecheur de France bougez vous le cul votre tour va venir rapidement .
Attention Mme la Ministre , les chasseurs qui s’y frotte s’y pique …