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Ariège : après plusieurs attaques d’ours, les éleveurs réclament plus de sécurité

Le début du mois d’août a été compliqué pour certains éleveurs en Ariège, on rappelle les incidents récents dues aux attaques d’ours : l’un a effrayé une cinquantaine de brebis qui se sont toutes jetées dans le vide, et un autre a poursuivi un éleveur qui s’est réfugié de justesse dans une cabane.


Pour les éleveurs locaux, la situation devient difficile à gérer et une atmosphère pesante et lourde règne sur leur profession. Les attaques d’ours se multiplient et personne ne semble s’en inquiéter, mais ces éleveurs comptent bien faire entendre leurs voix. Lundi dernier, la chambre d’agriculture a organisé une réunion de crise dans laquelle ils ont demandé la mise en place de nouvelles mesures afin de se protéger et de contrer les éventuelles prochaines attaques d’ours.

Les éleveurs dénoncent donc en particulier l’échec de la protection passive des troupeaux lors des attaques récentes et l’absence de sécurité pour les bergers. Franck Watts, responsable du dossier Ours à Fédération Nationale Ovine, affirme que « Les bergers que l’on forme font une saison dans les Pyrénées avant d’aller dans les Alpes, où il y a moins de risques »


Parmi toutes les questions qui préoccupent les bergers, celle de l’inefficacité de la protection passive des troupeaux est souvent mise sur la table. Elle consiste à effrayer l’ours avec de la lumière et des bruits sourds. Les chiens Patou ont aussi leur rôle dans la protection passive mais le constat est navrant ; rien ne fonctionne, les ours ne sont absolument pas effrayés lorsque les éleveurs appliquent cette méthode… ils se retrouvent donc systématiquement désarmés face à lui. « On voit bien que ça ne fonctionne pas, nous ce qu’on veut c’est qu’on prenne des mesures avant qu’il n’arrive un drame » continue Franck Watts.

Jérôme Ouilhon, animateur au Fonds d’Intervention Eco-Pastoral, tiens à rappeler qu’il n’y a aucune trace de décès humain lié à une attaque d’ours dans les Pyrénées dans les archives qu’il a consulté. « Je comprends tout-à-fait la peur du berger, et je suis évidemment content qu’il n’ait rien, mais selon toute vraisemblance, il s’agissait d’une charge d’intimidation pour l’éloigner, plus que d’une attaque explique-t-il. D’autres animaux, les vaches, les cerfs ou les chevaux, blessent davantage que l’ours et on ne parle pas de les retirer des Pyrénées. »

Franck Watts répond et se dit prêt à la cohabitation « à partir du moment où on nous donne plus de moyens pour nous défendre en cas d’attaque. »

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