Pour sauver sa vie face à un ours, un Suisse se coupe le bras

Les ours ne sont pas que de grosses peluches inoffensives même si certains essaient d’affirmer le contraire. Dans un parc animalier situé en Thaïlande, un bénévole originaire de Suisse nourrissait un ours quand ce dernier s’est mis à lui mordre le bras sans vouloir lâcher prise. L’homme n’a semble-t-il pas eu d’autres choix que de se couper le bras pour pouvoir survivre.

Un geste de survie impressionnant.

Alors qu’il nourrissait un ours noir d’Asie, un bénévole Suisse qui s’était engagé dans le nord de la Thaïlande auprès d’une fondation de protection animale a vu son rêve de protection animale se transformer en un véritable cauchemar.

Il donnait de la nourriture à l’ours à travers son enclos quand le plantigrade a commencé à lui mordre le bras avec la ferme intention de ne plus le lâcher.

Impossible pour le bénévole de se défaire de la mâchoire puissante de l’ours et pour avoir une chance de survivre, l’homme qui avait un couteau sur lui n’a pas eu le temps de tergiverser et s’est amputé le bras au niveau du coude afin de pouvoir prendre la fuite.

Une fois libéré il a pu être transporté d’urgence vers l’hôpital le plus proche afin d’y être soigné et d’arrêter l’hémorragie.

Une réaction saluée par les animalistes sur les réseaux sociaux.

Cette histoire est assurément impressionnante mais plusieurs internautes ont fait remarquer qu’il était en possession d’un couteau et qu’au lieu de se couper le bras, il aurait pu tenter de se défendre face à l’attaque de l’ours.

Les circonstances ne sont pas claires et l’homme ne pouvait peut-être pas s’en prendre directement à l’ours avant qu’il ne considère son bras comme définitivement perdu.

Pour d’autres personnes à l’idéologie clairement animaliste, le comportement de ce bénévole a été exemplaire et il aurait choisi délibérément de ne pas s’en prendre à l’ours tandis que ce dernier lui dévorait le bras.

Cette vision des choses est plus difficile à envisager mais démontre l’extrémisme de certains avec des réactions telles que : « Se couper le bras plutôt que de blesser l’ours. Je respecte son amour pour l’animal ! »