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Nouveau plan national loup : un plan qui semble ne satisfaire personne

Nouveau plan national loup

C’est aujourd’hui que le gouvernement a annoncé officiellement le nouveau plan national loup qui va contenir l’ensemble des mesures concernant la gestion du prédateur pour la période allant de 2024 à 2029.


Le nouveau plan national loup en quelques points.

Lors d’une réunion qui s’est déroulée sous haute tension, les différents membres du Groupe National Loup se sont donc rassemblés en Auvergne-Rhône-Alpes pour découvrir le contenu du nouveau plan loup.

Quelques informations sur le contenu de ce nouveau plan avaient été distillées dans les médias ces derniers temps mais il fallait attendre que la réunion soit officiellement terminée pour en connaître l’intégralité.


En tout, ce sont pas moins de 42 mesures qui composent les avancées prévues pour les 5 prochaines années dont voici les principales :

  • Passage du loup d’un classement d’espèce « strictement protégée » à « protégée »,
  • Recherche scientifique et moyens financiers plus importants pour trouver des moyens de protection des troupeaux plus efficaces,
  • Réforme des comptages de loups pour coller à la norme internationale et pouvoir fournir des chiffres réalistes,
  • Changement et évolution des protocoles de tirs qui pourraient passer de « tirs de défense » à « tir de protection »,
  • Reconnaissance de certaines spécificités de territoires qui ne permettent pas de mettre en place des mesures de protection des troupeaux,
  • Organisation plus précise de la filière permettant l’éducation des chiens de protection et création d’un statut légal pour ces derniers,
  • Développement de la louveterie et accélération du déploiement sur le terrain,
  • Formations de louvetiers à destination des agriculteurs qui souhaitent pratiquer eux-mêmes les tirs,
  • Simplification des tirs, attribution de lunettes thermiques, fin de l’éclairage obligatoire,
  • Autorisation d’utiliser du matériel de vision nocturne pour les chasseurs et les éleveurs,
  • Augmentation des taux de prélèvements selon l’évolution des populations lupines,
  • Meilleures indemnisations et meilleur accompagnement des éleveurs victimes du loup,

D’autres avancées sont également mises sur la table comme les travaux qui vont être lancés sur le maintien de l’élevage et du pastoralisme par exemple.

Un plan national loup loin de satisfaire tout le monde.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les nouveautés apportées dans la gestion de l’espèce ne fasse bondir les associations de protection des grands prédateurs comme Férus qui a publié un message clair sur les réseaux sociaux.

Impossible pour eux de penser à un changement du statut de l’espèce, l’association a rapidement décidé de claquer la porte de la réunion :


Les associations pro-loups fulminent déjà depuis quelques temps. Elles avaient senti le vent tourner lorsque l’État a décidé de revoir ses estimations du nombre de loups présents sur le territoire Français, qui en fixait la population à 1104 individus au lieu de 906 précédemment.

En partant de ce constat, la tournure des évènements ne pouvait être qu’inacceptable pour ces organisations.

On pourrait donc penser que le nouveau plan national loup allait être en faveur des éleveurs et du pastoralisme mais le monde rural ne semble pas non plus accueillir les nouvelles mesures à bras ouverts.

La FNSEA ainsi que de nombreuses autres Fédérations d’éleveurs et d’agriculteurs se sont rassemblées pour produire un communiqué dans lequel ils expriment leur mécontentement.


Pour eux, « la copie est à retravailler de fond en comble ». Il est nécessaire selon eux de passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne la préservation de l’élevage et du pastoralisme face à une population de loups qui se porte plus que bien en France.

Ils réclament plus de moyens pour la protection des bêtes, un véritable statut pour les chiens de troupeaux et une vraie régulation du grand canidé, ainsi que la suppression du plafond de destruction.

C’est un véritable bras de fer qui s’engage entre les pro-loups et les ruraux pour faire plier le gouvernement en leur faveur.

Les dernières avancées et la politique que l’Europe a appelé à mettre en place au sujet du loup laisse tout de même penser que la politique qui sera mise en place ne sera plus aussi portée sur la protection de l’espèce mais plutôt vers une gestion raisonnée de la population lupine pour en permettre la présence sans qu’elle n’impacte les activités agricoles.

2 réflexions sur « Nouveau plan national loup : un plan qui semble ne satisfaire personne »

  1. Si pour certains l’inflation est pénalisante sur ce sujet au moins y’a du pognon : pour la protection du loup pas question de regarder la dépense !!!!
    Le bilan carbone de toutes ces opérations ne semble déranger personne : il serait intéressant de chiffrer .

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