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Interview Eddie Puyajalon, nouveau président de CPNT

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Eddie Puyjalon qui êtes-vous ?


Un modeste Girondin de 56 ans, marié depuis 35 ans, père d’un enfant. Je suis issu de deux familles de chasseurs et de pêcheurs en milieu rural. Qu’il s’agisse de la chasse ou de la table, j’ai toujours était bercé au rythme des saisons dans mon Sud-Ouest natal où j’habite toujours dans la commune qui m’a vu naitre. À deux pas du château des quatre fils Aymon, j’habite rue du cheval Bayard, c’est tout un symbole pour ceux qui connaissent l’histoire de France !

Quelle chasse pratiquez-vous ?


Mes premières années de permis de chasse, je pratiquais essentiellement la billebaude en Gironde. Je chassais le petit gibier, faisans, cailles, et les oiseaux migrateurs, bécasses et bécassines avec deux setters et avec les beagles de mon père les lièvres et les lapins. De la chasse des alouettes au filet, à la palombière et à la tonne, je me suis consacré essentiellement à la chasse des migrateurs. J’ai de même souvent participé aux concours Saint Hubert devenus aujourd’hui les journées Saint Hubert et j’ai terminé une année vice-champion de France avec un cocker spaniel en finale à Rambouillet. Enfin, je suis aussi un chasseur photographique et la capture des animaux et des oiseaux grâce à l’objectif reste une passion complémentaire de mes activités de nature.

Comment êtes-vous arrivé à CPNT ?

Je garde le souvenir de mes premières manifestations contre la directive 79/409 CEE, moi jeune militant au bas des estrades devant les orateurs de l’époque pour la défense des chasses traditionnelles. Qu’il s’agisse de la tourterelle, des dates de chasse aux oiseaux migrateurs, j’apportais mon soutien actif dans toutes les manifestations nationales, régionales ou locales et pour toutes les chasses quelles qu’elles soient. La funeste loi chasse des années 2000 me faisait franchir un cap supplémentaire dans mon engagement pour la défense de la chasse. Outré des propos tenus à l’Assemblée nationale à l’encontre des chasseurs par des députés Verts comme Noël Mamère et Dominique Voynet, ils en déshonoraient l’image que j’en avais de mes grands-parents, de mes parents et de la grande famille de la chasse que je connaissais. Dès lors, je ne pouvais pas rester sans réagir. Je rentrais en résistance, je devenais un combattant pour la liberté de chasser ! Cette année-là, je décidais d’investir mes quelques économies pour partir aux élections cantonales avec l’étiquette CPNT. En 2002 je remplacé le délégué départemental CPNT de la Gironde et poursuivi sans relâche mon engagement pour le Mouvement et puis le parti c’est élargi à la défense de la ruralité, du monde agricole en souffrance, de la disparition des services publics, de la médecine rurale, des produits du terroir et des petits marchés. Aujourd’hui moult raisons nous donnent l’occasion de défendre le monde rural, de l’épisode de l’influenza aviaire qui plonge les éleveurs de canards dans la précarité aux éleveurs de vache à lait, de la disparition des abeilles aux bergers des Pyrénées ou de la présence de l’ours et des loups, nous sommes là, car nous partageons la même vision de nos campagnes loin de celle des bobos de Paris ou des technocrates de Bruxelles.

L’on sait le mouvement en perte de vitesse, quel est l’état CPNT aujourd’hui ?


 CPNT a perdu des adhérents comme de très nombreux partis politiques et de nombreuses associations et syndicats. Ce n’est pas seulement par un simple calcul arithmétique de la perte de ceux qui étaient à gauche quand CPNT a fait le choix d’être partenaire de la droite. Certes ces non-renouvèlements étaient anticipés par les dirigeants de l’époque, mais le phénomène s’est amplifié avec la disparition temporaire des attaques frontales imposées par les Verts au pouvoir. Notre Mouvement a perdu le plus d’adhérents et de finances du temps de Jean Saint-Josse alors qu’il n’était positionné ni droite ni gauche. La grande fracture de 2004 ou l’ardoise électorale a bien failli tuer CPNT. Puis le nombre d’adhérents s’est stabilisé. Mais comme pour la diminution du nombre de chasseurs en France, la pyramide des âges et le premier facteur de perte d’adhérents pour notre Mouvement. Il nous faut reconquérir le sens de l’engagement et notamment des jeunes générations. Aujourd’hui, nous constatons des adhésions et des envies d’engagements pour des hommes et des femmes, plutôt des quadras et quinquas, qui refusent de voir disparaitre les valeurs et les traditions qui font référence à leur éducation et à leur vie. Une prise de conscience qui les conduit à vouloir participer avec CPNT à la défense de leurs valeurs. A ce jour, CPNT n’a pas encore trouvé son équilibre budgétaire et une dynamique de reconquête, même si des signes depuis mon arrivée à la tête de CPNT sont encourageants, je me dois d’amplifier ce regain d’intérêt et d’adhésions, car c’est l’objectif premier que je me suis fixé : assurer la pérennité du Mouvement, pour mieux le transmettre après.

Quel sera votre action pour revenir au niveau des régionales de 2004 où CPNT avait dépassé les 5% ?

Hélas 2004 est un mauvais souvenir ! Même si enAquitaine nous avions passé la barre fatidique des 5%, beaucoup de régions ne l’avaient pas franchie et le montant de l’ardoise fut catastrophique pour le Mouvement. Les observateurs politiques savent bien que les élections régionales ou européennes sont traditionnellement des élections plus favorables à un vote en faveur de CPNT. Mais voilà, les élections se suivent, mais ne se ressemblent pas. Il suffit d’un film d’alerte climat ou d’une situation sécuritaire pour bouleverser l’échiquier politique et ses habitudes. Un mouvement de balancier qui ruine les petites formations politiques. Les dernières élections régionales ont vu EELV faire appel aux dons suite à la déconfiture. Les modifications des modes de scrutins, la volatilité des électeurs et le cout des élections impose la prudence. Notre objectif c’est l’efficacité, la prise en compte de notre programme par nos partenaires et être toujours dans la proximité, l’authenticité et le parler-vrai !

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Les membres du bureau ont-ils changé ? Qui sont-ils ?


Pas de bouleversements majeurs. La prime à la fidélité, à l’engagement et l’apport de nouveaux, pour réaliser un bureau national qui devait intégrer une représentativité territoriale et insérer des compétences et des motivations. Une nouveauté dans le bureau, il y a deux vice-présidents, deux fidèles piliers de CPNT, pleinement habilités à suppléer le président. Erick Marolleau en charge des régions et de la communication interne et Pascal Marie chargé des relations partenariat. Alexandre Vergne, secrétaire national, ce jeune passionné de rugby et de tauromachie, également porte-drapeau représente l’avenir et la reconnaissance à l’engagement. Il est de plus le président de génération CPNT. Trois secrétaires adjoints avec Martine Aury engagée depuis longtemps dans le Mouvement elle vient d’arrêter son activité professionnelle pour s’occuper à temps plein de son poste de Conseillère départementale et de présidente de CPNT au féminin. Monique Huon, engagée depuis longtemps à CPNT elle est aussi Conseillère régionale Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Denis Baratay, engagé depuis toujours à CPNT. Serge Canadas, trésorier, grande figure de la défense de la chasse et fidèle de CPNT. Jean-Emile Moreau, trésorier adjoint, homme de culture, passionné de chasse et de ruralité. Plusieurs conseillers spéciaux : Jean-Dominique Truchot ancien journaliste il est chargé de la pêche. Dominique Pilet, ancien producteur laitier est notre Monsieur agriculture. Didier Vergy, figure emblématique du gibier d’eau qui est aussi maire rurale et agriculteur, est notre spécialiste ruralité. Jean-Louis Bernié, l’ancien député européen CPNT, fidèle de la première heure il est toujours là pour aider le Mouvement, directeur d’une fédération de chasse c’est notre Monsieur Chasse. Michel Rezk, un Corse bien connu des amateurs de rugby, lui le chanteur du stade au RC Toulon, lui l’amoureux des traditions du sud sera notre spécialiste des traditions et de l’identité des territoires. Jacques Kalinowski, notre ancien représentant de génération CPNT, lui le jeune courageux devient notre spécialiste au handicap, un dossier qu’il vit au quotidien. Pour terminer Stéphane Bourhis, notre chargé de communication, de la politique de proximité, de l’artisanat et du commerce. Rédacteur ancré dans son terroir d’Alsace, il intègre avec enthousiasme la nouvelle équipe.

Une équipe d’hommes et de femmes aux racines rurales, fières de porter les valeurs de CPNT. Des représentants sincères et fidèles engagés pour défendre le monde de la campagne.

Quels dossiers pensez-vous attaquer en premier ?

Un vaste chantier et des urgences à traiter. En premier lieu, assurer la pérennité financière de CPNT. Nous avons des charges incompressibles, un salarié et pour cela il faut retrouver un niveau d’adhérents suffisant. En second lieu nous devons retourner à la table des négociations avec nos partenaires des républicains afin d’aborder nos objectifs communs. Enfin, établir des relations avec l’ensemble du monde cynégétique, halieutique, continuer le travail avec les membres LR des groupes chasse des deux assemblées et du parlement européen et préparer l’alternance politique qui devra se traduire par des gestes forts dès les premières années de l’arrivée au pouvoir. Nous allons continuer de travailler sur tous les dossiers cynégétiques et sur la mise en place des bonnes politiques par les exécutifs dans les conseils régionaux où nous avons des élus et des accords programmatiques avec nos partenaires.  


Quels seront vos rapports avec la FNC et les FDC ?

Mon premier déplacement de président fut à l’assemblée générale de la FNC pour confirmer les bonnes dispositions de CPNT avec la structure nationale. Quelques jours après celle-ci j’ai formulé une demande d’organisation d’une grande réunion des acteurs de la chasse du gibier d’eau et des oiseaux migrateurs au président Bernard Baudin. Je reçois des invitations de la part de plusieurs présidents d’FDC et en fonction de mon agenda je réponds favorablement à leurs sollicitations. Récemment je participais, aux côtés de Dany Rose de la FDC44, à l’inauguration, par Gérard Larcher, du simulateur de tir virtuel. Prochainement je devrais me rendre à l’invitation du président Thierry Cabannes à la FDC82, je serai présent à l’Assemblée générale de la FDC33 et de même d’autres présidents sont entrés en contact pour convenir de bonnes relations et pour l’intérêt général de la chasse.

Allez-vous renouveler les accords passés avec l’UMP avec LR ?

Comme abordé en réponse à l’une de vos précédentes questions, j’ai par habitude de revendiquer la fidélité, la loyauté et l’exemplarité pour la vie politique et même en ce qui me concerne pour la vie privée. Aussi, je n’ai pas l’intention de claquer la porte d’un partenariat pour faire le « buzz » est m’assurer une promotion médiatique personnelle. Nous avons fait collégialement il y a quelques années le choix de l’alliance à droite et j’ai l’honnêteté de confirmer la volonté du nouveau bureau de proposer sa continuité au Comité exécutif national de CPNT. Bien évidemment, nous n’envisagerons cette reconduction d’alliance qu’après avoir négocié un accord avec nos partenaires. Si les conditions n’étaient pas réunies pour cela, nous le ferons savoir et nous prendrons les mesures qui s’imposeront. À ce jour, les premières bases d’un accord sont engagées et elles sont en bonnes voies.

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Allez-vous présenter des candidats aux législatives de 2017 ?

Cette question découlera de nos accords avec nos partenaires et de la stratégie qui s’imposera pour optimiser la représentation à l’Assemblée nationale. CPNT ne s’interdit rien, mais reste résolument ouvert aux discussions avec ses partenaires. Nous préparons actuellement la liste des candidats et candidates disponibles et sur le nombre de départements nécessaires pour respecter les règles d’attributions des financements publiques.

Serez-vous candidat à la présidentielle ?

Là encore cette décision reposera sur plusieurs paramètres pour le vote du Comité exécutif. Quel sera l’accord passé avec nos partenaires sur ce sujet ? Qui sera le candidat issu des primaires de la droite ? A l’évidence si le candidat ou la candidate sortie des primaires n’était pas jugé(e) suffisamment en adéquation avec le monde rural, la chasse, la pêche et les traditions, nous pourrions parfaitement lancer le mouvement à la recherche des parrainages et proposer un candidat. Mais, personnellement, je pense que notre crédibilité, dans cet exercice, c’est d’être acteur du programme et de la place réservée par nos partenaires à la ruralité et aux traditions qui nous sont chères. Être dans l’efficacité plutôt que dans le paraitre. L’important ce n’est pas d’être sur l’affiche, mais de porter des solutions et d’être efficace ! Chacun sait que l’exercice des parrainages pour la présidentielle devient impossible ou reste à la botte d’un exercice de politique politicienne. Maintenant le choix reviendra aux instances de CPNT…

 

2 réflexions sur « Interview Eddie Puyajalon, nouveau président de CPNT »

  1. JE VAIS REPRENDRE LA CARTE LE DANGER ET DE PLUS EN PUS DANGEREUX ..
    AVEC TOUT LES EXTRÉMISTES ISLAMISTES DE L’ÉCOLOGIES …DANGER IMMINENT EN VUE …+ 1 ADHÉRENT !

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