Lors de son déplacement en Aveyron, le Président de la République a pu s’entretenir avec des élus et des éleveurs au sujet du loup. Son avis sur la question est plutôt tranché, avec plus de libertés sur la gestion de l’espèce et moins de place pour le prédateur dans les zones pastorales, ce qui n’a pas été du goût des associations animalistes.
Un discours qui a dérangé les animalistes.
Comme on pouvait s’y attendre, les mots du chef de l’État ont un peu fait réagir mais si le monde rural se réjouit de ses paroles, ce n’est pas du tout du goût des associations écologistes et animalistes.
Rapidement, des associations comme France Nature Environnement se son saisies du sujet, n’hésitant pas à affirmer que le Président de la République propage des fake news au sujet des prédateurs.
Ces derniers réfutent notamment que l’homme ait pu jouer un rôle dans le retour des prédateurs sur les territoires naturels d’Europe.
Ils considèrent également comme inacceptables ses propos selon lesquels le loup serait à l’origine du fait que les écosystèmes pourraient se refermer si le pastoralisme devait disparaître. Cela aurait pour conséquences une perte de l’équilibre dans la biodiversité, des risques d’incendies accrus et bien d’autres conséquences néfastes pour la vie sauvage.
Un exercice de communication du Président ou réelle volonté du gouvernement?
Si le monde rural a été séduit par les paroles du Président, il reste maintenant en attente que ces paroles soient accompagnées des actes.
En effet, Emmanuel Macron n’est pas le seul à pouvoir changer les choses et il faut que le législateur se saisisse du sujet pour amener des projets à devenirs plus concrets.
Si au premier abord, le chef de l’État soutient pleinement les éleveurs, il faudra s’attendre à ce que les écologistes mettent des bâtons dans les roues aux projets de lois qui permettraient au monde pastoral de vivre plus sereinement dans les années à venir.