La surpopulation de sangliers pousse les autorités à prendre des mesures encore jamais prises pour permettre aux chasseurs de pouvoir réguler au maximum les sangliers sur les territoires les plus touchés. La préfecture de Moselle vient d’annoncer que le tir de nuit était autorisé mais qu’en plus, l’utilisation de lunettes thermiques allait être expérimentée.
La régulation du sanglier jour et nuit.
Depuis l’arrêté publié le 5 avril 2024, le tir de nuit des sangliers est autorisé en Moselle par la préfecture du 15 avril 2024 au 1er février 2025.
Jusqu’ici, cette régulation nocturne est possible uniquement sous certaines conditions :
- uniquement à l’aide d’une source lumineuse ou d’un adaptateur de visée à intensification de lumière,
- à l’affût sur un mirador,
- en tir fichant et à moins de 100 mètres,
- après avoir déposé une déclaration à la mairie de la commune concernée par la régulation.
Cette régulation est menée sous la responsabilité du détenteur du droit de chasse qui va mener à bien ces opérations de tir de nuit mais doit s’assurer que toutes les conditions sont bien respectées, surtout en ce qui concerne la sécurité.
Les optiques thermiques bientôt autorisées.
Ce jeudi 25 avril, la préfecture de Moselle a publié un communiqué de presse dans lequel elle explique que le préfet envisage d’autoriser à titre expérimental l’utilisation du matériel à visée thermique et les lunettes à intensification de lumière.
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Jusqu’ici, ces optiques ne sont autorisées que pour la surveillance des territoires mais pas comme organe de visée à proprement parler.
Depuis quelques temps, de plus en plus de ces optiques apparaissent pourtant sur le marché ce qui laissait penser qu’un jour ou l’autre, il serait possible de s’en servir sous certaines conditions.
La préfecture de Moselle a annoncé qu’une mise en application de cette mesure peut intervenir dans le courant du mois de mai 2024, le temps que l’administration puisse mettre en place les différentes démarches nécessaires avant l’application du futur arrêté.
Suite à cette expérimentation, un bilan sera effectué pour valider ou non la pertinence de cette autorisation que l’on risque bien de voir arriver dans d’autres départements fortement touchés par les dégâts de sangliers.