Ce matin, la Société de Vènerie a rendu publique un communiqué dans lequel elle a démenti toute responsabilité dans une question prioritaire de constitutionnalité posée par un groupe au sujet de la loi sur l’engrillagement. C’est un article publié par la République du Centre qui aurait mis le feu aux poudres dans cette affaire.
La loi sur l’engrillagement interroge.
Depuis que le projet de loi sur l’engrillagement a vu le jour, les réactions ont été nombreuses entre ceux qui soutenaient l’initiative et ceux qui n’étaient pas convaincus. Le gros risque d’une telle loi était avant tout que les propriétaires se voient spoliés de leurs droits et de ne plus pouvoir disposer librement de leurs propriétés privées.
D’un autre côté, les intrusions régulières de personnes qui revendiquent le droit à la nature pour tous sont un fléau qui pourrit la vie des propriétaires et on peut donc comprendre que ces craintes soient légitimes.
Jean-Noël Cardoux, ancien Sénateur en charge du dossier a mené le projet de loi d’une main de maître en permettant d’une part aux propriétaires de s’assurer la tranquillité chez eux en instaurant des amendes en cas d’intrusion, tout en évitant que la nature ne soit de plus en plus clôturée.
Si aujourd’hui la loi est adoptée et que les décrets d’application permettent aux agents de l’État de contrôler les clôtures et d’assurer que les propriétaires ne subissent pas les indélicatesses de quelques illuminés, quelques personnes continuent de s’interroger sur son existence.
Aujourd’hui encore, cette loi semble générer des interrogations et un groupe s’est constitué pour demander un recours visant à vérifier qu’elle soit conforme avec notre constitution.
La Société de Vènerie obligée de démentir toute responsabilité dans un recours à l’encontre de cette loi.
Dans un article publié par La République du Centre ce 14 mai, on apprend que la Société de Vènerie aurait un rôle à jouer dans le questionnement prioritaire de constitutionnalité qui remet en cause l’existence de la loi sur l’engrillagement.
Jean-Noël Cardoux, administrateur de la Société de Vènerie, a affirmé se sentir trahi suite à ce recours et aurait décidé de démissionner de ses fonctions.
Afin de mettre les choses au clair de son côté, la Société de Vènerie a donc publié un communiqué de presse dans lequel elle nie toute responsabilité dans cette affaire.
𝗨𝗻 𝗺𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗿𝗲𝗴𝗿𝗲𝘁𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗴𝗿𝗶𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 : 𝗹𝗮 𝗦𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗩𝗲̀𝗻𝗲𝗿𝗶𝗲 𝗿𝗲𝗷𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́@jncardoux @larep_fr pic.twitter.com/VQpDNxawwg
— Société de Vènerie (@chasseacourre) May 15, 2024
Cette publication ne semble pas avoir calmé la colère de Jean-Noël Cardoux qui a expliqué dans le même journal qui avait révélé cette histoire que pour lui, la responsabilité de la Société de Vènerie était bel et bien engagée.