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A bientot
 

Carabine semi-automatique

Souvent appelées automatiques, elles sont comme le fusil automatique injustement nommées. Elles fonctionnent par emprunt de gaz, pour réarmer la cartouche suivante.

Les carabines semi-automatiques sont typiquement des armes de battue et elles jouissent en France d’une certaine vogue, alors qu’elles sont pratiquement inutilisées en Europe centrale, où, il est vrai, le grand gibier se chasse surtout à l’approche et à l’affût.

Elles sont sensiblement plus lourdes et légèrement moins précises que les carabines manuelles (à des distances dépassant la centaine de mètres). Cette moindre précision étant due au fait que le mécanisme se met en mouvement et ébranle l’arme avant que la balle n’ait quitté le canon. Notre législation a réduit la capacité de ces armes à 3 coups et elles sont interdites dans certains pays. Dans certaines chasses, ces armes ne sont pas admises pour des raisons d’éthique.

Si vous souhaitez vous équiper d’une carabine semi-automatique, vous pouvez consulter une sélection de carabines de chasse sur Chasseur.com.

Elles présentent l’avantage en battue de pouvoir doubler, voir tripler rapidement. Cet avantage peut ce transformer en inconvénient si un chasseur ne sait pas retenir ses coups et tire à des distances ou dans des situations inconsidérées.

Drilling

L’arme mixte la « plus répandue » est le drilling. C’est typiquement une production d’Europe Centrale, où l’obligation du tir à balle de tous les ongulés, date du début du siècle, le fait apprécier depuis longtemps.

C’est une arme universelle qui convient bien au tir en battue où l’on rencontre aussi bien le grand gibier qui doit être tiré à balle que le petit gibier tiré à plombs. Toutes les combinaisons de chargement sont possibles : 2 coups à plombs et 1 à balle rayée; 1 coup à plombs, 1 à balle lisse et 1 à balle rayée; 2 coups à balle lisse et 1 à balle rayée.

Ces armes avaient la réputation d’être lourdes, mais, avec les progrès de la métallurgie, on trouve maintenant des drillings dont le poids est égale presque celui d’un fusil à 2 coups.

L’inconvénient du drilling est son prix élevé, mais il faut tenir compte du fait qu’il remplace un fusil et une carabine.

En ce qui concerne les calibres, toutes les combinaisons sont possibles. Une des plus usitées est : cal. 12 ou 16 pour les canons lisses; 7 x 65 R et 9,3 x 74 R pour le canon rayé.

Comme fabricants, on peut citer Sauer & Sohn, Krieghoff, Heym, Merkel et tous les artisans armuriers de Ferlach. Ces derniers fabriquent également pour la plupart des vierlings, arme à 4 canons dont un rayé puissant et un rayé faible pour le tir des nuisibles.

Express

Ces armes jouissent actuellement d’une vogue croissante. L’express est l’arme idéale de battue, car le 2ème coup est immédiatement disponible pour doubler. On le rencontrait surtout en superposé, mais il revient en force en juxtaposé, dont le mécanisme est plus simple, plus léger et moins cher.

De plus, la dispersion se faisant dans le sens horizontal, au lieu de verticale pour le superposé, on augmente la probabilité d’atteinte pour le 2ème coup, le corps du gibier étant plus long que haut.

Les carabines doubles express sont des armes d’un prix assez élevé et elles sont souvent traitées en armes de grand luxe. Elles ne souffrent pas de médiocrité et leur réglage est délicat. Il faut surtout, à l’achat, s’assurer de la coïncidence du groupement des 2 canons.

Quand ce groupement pour 5 salves de 2 coups à 100 m est inférieur à 75 mm, on admet que la précision est excellente; quand il dépasse 150 mm, la norme stipule que la précision est insuffisante.

Le calibre pour express le plus employé en Europe est le 9,3 x 74 R. Viennent ensuite les calibres 7 x 65 R et 8 x 57JRS et plus récemment le 30R Blaser. Chapuis, avec son express « Progress », propose également une arme à canons courts, pour le tir rapide «au jeté» en calibre 444 Marlin.

La balle d’un poids de 15,59g, d’une vitesse de 732 m/s et d’une énergie initiale de 424 kgm convient bien pour le tir de battue, où les distances de tir ne sont jamais grandes.

Pour les safaris en Afrique, les fabricants allemands et autrichiens proposent des express dans les calibres 375 H & H et 458 Win. mag. Les armes dans les vieux calibres nitro express allant du 450 au 600 ne se font pratiquement plus.

Calibres

On distingue principalement 3 calibres dans les fusils de chasse. Le calibre 12, le plus répandu, le calibre 16 et enfin le calibre 20. il y a aussi le calibre 24 et le calibre 10 mais qui sont très peu répandus.

Contrairement à ce que l’on peut penser plus le calibre est grand et plus la charge de plombs est petite. Le calibre 12 est donc plus gros que le 20.

La désignation des calibres date de longtemps. Le calibre correspondait aux nombres de balles sphériques qu’il y avait dans une livre de plomb (489.5g). Par exemple il y avait 16 balles sphériques à la livre dans un fusil de calibre 16.

Il n’y a pas de calibre idéal. Il faut savoir que les jeunes chasseurs ont tendance à privilégier les calibres 12, alors qu’avec l’âge certains préfèrent le calibre 16 ou 20 car le poids de l’arme est moindre.

Attention ce genre de désignation ne convient que pour les armes lisses, pour les carabines le calibrage se définit tout autrement.

Étourneau sansonnet

Caractéristique :

L’adulte en été est noir et brillant avec des reflets verts iridescents; en hiver, son plumage est similaire, mais moucheté de blanc sur le dos et le ventre.

Bec conique, long, fin, pointu et jaune vif, pattes longues et fines, brun rosé, œil brun foncé, l’espèce présente un discret dimorphisme sexuel : la femelle est plus terne, mais présente plus de taches sur la face ventrale.

L’étourneau mesure 21.5cm en moyenne et pèse de 74 à 90 g.

Comportement et reproduction :

Bien que l’on rencontre l’étourneau dans des milieux comme les bois, cet oiseau est souvent associé à présent aux implantations humaines. C’est une espèce commune de la campagne, surtout dans les régions d’élevage, et des zones urbaines, dans de nombreuses parties du monde. Nettement grégaires, les étourneaux se nourrissent et dorment en grandes bandes bruyantes. Les soirs d’hiver, des milliers d’entre eux arrivent au cœur des villes pour y dormir. Ils s’assemblent en babillant dans les arbres des parcs ou sur les immeubles.

Ces oiseaux profitent de la chaleur un peu plus élevée des villes et de l’abri qu’elles assurent face au vent. Les ailes pointues de l’étourneau lui assurent un vol rapide ; de nombreuses populations nordiques sont d’ailleurs migratrices. Ces étourneaux fuient les hivers rigoureux en gagnant les îles Britanniques, l’Espagne, l’Afrique du Nord, l’Iran et l’Inde.

L’étourneau niche un peu partout en France. Les effectifs augmentent beaucoup en hiver avec l’arrivée de migrateurs venus du nord et de l’est de l’Europe. De l’automne au printemps, il peut exister des rassemblements urbains d’un million d’étourneaux et plus.

En ville, les dortoirs son souvent occupés année après année, mais peuvent parfois changer de localisation.

Les grandes troupes d’étourneaux se séparent à approche de la nidification, même si les non-nicheurs peu vent continuer à dormir en commun. Les couples choisissent un site convenable et défendent un territoire.

A la campagne, le nid est d’ordinaire situé dans un arbre ou un mur. Les oiseaux des villes s’installent plutôt dans les cavités offertes par les immeubles. Le nid lui-même est une volumineuse coupe de végétaux secs, tapissée d’herbe, de mousse, de plumes et de divers matériaux comme de la ficelle, du tissu, du papier et même des mégots.

La femelle pond ses œufs à raison d’un par jour. Elle couve toute la nuit et une bonne partie du jour. Les poussins sont d’abord nus et vulnérables, mais grandissent vite et savent se débrouiller seuls au bout de 21 jours.

Maturité sexuelle : à 1 an.

Accouplements : avril à juillet

Œufs : 5 à 7.

Pontes : 1, éventuellement 2 par an.

Incubation : 12 -13 jours.

Envol des jeunes : à 3 semaines

Alimentation :

L’étourneau, guère difficile pour sa nourriture, exploite un large éventa d’aliments glanés dans dive milieux. A la campagne, consomme des fruits et de baies, ainsi que des insectes des larves et des vers. Il peut aussi chasser les insectes volants.

Dans les agglomérations, les étourneaux viennent aux mangeoires et savent profiter de toutes sortes de déchets. Nombre d’étourneaux qui passent la nuit en ville se nourrissent à la campagne durant la journée. Des vagues successives quittent la ville à l’aube, chaque oiseau filant souvent vers sa zone attitrée, à plusieurs kilomètres de là.

Ils reviennent au crépuscule, les groupes se rejoignant peu à peu pour former une troupe toujours plus nombreuse. Parvenus près du site du dortoir, les étourneaux se concentrent en un nuage tournoyant et se livrent durant près d’une heure à un ballet aérien aux spectaculaires figures synchronisées.

Renard

Caractéristique :

De forme élancée, sa longueur peut atteindre 1,20 m du museau au bout de la queue (40 cm) pour un poids d’environ 6-7 kg.

II est facilement reconnaissable à son fin museau, ses grandes oreilles pointues aux extrémités noires et sa longue queue touffue. Sa robe, généralement rousse, peut varier du jaune au marron foncé. Les lèvres, le dessous du menton et le ventre sont blancs, ses griffes non rétractiles.

La femelle, de poids inférieur, ressemble au mâle.

Comportement et reproduction :

Le renard est présent dans tous les départements où il colonise des milieux très divers, de la plaine à la forêt, en passant par la montagne (jusqu’à 2 500 m en France) et les agglomérations.

Le renard est une espèce nocturne qui a besoin d’un endroit tranquille, pour se reposer le jour. Les abris choisis sont très variés fourrés, souches, tas de bois, ruines, ronciers et plus rarement terriers (pour la mise-bas).

Il est indéniable qu’une chasse où vivent beaucoup de renards subit un gros préjudice, mais lorsqu’il n’y en a qu’un nombre restreint, elle bénéficie au contraire des avantages qu’apporte l’équilibre naturel ; trop peu de propriétaires de chasses et de gardes en sont conscients.

Il est indéniable qu’une chasse où vivent beaucoup de renards subit un gros préjudice, mais lorsqu’il n’y en a qu’un nombre restreint, elle bénéficie au contraire des avantages qu’apporte l’équilibre naturel ; trop peu de propriétaires de chasses et de gardes en sont conscients. Le rut commence en janvier et se poursuit jusqu’aux premiers jours de mars. C’est surtout à cette époque que l’odeur musquée de l’animal est perceptible en forêt et au coin des haies, probablement là où il a uriné. Cette odeur provient de la sécrétion de glandes anales, mais surtout d’une zone glandulaire située à la base de la queue et bien délimitée dorsalement, à l’endroit où le poil prend souvent une teinte plus foncée.

La gestation dure environ 8 semaines; la renarde, après avoir visité plusieurs terriers, en choisit un, qu’elle garnit des poils qu’elle arrache d’abord de sa poitrine, puis de la zone de ses mamelles. Le nombre des renardeaux est généralement de 5 ou 6, mais il peut osciller entre 3 et 8.

À leur naissance, les renardeaux sont de couleur gris souris et très passifs; ils sont aveugles pendant une douzaine de jours, et leurs oreilles sont tombantes. Leur mère reste couchée sur eux ou près d’eux, durant les premiers jours, puis elle ne les visite qu’à intervalles réguliers pour leur donner à téter, se tenant le reste du temps dans un coin du terrier, dans un autre terrier ou même dans des buissons. Les dents des renardeaux font leur apparition au bout de 3 semaines; c’est le moment où le père commence à assurer le ravitaillement.

Les renardeaux grandissent rapidement et manifestent bientôt le désir de connaître le monde extérieur; ils sortent alors du terrier, et c’est l’époque où, par les belles journées ensoleillées d’avril et de mai, on peut les voir jouer.

Quelquefois aussi, leur mère se mêle à eux. Si rien ne survient, les uns et les autres resteront groupés jusqu’au début de l’été au lieu qui les a vus naître; mais, si la mère a l’impression que le terrier a été découvert ou se trouve menacé, elle emporte un par un les renardeaux, par la peau du cou, dans une retraite plus sûre.

Le terrier du renard comporte 3 parties distinctes : la maire, qui constitue l’antichambre; la fosse, dans laquelle l’animal accumule ses provisions et qui présente au moins 2 issues; enfin l’accul, ou habitation proprement dite, qui n’a qu’une seule entrée.

On ignore si le renard est monogame ou non ; le fait qu’il ne prend aucune part, apparemment du moins, à la vie de la famille durant les 15 premiers jours ne permet pas d’être affirmatif dans un sens ou dans l’autre.

Alimentation :

Pour le chasseur, le renard est un destructeur de gibier et de volaille, donc un ennemi que l’on cherche à anéantir par tous les moyens. Pourtant, le régime de cet animal varie suivant les saisons, les régions et les individus.

Pendant la plus grande partie de l’année, le renard se nourrit surtout de mulots, de campagnols, de souris, mais aussi de grenouilles, d’insectes (de bousiers principalement), d’écrevisses, d’escargots, voire de charognes. Il adjoint à ce menu des œufs, des oiseaux, des fruits et, lorsque l’occasion se présente, des pièces de gibier.

A l’époque de la reproduction, il en va tout autrement : obligé de nourrir sa famille, il s’empare de la volaille jusque dans les cours de ferme.

Outre les lapins et les lièvres, il capture les faisans et les perdreaux, et s’attaque même aux chevrillards, malgré les coups de pied que lui prodiguent les chevrettes et dont il est parfois la victime. Lorsqu’une épaisse couche de neige recouvre le sol, il lui arrive de poursuivre les chevreuils adultes, quand ils se sont blessés sur la neige glacée; il finit par les rattraper et les dévorent vivants.

Durant la nuit, et quelquefois de jour, les renards se groupent par deux, soit 2 mâles, soit un mâle et une femelle, pour chasser, tandis que l’un d’eux suit le lièvre ou le lapin en donnant de la voix, l’autre se tient en embuscade à un carrefour ou dans une coulée propices.

Blaireau

Caractéristique :

Le blaireau est un animal robuste, bas sur pattes, auquel sa tête blanche, avec 2 bandes noires allant du nez jusque derrière les oreilles blanches, son museau un peu retroussé, ses yeux obliques, enfin sa croupe très large confèrent un aspect très particulier.

Ses membres antérieurs, armés de griffes très puissantes, permettent au blaireau de creuser des galeries d’une longueur considérable, dans des sols très durs.

Comportement et reproduction :

Le blaireau habite de préférence les forêts de feuillus mais peut également s’installer dans des broussailles ou des haies dans les régions de bocage.

Crépusculaire et nocturne, il habite le jour dans un terrier, souvent vaste et utilisé parfois depuis des générations. Des sentiers régulièrement empruntés rayonnent au départ du terrier.

Les jeunes naissant en mars, la durée de la gestation doit être de 4 à 5 mois; mais on a soutenu, d’autre part, que, l’accouplement ayant lieu peu de temps après la naissance des jeunes, la gestation devrait être de 10 à 1 1 mois (on a observé des accouplements en février, avril, mai, juillet, octobre et novembre). Certains prétendent que la période est variable et que la gestation peut être suspendue.

Les jeunes blaireaux, au nombre de 3 ou 4, quelquefois 5, naissent aveugles et restent longtemps au terrier. Ce n’est qu’au bout de plusieurs mois qu’ils s’aventurent jusqu’à sa sortie. Ils ne sont adultes qu’à 18 mois.

Les blaireaux que l’on rencontre parfois en chassant, endormis dans des tas de fougère, sont presque toujours des individus qui n’ont pas atteint l’âge adulte. Mais ils peuvent être de vieux mâles réfugiés, au moment de la naissance des jeunes, dans de petits terriers ou sous des aqueducs ou des ponceaux; il semblerait que la mère les éloigne, à ce moment, de la progéniture.

Alimentation :

Le blaireau ne peut être considéré comme vraiment dangereux pour le gibier. En effet, son régime consiste en grenouilles, serpents (surtout des vipères, dont il ne redouterait pas la morsure), mollusques, escargots, lézards (qui ne sortent pourtant qu’au soleil), nids de guêpes et de bourdons (dont il semble être particulièrement friand), petits rongeurs, taupes et aussi quelquefois levrauts et lapereaux (à l’aide de son odorat très fin, il localise les rabouillères, d’où il déterre les jeunes lapins).

On reproche au blaireau de capturer les oiseaux nichant à terre, et surtout de s’attaquer aux œufs; c’est vraisemblable, quoique, la plupart du temps, ce soit le renard le vrai coupable. Le blaireau se nourrit aussi de miel, de champignons, de faines, de glands, de pommes de terre, de betteraves, de carottes, de céréales et surtout de raisin.

S’il devient excessivement gras en automne et supporte de jeûner durant plusieurs jours de suite, le blaireau, contrairement à ce que l’on a cru longtemps, n’hiberne pas.

Fouine

Caractéristique :

La taille et l’aspect de la fouine sont proches de ceux de la martre, mais elle est légèrement plus trapue. C’est un animal au pelage uniformément brun, si l’on excepte une bavette blanche sur la gorge et la poitrine.

Contrairement à la martre, sa bavette se divise en deux et se prolonge sur les pattes antérieures. La bavette de la fouine est moins jaunâtre que celle de sa cousine. Elle diffère aussi de la martre par la plante des pieds non velue, des oreilles plus petites et plus étroites, un museau plus court et plus large.

Comme c’est le cas chez tous les mustélidés, le mâle est nettement plus gros que la femelle.

Le corps de la fouine mesure environ 45 à 55 cm jusqu’à la queue. Celle-ci représente la moitié de la longueur du corps.

Son poids varie de 1.3 à 2,3 kg.

Comportement et reproduction :

La fouine a su s’adapter à de nombreux environnements. Selon les régions, elle occupe des habitats très différents. Elle fréquente les espaces découverts, les prairies à proximité d’eau, les coteaux rocailleux, les bois de feuillus et leurs lisières, mais aussi les forêts de montagne jusqu’à 2 400 mètres (au-dessus de la limite des arbres). Les carrières constituent aussi un lieu de gîte apprécié par les fouines. En Suisse, dans le nord et l’est de la France, elle est très fréquente dans les agglomérations, gîtant dans les granges et les greniers.

La fouine s’abrite dans un arbre creux, un tas de pierres, une carrière, un grenier, une grange, une ruine, un garage. Elle se creuse parfois un terrier.

La fouine est un animal aux activités essentiellement nocturnes. Elle se déplace avec souplesse, grimpe avec agilité, est capable de bonds importants, et nage très bien. Elle est aussi agile que la martre dans les arbres mais est moins assurée sur les troncs, elle chasse surtout au niveau du sol. Les territoires de chasse sont très variés : lisières des bois, haies et talus, vergers, jardins et abords des habitations. Ils peuvent concerner une aire de 50 à 150 ha et jusqu’à 300 pour certains individus. En ville, il est très petit et la fouine le parcourt plusieurs fois chaque nuit.

À la campagne, elle est généralement solitaire, mais en ville 4 ou 5 Fouines peuvent se nourrir ensemble. Sa voix est semblable à celle de la Martre, mais elle est beaucoup plus bruyante même en dehors de la période de rut. Elle lance des chuintements.Pendant la journée, la fouine gîte dans les anfractuosités de rochers, les vieux terriers de renards, les taillis d’épineux, les tas de bois ou de brindilles, les vieux murs, les greniers et autres endroits où elle peut se cacher. Elle n’hiberne pas.

Devenue une commensale de l’homme, la fouine peut provoquer des dommages. Dans les greniers où elle s’installe, elle peut endommager les panneaux d’isolation et les câbles électriques. En Europe centrale, elle a pris l’habitude de s’abriter sous le capot des voitures, où elle détériore les fils électriques. Elle s’attaque également aux câbles électriques dans les transformateurs et les gares. Ces dégâts sont souvent provoqués par les jeunes qui mordillent à peu près tout pour en tester la comestibilité. À l’automne, les dégâts sont moins nombreux, car les jeunes ont acquis de l’expérience.

L’accouplement a lieu en juillet et août, mais les petits naissent au printemps suivant, car les ovules fécondés ne s’implantent dans la paroi de l’utérus de la femelle que huit mois après le rut. La durée de gestation est de 28 à 30 jours pour certains auteurs et 56 pour d’autres.

Les naissances interviennent donc généralement en avril ou en mai de l’année suivante. Les portées comptent le plus souvent 3 à 7 petits qui naissent aveugles et sourds.

À la naissance, ils arborent un pelage blanchâtre et peu fourni qui deviendra gris. Seule la femelle s’en occupe. Ils sont sevrés à 8 semaines et sortent du gîte à 8 ou 10 semaines.

À l’âge de 4 mois, les jeunes prennent leur fourrure brune, et ils deviennent indépendants de leur mère en apprenant à chasser leurs proies.

La mère et les petits ont de fréquents échanges vocaux. Le lien familial se dissout à l’automne suivant leur naissance.

Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle à entre 1 et 2 ans.

Alimentation :

Opportuniste, la fouine est capable de s’adapter à différents aliments. Son régime alimentaire est composé de petits animaux de toutes sortes. Elle est aussi capable de s’attaquer à un lapin ou a une poule.

Cependant, l’alimentation de la fouine est constituée pour une bonne part par les petits mammifères et ils représentent de loin les proies principales en hiver. Les espèces les plus fréquemment capturées sont les rats, les souris, les campagnols, les mulots, les musaraignes et le surmulot. Elle est d’ailleurs l’un des seuls carnivores proches de l’homme à attaquer avec succès à ce rongeur.

La fouine se nourrit également d’oiseaux et d’œufs, de vers de terre et d’insectes, ainsi que de fruits. Localement elle est presque entièrement frugivore, insectivore et détritivore, car elle ne dédaigne pas ni les charognes, ni les détritus ménagers abandonnés par les hommes.

Martre

Caractéristique :

La martre a un pelage d’un brun avec une bavette jaunâtre sur la gorge. La bordure et l’intérieur des oreilles, qui présentent une forme arrondie, sont de coloration plus pâle (brun clair à blanchâtre) que le pelage. Sa grande queue touffue deux fois moins longue que le corps et possède des plantes de pieds très velues. Elle diffère de la plupart des autres Mustelidae par ses pattes assez longues.

La femelle est plus petite que le mâle. Elle diffère de la fouine par sa bavette plus jaunâtre et plus courte. Chez la fouine, la bavette se divise en deux et descend souvent sur les pattes avant. Ses oreilles sont également plus longues et plus larges, la couleur du museau noir est rose chair chez la fouine.

De la tête au corps, la martre mesure environ 36 à 56 cm pour un poids de 800 gr à 2,2 kg.

Le mâle est plus grand que la femelle.

Comportement et reproduction :

Animal essentiellement forestier, la martre est présente dans les espaces boisés de superficie importante qui présentent une grande homogénéité d’espèce (forêts de résineux, de feuillus ou mixtes). Elle évite souvent les clairières dans la journée et généralement se tient à l’écart des habitations, mais s’installe parfois dans un grenier pour élever ses petits. Dans les Alpes et les Pyrénées, on la trouve jusqu’à 2 000 mètres sans toutefois dépasser la limite des arbres.

La martre s’abrite généralement dans des cavités d’arbres situées en hauteur, ainsi que dans les abris d’oiseaux de proie, les nids de Pic noir, les vieux nids d’écureuils ou les grands nichoirs (chouette). Lorsqu’elle ne trouve pas ces abris arboricoles, elle se dissimule alors dans des crevasses de rochers, des tas de brindilles. Elle s’installe parfois dans un terrier de Blaireau (occupé ou non).

La martre est un animal solitaire, mais dont le comportement territorial est peu marqué. Mâles et femelles occupent des territoires proches. Très souvent, les domaines vitaux se chevauchent partiellement ou complètement. La martre a des mœurs sont presque exclusivement crépusculaires et nocturnes, mais en été, elle est active aussi le jour (contrairement à la fouine).

En général, seuls les jeunes et leur mère se déplacent dans la journée (entre juin et septembre). En hiver, elle est rarement active de jour. Pour chasser la nuit elle parcourt de 300 mètres à 28 km. Les sujets nomades franchissent 18 à 25 km et même plus de 30 km en une seule nuit.

Excellente grimpeuse, la martre parvient à grimper rapidement jusqu’à la cime des arbres en progressant de branche en branche de façon saccadée comme l’écureuil roux, en enserrant le tronc ou les branches, grâce à des griffes qui lui assurent une bonne prise, qu’elle ait la tête vers le haut ou le bas.

Elle est aussi agile et rapide que l’écureuil dont elle est prédateur. En Sibérie elle les suivrait même dans les régions où ils migrent. Elle se déplace aussi beaucoup à terre quand elle chasse. Quand elle a capturé une grosse proie, elle la hisse dans un arbre pour la dévorer sans subir la concurrence des autres carnassiers.

La martre n’hiberne pas car le pelage épais de sa plante des pattes lui permet de se déplacer rapidement sans s’enfoncer dans une neige peu compacte. Dans les régions froides, elle est diurne en hiver et passe la nuit dans un abri pour se protéger des températures inférieures à – 30° C. Les abris sont dispersés dans son domaine vital ; une demi-douzaine sont fréquentés régulièrement et beaucoup d’autres le sont une seule fois ou irrégulièrement.

La martre est un généralement silencieuse, mais elle émet des cris perçants pendant le rut et grogne au cours des poursuites qui précèdent la copulation. Une femelle peut s’accoupler avec plusieurs mâles. L’accouplement a lieu en été (juillet-août) mais la gestation est différée de plus de 8 mois, car la naissance des 3 ou 4 petits a lieu en avril-mail de l’année suivante. La durée de la gestation varie de 28-30 jours à environ 63 jours selon les auteurs.

La mise bas a lieu dans les trous d’arbres situés à bonne hauteur du sol, une cavité de rocher, un vieux nid d’écureuil ou de rapace. Seule la femelle s’en occupe de la portée.

À la naissance, les jeunes sont aveugles et recouverts d’un pelage clair peu fourni gris-blanc, qui devient gris-brun à 3 semaines. Ils ouvrent les yeux à 5 semaines.

À 8 ou 10 semaines les jeunes sont sevrés et ils apprennent à grimper prudemment aux arbres et à se déplacer au sol. À six mois ils s’émancipent et prennent la coloration et la taille des adultes.

La femelle atteint la maturité sexuelle de 15 à 18 mois, le mâle de 24 à 27 mois.

Alimentation :

La martre a un régime alimentaire très variés, différent selon les saisons et les régions. Elle est carnivore, insectivore et frugivore. En hiver, les cadavres forment 30 à 40 % de l’alimentation. La martre consomme environ 150 gr de nourriture par jour, soit 20 % de son poids corporel.

La martre se nourrit de petits rongeurs. Le campagnol agreste (Microtus agrestis) représente de 20 à 80 % du régime selon la saison et la région, les musaraignes (5 %). Elle se nourrit également de campagnol roussâtre et de mulots en petit nombre. Lorsque le lapin abonde, il peut remplacer les campagnols. En Scandinavie, l’écureuil roux représente 10 % de son régime alimentaire lorsque les petits rongeurs sont nombreux, mais jusqu’à 50 % s’ils sont rares. Campagnols et lemmings peuvent former 100 % de l’alimentation s’ils pullulent.

D’avril à septembre, elle peut se nourrir de batraciens (10 à 20 % du régime). Du début de l’été à la fin de l’automne, la martre consomme des baies et des fruits (jusqu’à 50 à 70 % du poids de la nourriture).

Localement, en Suisse et en Irlande, elle peut être presque entièrement frugivore durant 6 à 7 mois de l’année. En été, la martre mange beaucoup de coléoptères (scarabées et carabes). En août et septembre, les nids de bourdons peuvent représenter plus de 30 % du régime.

Son régime alimentaire comporte aussi dans une moindre proportion des œufs, des oisillons et des oiseaux. D’avril à septembre, les passereaux forment jusqu’à 30 % du régime (merle, grive, pinson, troglodyte, mésange, etc.).

Les pigeons et les pics sont chassés toute l’année.

Putois

Caractéristique :

On connaît couramment le putois, grâce à son masque typique, former par des taches situées sur sa tête. Ces taches de ton clair, varies du blanc au jaune sale et sont localisées au niveau des cotés du museau, au dessus des yeux et sur le bord des oreilles.

Malheureusement ce signe distinctif n’est pas généralisé, puisque certains putois sont entièrement noirs. Il fait parti des rares mammifères à avoir le ventre plus foncé que le dos. Effectivement, son ventre est noir, ses flancs jaunâtre et son dos plutôt brun.

Il possède aussi une queue plutôt courte et entièrement couverte de poils. On différencie le mâle de la femelle par leur taille et leur poids.

Comportement et reproduction :

Plus lourds et plus trapus que la belette et l’hermine, les putois recherchent des milieux ouverts et apprécient la proximité de l’eau ou les terrains humides.

On les trouve dans les semi-déserts russes jusqu’à la Sibérie orientale, en Europe, en Afrique du Nord et dans le sud-est asiatique.

C’est un amateur de forêts et de broussailles, jusqu’à 2000 m d’altitude. Il apprécie les granges abritant des souris, au proche voisinage des faubourgs urbains.Le putois n’utilise sa sécrétion nauséabonde quand cas de danger. Il peut diriger ses projections de façon très précise jusqu’à une distance de 3 m.

L’odeur est si forte qu’elle peut être portée par le vent jusqu’à près de 1 km de distance. Pour lancer son liquide, il se met dans une position en « U », de façon à présenter à la fois sa tête et sa queue à l’ennemi. Cette tactique semble très efficace car les prédateurs ont tendance à l’éviter ! C’est aussi avec cette substance infecte qu’il marque son territoire.

Le domaine vital d’un mâle est plus important et dépend de l’abondance des proies. Il peut atteindre 100 hectares.

Mâles et femelles sont tolérants entre eux mais les mâles défendent leur domaine contre les autres prétendants. Il laisse son odeur pour intimider les intrus, sous forme d’urine, d’excréments et des sécrétions de leurs glandes anales. L’odeur est individuelle et permet à chaque individu de connaître le sexe, l’état sexuel et l’identité de son propriétaire.
A la saison des amours, les mâles circulent en dehors de leurs frontières en quête de femelles consentantes.

La parade et l’accouplement sont longs et brutaux. Saisissant la femelle entre ses pattes et la mordant au cou, le mâle ne la lâche pas pendant le coït qui dure en moyenne une heure.Il est fréquent que la femelle saigne, blessée au cours de ces ébats fougueux.

Les deux partenaires se séparent aussitôt après.La femelle met bas une fois par an, en juin-juillet, après une gestation de six semaines. Sa portée compte de trois à sept petits mesurant six à sept centimètres et couverts d’un duvet ras et blanchâtre.

Ils tètent au moins un mois mais mangent de la viande apportée par la mère dès l’âge de trois semaines. À trois mois ils atteignent la taille des adultes qui vivent environ cinq ans en liberté.

Alimentation :

Le putois consomme un peu tous types de proies, notamment des amphibiens et poissons puisqu’il vit souvent au bord de l’eau et se montre charognard à l’occasion. Cependant, son gibier préféré est le lapin.Dans les zones où le lapin est absent, le putois le remplace par une proie équivalente, comme le surmulot.

Le putois est capable de creuser jusqu’à un mètre sous la neige pour capturer un crapaud en train d’hiberner. D’instinct, il n’en consommera que la partie postérieure afin d’éviter les glandes à venin de l’amphibien.

Le putois fait surtout appel à son odorat pour chasser. La recherche est active et demande une grosse consommation d’énergie. En phase de recherche active sur un terrain découvert, sa vitesse de déplacement est de l’ordre de 2,2 km/h (seulement 1,3 km/h pour la femelle). Cette lenteur s’explique par la mise en œuvre, avant tout autre sens, de l’odorat.

À 3 ou 4 mois, les jeunes putois ont en effet déjà mémorisé l’odeur des proies ramenées au terrier par leur mère, et ils se baseront toute leur vie sur cet acquis, l’enrichissant ou le modifiant très rarement.

L’attaque est très rapide: une seule morsure à la base du crâne tue en quelques secondes les petites proies. Avec une proie plus volumineuse, de la taille d’un gros rat ou d’un lapin, la mise à mort est plus longue. Le putois secoue sa proie jusqu’à la rupture des vertèbres cervicales, puis lèche la blessure en guise d’apéritif.

Les putois stockent leurs proies en constituant, à proximité de leurs abris, de vraies réserves de cadavres. On a noté qu’après la capture d’une première proie, le mâle continue de chasser ajoutant 3 ou 4 autres proies à son tableau de chasse.

Cette tendance à tuer plus qu’il n’en faut pour ses besoins immédiats (30 grammes par jour en moyenne) est sans doute motivée par le besoin de « rentabiliser» ses sorties : l’animal est toujours incertain de la date de son prochain repas et il est obligé de s’alimenter toutes les 3 ou 4 heures d’activité.

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