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Perdrix grise de montagne

La perdrix grise de montagne (ou des Pyrénées) est un galliforme comme la poule domestique. Sa famille, celle des phasianidés, comprend les perdrix, les cailles et les faisans. Parmi les perdrix grises de montagne, seule la sous-espèce pyrénéenne Perdix perdix hispaniensis a fait l’objet d’une description détaillée.

Depuis le début du siècle, la perdrix grise de montagne a très fortement régressé dans le Massif central et les Alpes jusqu’à disparaître de nombreux massifs.

Dans les Pyrénées, sa raréfaction n’est sensible que dans les zones marginales de son aire de répartition. L’arrêt des lâchers de perdrix grises d’élevage devrait permettre de préserver la spécificité de ces perdrix grises de montagne dont le sort dépendra à la fois du maintien des milieux qui lui sont favorables et de l’application d’une gestion cynégétique adaptée.

Caractéristique :

Elle se différencie de la perdrix grise de plaine par son poids plus faible et par son plumage généralement plus sombre.

Comme en plaine, le coq de perdrix grise des Pyrénées possède une tache brune sur le ventre en forme de fer à cheval, mais celui-ci peut être de forme incomplète ce qui n’est jamais le cas en plaine.

Comportement et reproduction :

La perdrix grise de montagne se plaît dans les landes et les pelouses d’altitude. Moins bien adaptée aux rigueurs de l’hiver que les tétraonidés, elle recherche les versants pentus et bien exposés qui déneigent rapidement, ainsi que parfois les rochers et les crêtes balayées par le vent.

Espèce sédentaire, certains de ses déplacements peuvent néanmoins la conduire à fréquenter aussi bien le domaine du lagopède alpin, que les zones cultivées de moyenne altitude occupées par la perdrix rouge.

Les effectifs les plus importants se trouvent dans les Pyrénées, de façon presque continue d’un bout à l’autre de la chaîne, entre 1 300 et 2 500 m d’altitude. Autrefois largement répandue sur le Massif central et les Alpes du Sud, elle ne subsiste plus aujourd’hui à l’état naturel que sur le Mont Lozère dans le Parc National de Cévennes. Ailleurs, il devient de plus en plus difficile de faire la part entre les lâchers de perdrix grises d’élevage, et les reliquats de populations naturelles.

C’est généralement vers la fin du mois d’avril ou en mai que les Perdrix grises se cantonnent sur leurs sites de nidification. Les femelles couvent durant le mois de juin et les éclosions ont surtout lieu au début du mois de juillet. Les poussins sont nidifuges et suivent la femelle ensuite durant plus de deux mois.

Des 13 à 18 œufs pondus, ce sont généralement 1,4 à 4,7 jeunes/adulte qui sont observés lors des comptages du mois d’août (Novoa, op. cit).

Alimentation :

Son alimentation est essentiellement constituée de feuilles de graminées et de légumineuses, de graines, d’insectes et de baies, comme la myrtille.

La perdrix grise de montagne n’hésite pas à gratter la neige et même à creuser des tunnels pour atteindre sa nourriture.

Lièvre variable

L’espèce se serait différenciée au cours de la dernière glaciation quaternaire, le climat rigoureux qui régnait alors sur l’Europe, avait alors obligé la faune à des adaptations importantes. La stratégie de camouflage du lièvre variable en a fait une espèce à part entière.

Cette glaciation a duré 100 000 ans pour s’achever environ 15 000 ans avant notre ère, ce qui a poussé le lièvre variable à se séparer en deux groupes. Le premier groupe a migré toujours plus au nord vers la Scandinavie, l’autre groupe s’est laissé piégé dans la zone montagneuse des Alpes au centre de l’Europe.

Absent naturellement des Pyrénées sa présence (faible) actuelle est due à une introduction artificielle en 1978.

Caractéristique :

Le lièvre variable, aussi appelé « Monsieur Blanchot » ou « Blanchon », est un spécialiste du camouflage. Il a un corps plus ramassé que son congénère, le lièvre européen, afin de limiter les pertes calorifiques en zone montagneuse, des oreilles plus courtes et des pattes postérieures plus larges pour faire office de raquettes dans la neige poudreuse. Il est un infatigable coureur qui fréquente tous les milieux alpins, à toutes saisons, à la recherche de sa pitance.

Fin octobre à début novembre, la livrée du lièvre variable, grise durant la saison chaude, blanchit à partir des extrémités. Cela lui permet de mieux se fondre dans le décor et d’échapper à ses nombreux prédateurs, ne laissant derrière lui que des petites crottes, rondes, lisses et vernissées.

Son pelage d’hiver, suite à sa mue, devient blanc, avec un poil plus long et plus riche en duvet, formant une bourre épaisse et donc plus chaude. Un autre avantage de sa livrée de couleur blanche est de limiter le rayonnement de chaleur de l’animal.

Sa forme plus ramassée et ses oreilles plus courtes lui assurent un rapport surface-poids plus faible limitant aussi les pertes calorifiques.

En mai, il abandonne sa livrée hivernale, se couvrant de poils gris du dos à la tête. C’est aussi pour le lièvre variable une époque de dangers car dans les prairies se couvrant de pousses tendres, il lui arrive d’oublier toute précaution.

Selon les travaux de recherche, ce phénomène de mue est lié à la température ambiante, à la durée du jour et à l’état de l’enneigement, le changement étant déclenché par des hormones.

Comportement et reproduction :

À la différence des autres lièvres, le blanchon a un estomac à toute épreuve, et peu de choses le rebutent, il peut par exemple digérer des écorces d’arbres et sait se purger en avalant des graviers et de la terre.

Il fréquente tous les milieux alpins — bois de pins, aulnaies, crêtes, éboulis, pelouses, entre 1 500 et 3 000 mètres — trouvant dans chacun une pitance à son goût. Il est aussi capable de parcourir rapidement de grandes distances et des dénivelés importants — jusqu’à plus de 1 000 mètres de dénivelé.

En période normale, le lièvre variable est plutôt très discret, jouant plutôt la furtivité. S’il se sent en danger d’être découvert, il va jaillir comme l’éclair avant de disparaître vite au loin.

Bien adapté au froid et aux milieux inhospitaliers, seuls le vent et les tempêtes de neige le contraignent à l’immobilité, et, malgré les dures conditions hivernales, il se reproduit dès le mois de février.

La saison des amours est appelée « bouquinage » ; abandonnant leur grande prudence habituelle, les lièvres se lancent dans des courses effrénées, puis se figent brusquement dans une immobilité de statue avant de repartir aussi subitement, après un instant d’observation des alentours.

La femelle, la hase, peut avoir jusqu’à quatre portées par an de trois ou quatre petits qui viennent au monde couverts de poils, les yeux ouverts et immédiatement autonomes avec la même alimentation que celle des adultes. En moins de deux mois, ils dépassent le kilo.

La reproduction du lièvre variable est importante et il peut à l’occasion se reproduire avec le lièvre d’Europe, cependant les hybrides se révèlent extrêmement vulnérables, ne bénéficiant pas de toutes les adaptations de leur parents à leurs milieux respectifs.

L’espérance de vie des blanchons ne dépasse pas trois ans et la moitié des jeunes ne passent pas l’année. Leurs prédateurs sont les belettes, les fouines, les hermines, les martres et tous les aigles et autres rapaces.

En hiver, ils sont les seuls à courir les territoires enneigés et au final, leur population ne progresse que lentement. La cohabitation avec l’homme se passe assez bien et le blanchon n’hésite pas à chercher des abris dans les chalets d’alpages ou dans les gares de remontées mécaniques.

Le lièvre variable est caecotrophe, c’est-à-dire qu’il produit deux types d’excréments et qu’il mange l’un d’entre-eux.

Alimentation :

Son alimentation hivernale se compose d’écorces, de bourgeons ou de rameaux d’arbustes et d’arbrisseaux.

L’été, il se nourrit surtout de plantes herbacées, en particulier de graminées et de légumineuses.

Tétras lyre

Caractéristique :

Le tétras-lyre est un Galliforme de taille moyenne, au dimorphisme sexuel important. Longueur du corps : coq 50-53 cm, poule 40-41 cm.

Poids : coq 1,1-1,4 kg, poule 0,8-0,95 kg.

Plumage du coq noirâtre à reflets bleus métallique, sous-caudales blanches, bande alaire blanche, queue en lyre, caroncules rouges très développées au printemps. Plumage de la poule brun-gris barré de roux et de noir, queue légèrement échancrée.

La distinction entre jeunes mâles et jeunes femelles est possible à la fin de l’été, après l’apparition des premières plumes noires sur le dos et sur le cou des coqs .

A la différence des perdrix, les tarses emplumés et doigts sont munis en hiver de franges cornées qui favorisent les déplacements sur la neige.

Comportement et reproduction :

Le tétras-lyre est actif principalement en début et en fin de journée. La durée de ces deux phases d’activité est maximale au printemps quand les oiseaux, surtout les coqs, doivent consacrer du temps à la fois pour s’alimenter et pour parader.

En pleine saison de reproduction, les mâles commencent à chanter une demi-heure avant le lever du jour et peuvent demeurer pendant 4 à 5 heures sur l’arène. En hiver, l’activité des oiseaux est très réduite. Ils ne s’alimentent qu’une heure environ, le matin et le soir, passant la nuit et la plus grande partie de la journée sous la neige, pour limiter les déperditions de chaleur.

Certains individus sont sédentaires, occupant un espace vital annuel de 50 à 400 hectares. D’autres oiseaux effectuent une migration saisonnière, se déplaçant en automne et au printemps de 1 à 15 km entre leur zone de reproduction et leur zone d’hivernage.

Dans les Ardennes, les derniers oiseaux sont observés dans des tourbières, des landes marécageuses et des boisements clairs, entre 400 et 600 mètres d’altitude.Dans les Alpes, le tétras-lyre occupe l’étage subalpin, entre 1400 et 2300 mètres. Il fréquente des milieux de transition semi-ouverts où s’imbriquent en mosaïque pelouses, landes, fourrés et boisements clairs.

Dans les Préalpes du Sud (Baronnies, Préalpes de Castellane, de Grasse…), le tétras-lyre est présent en versant nord, dès 700 à 800 mètres d’altitude. Il peut occuper des milieux « atypiques » variés : hêtraies sapinières, hêtraies à if, chênaies pubescentes…

Ses exigences vis-à-vis de l’habitat sont particulièrement marquées en hiver et, pendant la période d’élevage des jeunes. Les nichées recherchent des faciès de végétation qui présentent un bon couvert au sol (de 25 à 50 cm de haut), riches en insectes : pelouses à laîche toujours verte, prairies à dactyle et à fétuque rouge, prairies à géranium et à fenouil des Alpes, landes à éricacées entrecoupées de touffes de graminées et de bouquets d’aulnes, pessières claires ou mélézins à sous-bois de graminées et/ou de géranium et/ou de myrtilles.

En hiver, le tétras-lyre limite au maximum ses déplacements, en sélectionnant des milieux qui satisfont à la fois ses exigences de protection et ses besoins alimentaires : boisements clairs de mélèzes, de bouleaux, de sorbiers des oiseleurs ou de diverses essences de pins (pin à crochets de préférence), le plus souvent exposés au nord (neige poudreuse).

Espèce polygame, l’âge de maturité sexuelle des coqs est de 2 à 3 ans. Par contre, les poules se reproduisent dès l’âge d’un an. En moyenne : la ponte comporte 7,2 œufs, à la fin du mois d’août environ 40 % des poules mènent une nichée de 3,4 jeunes ; soit un indice de reproduction de 1,4 jeunes élevés par poule.

L’espérance de vie peut atteindre 10 ans. Le taux de survie annuel est de 60 à 68 % pour les adultes. Le taux de survie des jeunes entre la mi-août et le mois de mai est de l’ordre de 65 %.

Alimentation :

L’adulte se nourrit essentiellement de végétaux, mais recherche parfois des petits invertébrés.

En hiver, si les strates arbustives et herbacées sont recouvertes par la neige, l’oiseau peut subsister avec un régime alimentaire composé de rameaux de mélèze (Larix decidua) ou d’aiguilles et bourgeons de conifères (pin à crochets Pinus montana, arolle P. cembra, pin sylvestre P. sylvestris, sapin Abies alba).

Il peut assimiler ces aliments ligneux grâce à la transformation de la cellulose par la faune bactérienne dans ses caeca.

En hiver il s’alimente également de bourgeons de rhododendron (Rhododenron ferrugineum), de rameaux de genévrier nain (Juniperus communis ssp. nana) et de myrtille (Vaccinium myrtillus) tant qu’ils sont accessibles.

Au printemps il ajoute à ce régime alimentaire des fleurs et des jeunes aiguilles de mélèze, des pousses et des fleurs de plantes herbacées et quelques fourmis rousses.

En été il préfère les fleurs de composées et de trèfles, les akènes de renoncule (Ranunculus montanus) ou autres fruits secs et les baies, en particulier de myrtille.

En automne, baies et fruits secs sont recherchés.

Lagopède alpin

Le lagopède alpin est un petit galliforme, au dimorphisme sexuel peu marqué. Sa famille, celle des tétraonidés, regroupe les tétras, les gélinottes et les lagopèdes.

Caractéristique :

A peine plus gros qu’une perdrix (340 à 540 g), il est doué d’un mimétisme remarquable grâce aux mues successives de son plumage.

La livrée hivernale, entièrement blanche à l’exception des rectrices noires, et la livrée nuptiale, panachée de fauve, de brun et de noir, lui assurent une parfaite discrétion aux différentes saisons.

Tout le corps de l’oiseau, y compris tarses et narines, est recouvert de plumes, ce qui permet une protection efficace contre le froid.

Comportement et reproduction:

Espèce parfaitement adaptée à la vie en haute montagne, le lagopède alpin est un oiseau qui vit toute l’année dans les régions pierreuses au-delà de la forêt. II fréquente les éboulis, les combes où la neige s’attarde, les pelouses et les landes d’altitude. En France, le lagopède alpin se rencontre dans les Alpes et les Pyrénées au-dessus de la limite supérieure de la forêt, généralement entre 2 000 et 2 900 m d’altitude. Chacun des deux grands massifs héberge une sous-espèce qui lui est propre :

– le lagopède alpin des Alpes, présent de la Haute-Savoie aux Alpes-Maritimes.

– le lagopède alpin des Pyrénées, présent des Pyrénées-Orientales aux Pyrénées-Atlantiques.

Dans les massifs les mieux connus, les densités varient de 0,5 à 4,5 couples pour 100 ha. II est totalement absent des Vosges, du Jura et du Massif central.

La plupart des adultes sont sédentaires, occupant un espace vital annuel de quelques centaines d’hectares. Toutefois, certaines poules effectuent en automne ou en hiver, des déplacements erratiques pouvant atteindre 26 km. En hiver, il se protège du froid en se laissant recouvrir par la neige.

Le lagopède alpin pond 5 à 9 œufs qui éclosent de fin juin à début août.

Alimentation :

Il se nourrit de bourgeons, de feuilles, de jeunes pousses, de baies d’éricacées et d’insectes.

Gélinotte des bois

La gelinotte des bois est un petit galliforme, au dimorphisme sexuel peu marqué. Sa famille, celle des tétraonidés, comprend les tétras, les lagopèdes et les gelinottes.

Une tête un peu huppée et une queue grise assez longue barrée d’une bande noire caractérisent la gelinotte. Son poids (400 g) est voisin de celui d’une perdrix ou d’un lagopède.

L’aire de répartition de la gelinotte des bois a nettement diminué depuis 20 ans, surtout dans le Nord-Est de la France. Modification des pratiques sylvicoles (augmentation des résineux, vieillissement des taillis, conversion des futaies jardinées en futaies régulières, grandes coupes à blanc), l’abandon du pâturage bovin dans les prébois et leur reboisement en épicéa, et peut-être le braconnage sont sans doute à l’origine de cette évolution.

II est aujourd’hui essentiel de ne plus altérer, voire aussi d’entretenir, les milieux où elle s’est maintenue tout en veillant à sa tranquillité, si l’on souhaite préserver cette espèce.

Caractéristique :

Le dessus de son plumage est grisâtre à brun rouge, richement tacheté et barré de noir ou brun. Par sa gorge noire très visible et largement bordée de blanc, le mâle se distingue des femelles aux teintes moins vives et à la gorge blanchâtre.

Comportement et reproduction :

Comme l’indique son nom, la gelinotte des bois est un oiseau des forêts, pourvues d’un sous-bois dense de quelques mètres de hauteur, riches en nourriture et en refuges. Taillis de feuillus à basse altitude, forêts mélangées de hêtres et de sapins plus haut, lisières de fauche et de pâturages, coupes et prairies abandonnées, envahies de noisetiers et d’arbustes à petits fruits et, encore au-delà, forêt claires d’épicéa avec un riche sous-bois, sont autant de milieux recherchés.

La gelinotte apparaît aujourd’hui en France comme une espèce presque exclusivement montagnarde même si elle se rencontre de 200 m d’altitude jusqu’à 1 800 m. Elle préfère cependant les milieux compris entre 600 et 1 600 m. Sur les territoires les mieux connus, la densité varie de 1 à 4 couples pour 100 ha.

Plus de 85 % de l’aire de présence régulière sont répartis entre les Vosges, le Jura et les Alpes. Elle est également présente dans les Ardennes, le nord du Massif central, le Nord-Est de la France, ainsi que dans les Pyrénées avec quelques rares observations depuis 1980. En France, la gelinotte des bois est une espèce présente dans 21 départements ; elle n’est chassée que dans 6 départements des Alpes et du Jura.

Les couples se forment en automne. Au printemps, la femelle gratte un creux dans le sol qu’elle recouvre d’un peu de matériel végétal. Le nid est bien caché, souvent dissimulé par des branches basses. De mi-avril à mai, la femelle pond 7-11 œufs qu’elle couve pendant 25-27 jours. Pendant la couvaison, le mâle garde un contact relâché avec la femelle.

Les jeunes éclosent de manière synchrone et quittent le nid après quelques heures à peine.

La femelle conduit les juvéniles aux places de nourrissage et leur tient chaud durant les premiers jours.

Au bout de quinze jours, les jeunes sont capables de voler ; les deux parents s’occupent dès lors ensemble des jeunes.

A l’âge de 30-40 jours, les juvéniles sont quasi indépendants, mais restent encore jusqu’à l’âge de 80-90 jours avec leurs parents.

Alimentation :

Pousses et bourgeons, feuilles et fleurs, graines, baies et fruits, mais aussi insectes constituent son régime alimentaire.

Grand tétras

Le grand tétras est un gallinacé des forêts de conifères qui ne peut être confondu en raison de sa tête et de son cou massifs, sa queue large qu’il déploie en éventail comme un dindon, ses pattes courtes mais très robustes. Le mâle a un plumage brun-noir avec des reflets verts et violets…

Le grand tétras est principalement menacé par la modification de son habitat et la chasse illégale. À ces problèmes s’ajoutent les dérangements pendant la période de reproduction dus à la création des pistes de ski et aux travaux forestiers.

Caractéristique :

Quelques taches blanches parsèment les plumes de la queue qui sont arrondies. Le bec est blanchâtre et une zone de peau nue rouge cerne le dessus et l’arrière des yeux. Les plumes de la gorge sont hérissées et forment une petite barbe. Une petite tache blanche macule le bord antérieur de l’aile.

Le mâle revêt une livrée brun roussâtre barrée de noir. Une tache roussâtre importante marque la poitrine. La queue roussâtre est assez longue et non échancrée contrairement à celle de la femelle du tétras lyre.

Comportement et reproduction :

Il se perche volontiers dans les arbres, marchant même sur les petites branches. Généralement farouche et prudent, il plus facile à observer au printemps lorsque les mâles paradent.

Les parades nuptiales sont spectaculaires et se déroulent dans un endroit spécifique préparé à cet effet et que l’on nomme généralement « lek » ou « place de chant » en raison des cris bizarres et gutturaux poussés en ce lieu par les mâles.

Son habitat habituel est constitué par la taïga, les forêts de conifères et les forêts mixtes. Il déserte en général les monocultures d’épicéas car il a besoin de clairières avec des myrtilles, des sorbiers et un mélange d’arbres de tous les âges.

Le nid est un creux du sol garni d’herbes et de feuillages. En juin-juillet, la femelle pond de 5 à 9 œufs. Les poussins éclosent après 4 semaines d’incubation ; ils ont le dessous du corps jaune clair, le dos plus foncé, avec du beige, du brun, du noir et rayé de bandes noirâtres.

Le grand tétras s’hybride occasionnellement avec le tétras lyre et même avec le faisan de colchide en limite d’aire de répartition, là où les effectifs sont faibles et les partenaires potentiels rares.

Alimentation :

Le grand tétras a un régime mixte avec une légère prédominance pour les produits végétariens. Il consomme des aiguilles de pins, des bourgeons, des feuilles, des baies mais aussi des fourmis et des coléoptères.

En plus de cela, il absorbe fréquemment des graviers qui facilitent sa digestion, comportement qui est assez courant chez les nombreuses espèces aviaires granivores.

Chamois ou isard

Chamois et isard sont deux formes géographiques, légèrement différentes du point de vue morphologique, de la même espèce. L’isard, ou chamois des Pyrénées, est plus petit et plus gracile que le chamois des Alpes; il est d’une teinte plus fauve en été et moins noire en hiver; ses cornes sont plus fines, moins hautes et plus serrées.

L’un et l’autre ont des mœurs identiques et se chassent de la même manière.

Caractéristique :

Le chamois est un ongulé admirablement constitue pour vivre en montagne : sa taille est modeste (70-85 cm au garrot), sa poitrine large, ses membres robustes. Un mâle fort pèse généralement de 35 a 45 kg, mais on peut en voir qui dépassent 55 kg; la femelle pèse en moyenne 10 kg de moins que le mâle.

Le chamois est armé d’une paire de cornes dont la forme permet de ne le confondre avec aucun autre ruminant. D’une hauteur moyenne de 15 a 18 cm, elles sont noires et se terminent par un crochet recourbe en arrière et a l’apex acéré, tout a fait caractéristique.

Les cornes des mâles sont plus épaisses, plus écartées, avec un crochet plus prononce que celles des femelles. Pendant les mois d’été, le chamois porte une robe d’un beige plus ou moins fauve. Après la mue d’automne, il est d’un noir splendide, avec une fourrure épaisse et de très longs poils au niveau du garrot, les jarres, au «reif» blanc; celles-ci constituent un trophée recherche dans les pays de langue allemande : le «Gamsbart».

Au printemps, une seconde mue fait tomber la livrée hivernale, et la bête perd son élégance : pendant 2 ou 3 mois, son pelage est fripé, décoloré, d’un gris roussâtre. Les 2 sexes, ont, derrière les cornes, 2 glandes qui, au moment du rut, augmentent considérablement de volume, surtout chez les mâles, et fondent en secrétant un sébum odorant; leur fonction est d’ordre génital.

Le chamois de la Chartreuse (Rupicapra r. cartusiana), originaire de ce massif, est une forme de grande taille, aux membres courts, a forte denture, d’un poids élève, aux cornes serrées et aplaties transversalement au niveau de la courbure. Introduit dans les Vosges en 1956, son développement donne toute satisfaction, et sa chasse, très réglementée, y est autorisée dans un but de sélection depuis 1975.

Comportement et reproduction :

Le chamois habite aussi bien les rochers que les forets, et sa répartition en altitude est comprise entre 1500 et 2500 m. Certains sujets, dits «de foret», sont plus trapus que leurs congénères dits «de rocher» ou «de glacier». Toutefois, pendant l’hiver, presque tous se réfugient, a basse altitude, en foret.

Méfiance, agilité, vigueur, telles sont les trois qualités du chamois; elles sont servies par des sens très efficaces, dont l’odorat est de loin le meilleur. Inquiet ou seulement intrigue, le chamois émet par les naseaux un chuintement, appelle a tort sifflement, qui le signale au chasseur, auquel sans cela il échapperait bien des fois.

Le matin et le soir, le chamois broute; il passe le plus clair de la journée couché a l’abri du soleil, qu’il redoute, alors que froid, vent, pluie, neige, orages, brouillard ne l’incommodent point.
Chamois et isards sont des animaux grégaires. Les femelles sont accompagnées de leur dernier-né, parfois aussi de celui de l’année précédente, plus rarement d’un mâle de plus de deux ans. En dehors des périodes de rut, les mâles adultes et les vieux boucs vivent en solitaires, dans un espace vital bien défini.

L’époque du rut se situe en novembre dans les Alpes, un peu plus tôt dans les Pyrénées et les massifs subalpins. Le chamois est polygame. Les mâles adultes se livrent des combats acharnes. Les femelles sont saillies pour la première fois a l’age de 18 a 19 mois. La gestation dure de 160 a 170 jours.

Le 1er juin est la date moyenne des mises bas. La femelle met au monde un petit, rarement des jumeaux. Quelques jours après sa naissance, le chevreau peut suivre sa mère dans le territoire qu’elle lui a choisi. Les femelles stériles sont appelées bréhaignes. Deux erreurs très répandues : d’abord, il n’y a jamais de sentinelle a laquelle est dévolu le rôle de surveiller et de protéger le troupeau; ensuite, jamais une harde n’est conduite par un mâle, fut-il vieux

Alimentation :

Le chamois se nourrit de l’herbe des pâturages et affectionne les gazons épars, qui, dans les Alpes, s’accrochent aux rochers jusqu’à 2700 m. Il a une préférence pour le trèfle des Alpes, improprement appelle «réglisse» dans les Pyrénées.

L’hiver, en forêt, il se contente de plantes sèches, de feuilles de lierre et de ronces, des rameaux de nombreux arbustes, notamment des saules nains; enfin, quand la neige l’empêche de se déplacer, il s’en prend, en dernière ressource, à l’écorce des arbres et aux aiguilles de conifères, qui ne manquent jamais.

Mouflon

Le mouflon, originaire de Corse, a été introduit avec d’abord avec succès dans de nombreuses chasses d’Europe centrale. En France il se trouve maintenant en nombre convenable dans les massifs montagneux tel que les Pyrénées et le massif centrale et généralement sur des hauteur reculées. Résistant mal au chiens courant il ne devrais être chassé uniquement qu’à l’approche.

Caractéristique :

Le Mouflon, ancêtre du mouton domestique, est, malgré un corps assez trapu, d’allure élégante. Les mâles pèsent de 35 à 50 kg et mesurent 75 à 80 centimètres au garrot. Les femelles sont plus légères, 25 à 40 kg. Chez les deux sexes existe un masque facial blanc dont l’étendue varie avec l’âge. Le pelage est court et dense à l’exception du jabot des mâles. Brun Chocolat en hiver, il s’éclaircit en été. En général, une selle blanche apparaît en hiver chez les mâles.

Les cornes poussent sous la forme d’un cornet de kératine brun clair, supporté par le pivot osseux (lui la produit. Chez le mâle, un arrêt de leur croissance marque chaque hiver un sillon ou anneau de croissance. Triangulaires à la base, elles croissent et s’enroulent avec l’âge. Leur croissance est maximale les premières années, jusqu’à 3 ans environ. Elles peuvent atteindre de 0,75 m à 1 m de long. Chez la femelle, la présence de cornes courtes, de 3 à 18 cm, peu recourbées et souvent dissymétriques, n’est pas systématique.

Comportement et reproduction :

Capable d’adapter facilement son régime alimentaire, le mouflon présente une grande aptitude à coloniser des milieux très divers. Il affectionne les moyennes montagnes méridionales. Il recherche les altitudes moyennes, les successions de collines et de grands espaces ouverts, plus ou moins accidentés, peu enneigés en hiver, les sols rocailleux et bien drainés, couverts d’une végétation herbacée ou arbustive. Il utilise les zones boisées pour se protéger de la chaleur et des intempéries et pour se nourrir l’hiver en zones fortement enneigées.

Cette souplesse d’adaptation a facilité la réalisation de nombreuses introductions en Europe.

La maturité sexuelle est souvent atteinte dès l’âge d’un an et demi pour les deux sexes. Le rut dure de 6 à 8 semaines, d’octobre à décembre. II n’y a qu’un rut par an. La compétition entre les mâles, ou béliers, donne lieu à combats spectaculaires, rarement dangereux. La gestation dure approximativement 5 mois. La mise bas a lieu de mars à mai. La femelle, ou mouflonne, n’a qu’un seul agneau qui se tient debout dès la naissance et fait preuve d’une grande vitalité dès les premières heures.

Le mouflon est un animal sociable. En règle générale, en dehors du rut, les mâles adultes et les femelles adultes accompagnées des jeunes vivent séparés au sein de groupes de taille variable suivant les saisons et les populations.

Alimentation :

Son alimentation est très variée. La ration de base est toutefois composée de plantes herbacées, notamment des graminées. La consommation d’autres végétaux (arbustes, arbrisseaux, voire fruits) pallie la faible appétence ou l’inaccessibilité provisoire (enneigement par exemple) des herbacées, ou favorise la diversification qualitative de l’alimentation.

Colin de Virginie

Le colin de Virginie a été introduit en France, il n’est pas présent à l’état naturel. Bien que très peu représenté il figure parmi la liste des espèces chassable.

Caractéristique:

Ce gallinacé appartient à la famille des cailles dont il a la silhouette trapue et possède une taille inférieure à celle d’un tétras. Le mâle présente des parties supérieures rougeâtres-brunes et un ventre pâle et strié. Il affiche également une bande blanche au dessus de l’oeil et une tâche blanche encadrée de noir sur la gorge. Mâle et femelle sont dissemblables. Les parties blanches chez les mâles sont de couleur chamois chez la femelle alors que les parties noires sont rougeâtres-brunes.

Comportement et reproduction :

Le colin de Virginie est très exigeant en matière d’habitat et il fréquente à la fois, pour des raisons diverses, les prairies, les terres cultivées et les zones boisées. On le rencontre colin de virginieprincipalement dans les régions de culture de grains ou de maïs ou sur des fermes abandonnées recouvertes de mauvaises herbes, près de zones broussailleuses. Au début du printemps, les mâles commencent à chanter pour attirer une femelle. Le chant atteint son apogée au début de juin, alors que la nidification se déroule de mai à septembre.

Une fois appariés, les deux partenaires choisissent les sites d’accouplement, et se partagent la construction du nid et la couvaison. Les nids sont des cavités peu profondes en forme de soucoupe dans le sol, et ils sont tapissés de plantes et recouverts d’herbe. Deux ou trois femelles peuvent se partager un nid si les colins sont abondants et le couvert végétal rare. La femelle pond un œuf presque chaque jour pendant une période de 18 à 20 jours si bien que la taille de la couvée atteint en moyenne 11 à 15 œufs dont l’incubation dure 23 ou 24 jours. Dès l’éclosion, les jeunes, couverts de duvet, sont mobiles, suivent leurs parents et s’envolent au bout de six ou sept jours.La mortalité au nid est très importante, ainsi que la mortalité qui intervient dans les deux premières semaines après l’éclosion, période où les conditions atmosphériques rendent les oisillons les plus vulnérables. Cependant, la femelle est capable d’effectuer une couvée de remplacement jusqu’à la réussite ou jusqu’à ce qu’il soit trop tard en saison, de sorte que, près de 75 % des poules produisent des jeunes.

Après la période de nidification, ces oiseaux vivent en bandes pouvant atteindre jusqu’à 25 individus, se serrant les uns contre les autres à la nuit ou par période de temps froid. En cas de danger, il s’éparpillent dans toutes les directions, déroutant ainsi un éventuel prédateur, qui bien souvent n’en attrape aucun.

Alimentation :

Les colins de Virginie ont un régime très varié qui comprend principalement des graines, des fruits, des plantes, des insectes et des araignées. En hiver, il se nourrissent surtout de végétaux : graines de pins, raisin sauvage, mûres, chèvrefeuille, sumac vénéneux, herbes à poux, glands, caroubes, noix, tournesols, chardons, trèfle et la liste n’est pas exhaustive. En été, son alimentation devient franchement organique : coléoptères, sauterelles, criquets, chenilles, araignées, escargots, scolopendres, isopodes, mille-pattes et autres.

Colin de Californie

Le colin de Californie, tout comme celui de Virginie, a été introduit en France, il n’est pas présent à l’état naturel. Bien que très peu représenté il figure parmi la liste des espèces chassable.

Caractéristique :

Ce petit gallinacé a une allure générale de perdrix, portant une plume caractéristique pointée sur le devant de la tête. Le mâle adulte a également la gorge noire bordée de blanc.

colin de californieEn plumage nuptial, le capuchon et la nuque sont écarlates, la reste de la tête et le cou brun terne moucheté. La poitrine est gris bleuté, l’abdomen tapissé de larges écailles bordées de noir avec une large tache circulaire châtain-noir juste au dessus de la zone anale. Les flancs sont brun sombre avec des stries longitudinales blanches. Le dessous de la queue est rose avec des rayures noires. Le dessus du dos, le manteau et les couvertures alaires, sont gris sombre. L’extrémité de la queue est d’un gris bleuté assez similaire à celui de la poitrine. La femelle est assez semblable au mâle dans son ensemble, hormis les exceptions importantes que constituent la gorge noire et la tache abdominale châtain.

Comportement et reproduction :

Le colin de californie est très social et se promène en petits groupes ou en compagnies. Ceux-ci varient en taille, mais il sont généralement constitués de 25 à 40 individus. En Californie, certains rapports signalent des compagnies de plus de 1000 oiseaux. Au printemps, lorsque la saison des amours et la nidification commence, les bandes se désintègrent, les couples se forment, et les mâles, ainsi que les femelles, adoptent un comportement territorial.En effet, après l’accouplement, les colins cherchent un endroit bien dissimulé qu’il défendent contre les intrus et où ils entament le grattage pour la construction du nid. Les groupes familiaux essaient toutefois d’éviter toute forme de confrontation avec les autres jusqu’à ce que les jeunes soient autonomes. Les colins de Californie sont sédentaires et les mouvements de population se font généralement dans un rayon très limité, 30 km au maximum.

La maturité sexuelle est atteinte dès la fin de la première année. La saison de reproduction intervient d’avril à juin . Si la première tentative de nidification n’est pas couronnée de succès, la femelle procède à une seconde ponte de substitution plus tard au cours de l’été. Le nid est construit à même le sol dans une dépression peu profonde que la femelle a produite en grattant. La coupe est garnie d’herbes. La taille de la ponte varie de 12 à 14 œufs. Ces derniers sont de forme ovale, blanc crème, légèrement tachetés de brun-or. L’incubation dure environ 23 jours. La femelle reste seule au nid, mais le mâle se situe dans son environnement immédiat et peut intervenir à la moindre de ses sollicitations. En cas de mort de la femelle, le mâle peut éventuellement assumer les responsabilités de l’incubation. L’éclosion des œufs est synchronisée et les petits sont capables de commencer à courir environ une heure après leur sortie de l’œuf.

Alimentation :

La principale ressource alimentaire des colins de Californie est constituée par les végétaux. Elle consiste principalement en graines et en feuilles larges. Cependant, quand ces aliments sont disponibles, ils consomment également des fruits, des baies et des insectes qui sont particulièrement appréciés pendant la période de reproduction.

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