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A bientot
 

Grive litorne

L’évolution des effectifs de grives litornes est difficile à appréhender tant les conditions météorologiques régissent les déplacements d’automne et d’hiver, et par rapport à des données non disponibles dans de nombreux pays.

L’aire de nidification est en augmentation et la tendance démographique semble être stable. La diminution du nombre de prairies permanentes, très appréciées des grives litornes, pourrait avoir à terme une incidence néfaste sur cette espèce.

En France, l’évolution des populations nicheuses reste stable depuis 1994 et l’aire de reproduction s’étend vers le Sud.

Une extrême vigilance, renforcée par un comportement grégaire, et une capacité d’adaptation remarquable vis-à-vis du froid représentent de formidables atouts pour assurer le maintien des effectifs de grives litornes.

Caractéristique :

La grive litorne fait partie de la famille des turdidés, comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol. C’est la plus colorée des grives. Elle porte un manteau tricolore : tête, arrière du cou et le croupion gris bleu, ailes et dos brun roussâtre, poitrine et flancs roux fauve tachetés de noir et queue pratiquement noire.

De larges taches brun foncé parsèment la tête très bleutée du mâle, alors que chez la femelle, le gris domine et les taches sont plus fines en forme de lances. D’un poids moyen d’environ 100g, la grive litorne est sensiblement de la taille du merle noir. Son cri, un  » Kia-Kia  » ou  » Tia Tia  » selon les régions, très sonore, permet de la reconnaître aisément.

Comportement et reproduction :

Les terrains découverts, essentiellement les prairies, sont les lieux de prédilection de la grive litorne. Elle ne dédaigne pas les haies, les bosquets et les massifs forestiers. Un sol humide a sa préférence.

C’est un oiseau sociable qui niche en colonies, migre et hiverne par petits groupes qui peuvent atteindre parfois plusieurs centaines d’individus. Au sein des colonies la vigilance est de règle et déclenche fréquemment des comportements agressifs collectifs à l’égard des prédateurs.

La grive litorne est surtout abondante en France pendant la migration et l’hivernage. La migration d’automne s’amorce vers la mi-novembre avec des variations plus ou moins précoces ou tardives en fonction des conditions climatiques. Les effectifs augmentent régulièrement jusqu’en janvier. Les déplacements migratoires ont lieu en plein jour. Durant l’hiver, les bandes de litornes sont plus ou moins nomades, fuyant le froid qui les empêche de s’alimenter.

En mars et avril, elles regagnent leurs sites de reproduction nordiques.

Son aire de nidification, comprise essentiellement de la Scandinavie à la Russie, s’étend vers le Sud depuis le début du siècle. En France, les premières nicheuses ont fait leur apparition dans les années 1950 sur les frontières Est du pays. Ce mouvement vers l’Ouest s’est progressivement accentué, et dans les années 1980, la nidification a progressé vers le Nord, la région parisienne, le Massif Central et les Alpes du Sud.

A partir d’avril, les pontes de 5 œufs sont déposées dans des nids d’herbes sèches grossièrement construits à une dizaine de mètres de hauteur. La couvaison dure entre 13-14 jours. Les deux parents élèvent la nichée qui s’envole une quinzaine de jours plus tard. Une seconde ponte a lieu fin mai-début juin.

Alimentation :

En automne et hiver, elle consomme essentiellement des baies et des fruits, d’où une fréquentation assidue des vergers.

Au printemps et en été, son régime alimentaire est presque totalement animal : insectes, araignées, vers et escargots.

Grive mauvis

Appelée siffleuse ou quine dans le sud-est de la France, la grive mauvis appartient à la famille des turdidés comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol.

Les fluctuations des mouvements migratoires de la grive mauvis, soumis essentiellement à la météorologie, peuvent faire croire tour à tour à un accroissement ou à une chute des effectifs.

Après une augmentation sur les territoires de nidification au cours des dernières décennies, on note à l’heure actuelle une certaine stabilité, voire des décroissances locales.

La réalité est cependant difficile à cerner et le maintien d’un habitat optimal à tous les stades du cycle biologique de l’espèce reste le meilleur garant de la bonne santé des populations de grives mauvis.

Caractéristique :

Un large sourcil blanc ou jaunâtre, les flancs et le dessous des ailes de couleur rousse permettent de la différencier aisément des autres grives: draine, musicienne ou litorne. Le mâle et la femelle ont un plumage identique. D’un poids d’environ 65 g, c’est la plus petite des grives européenne

Comportement et reproduction :

La grive mauvis ne niche pas en France. Elle arrive dans notre pays généralement en octobre, en provenance de Scandinavie et de Sibérie. Ses déplacements migratoires sont surtout nocturnes et les tsii… tsii… émis continuellement par les vols en migration permettent de repérer facilement les forts passages.

Les arrivées se prolongent jusqu’au cœur de l’hiver. Espèce commune à cette époque, on l’observe régulièrement en compagnie de grives litorne. Sensible aux conditions climatiques, elle paie un lourd tribut lors des vagues de froid. La grive mauvis est, avec la grive musicienne, une espèce gibier très recherchée en France, en particulier dans la moitié sud.

En période de reproduction (De fin-mai à fin-juillet deux pontes successives composées de 4 à 6 veufs sont déposées dans des nids placés à faible hauteur.), dans le nord de l’Europe, la grive mauvis se plaît en milieu forestier, le plus souvent dans les bouleaux, pins et épicéas.

Elle affectionne plus particulièrement les bords de rivières et les terrains marécageux. Pendant l’hivernage, au sud et à l’ouest de l’Europe, les haies et les bosquets en bordure de prairies et de champs ont sa préférence. Les proies animales forment l’essentiel de sa nourriture: insectes et leurs larves, petits escargots et surtout vers de terre, proie la plus fréquente en été.

Alimentation :

En automne, comme les autres grives, elle profite de l’abondance des baies pour varier son menu.

Merle noir

Le merle noir est un passereau appartenant à la famille des turdidés comme les grives, même si aucune confusion n’est possible. Oiseau migrateur, il est présent dans toute l’Europe, en Afrique du Nord, au Proche-Orient, en Inde et en Chine.

En France, le merle est considéré comme une espèce sédentaire, même si certaines populations de l’est du pays migrent vers le sud de la France pour y passer l’hiver.

De septembre à novembre, des milliers d’oiseaux venus des pays nordiques et d’Europe centrale traversent la France. Certains restent pour hiverner, les autres continuent leur migration vers l’Italie, la péninsule ibérique et l’Afrique du Nord.

Le retour vers les lieux de nidification se fait en février et mars.

Caractéristique :

Il mesure environ 24 cm pour une envergure de 38 cm. Son poids moyen est de 100 g. Le plumage du mâle est noir, son bec et le pourtour des yeux jaune-orangé. La femelle est brune et des taches brun-foncé parsèment sa poitrine brun-roussâtre. Son bec est jaunâtre avec la pointe brune.

Les jeunes ressemblent à la femelle, avec des tonalités plus rousses et un bec marron foncé émaillé de jaune.

Comportement et reproduction :

Espèce à l’origine forestière, le merle noir est présent sur tout le territoire et colonise des milieux très diversifiés en privilégiant les zones humides et ombragées: de la forêt dense aux plaines agricoles en passant par les régions de bocages, les parcs et jardins et les zones montagneuses.

Les couples se forment en février mars et la période de nidification s’étale de mars à fin juillet.

Le mâle marque son territoire en chantant mais c’est la femelle qui choisit le site du nid et qui le construit. Ce dernier, assez volumineux, est composé de brindilles, d’herbes et de feuilles mortes et se situe généralement entre 1 et 3 m dans les arbres ou les buissons, parfois contre ou sur un mur.

La ponte de 3 à 5 neufs est incubée entre 13 et 14 jours. II peut y avoir 2 ou 3 pontes successives, soit dans le même nid, soit dans un autre. Les jeunes sont nourris pendant 3 semaines par les 2 parents avec des insectes, lombrics, larves, chenilles… puis quittent le nid.

La mortalité des petits est très importante (entre 50 et 80 % selon les régions) sous l’effet de la prédation, des maladies, des aléas climatiques et de la chasse.

Alimentation :

Le merle est omnivore avec une préférence pour les proies animales (ver de terre, invertébrés, larves d’insecte, escargot) qu’il trouve en grattant le sol, mais s’accommode également, selon les saisons et les milieux, d’une alimentation végétale.

En automne-hiver, il consomme des baies (aubépine, cornouiller, troène, ronce, lierre …).

Caille des blés

La caille des blés est le seul représentant de la famille de phasianidés à être migratrice.

Elle fréquente la France d’Avril à Novembre. Elle réalise des migrations bien souvent intercontinentales et, de ce fait, est exposée à de lourdes pertes

Caractéristique :

La caille est le plus petit phasianidé européen, son poids varie entre 80 et 125 g chez l’adulte. Sa masse pondérale varie en fonction des principales phases d’activité de l’oiseau (périodes de reproduction, différentes phases migratoires).

Sa coloration est majoritairement marron avec énormément de nuances qui contribuent à rendre l’oiseau très mimétique avec son milieu.

Comportement et reproduction :

Les cailles qui fréquentent notre région appartiennent au couloir migratoire qui traverse l’Espagne. Elles évoluent entre la Scandinavie et l’Afrique du nord.

Le biotope préférentiel de la caille des blés est constitué par des vastes espaces ouverts enherbés ou de terres cultivées dont l’assolement est composé majoritairement de céréales à paille.

La caille est également présente en montagne où on la rencontre en période de reproduction jusqu’à une altitude de 2500 m.

Tous les cas de figure ont été signalés chez cet oiseau, de la monogamie à la polygamie ou polyandrie. Il semblerait que le principal facteur qui expliquerait cette forte variation, sont la densité d’oiseaux sur les sites de reproduction.

C’est un oiseau dont la maturité sexuelle est très précoce (6 mois). Cette faculté lui permet de reproduire dès la première année. Chez l’adulte on considère que deux portées sont réalisables, l’une sur les territoires où l’oiseau a hiverné (le plus souvent en Afrique du Nord), l’autre en Europe, après avoir effectué une migration intermédiaire.

Les cailles arrivent dans nos contrées entre le mois de mai et le mois de juillet. Elles pondent en moyenne 10 œufs qu’elles couvent 17 jours.

Alimentation :

La caille s’alimente surtout de végétaux (graines et plantes sauvages, céréales cultivées). Toutefois, en période de reproduction elle recherche une alimentation animale nécessaire pour couvrir ses besoins énergétiques importants.

Alouette des champs

L’alouette des champs est un petit passereau qui appartient à la famille des alaudidés. Oiseau migrateur, son aire de répartition est vaste : Eurasie et Australie, Nouvelle-Zélande, Vancouver, Alaska, Hawaï où elle a été introduite.

L’alouette des champs est chassée sur l’ensemble du territoire à tir, devant soi ou au poste fixe.

Dans les départements du Sud-Ouest, elle fait l’objet de chasses traditionnelles au filet (pante) et aux matoles.

Caractéristique :

Elle mesure environ 20 cm pour une envergure de 30 à 36 cm. Le poids varie de 26 à 43 g pour les femelles et de 34 à 50 g pour les mâles. Son plumage chamarré à dominante brune est identique aux deux sexes. Sa queue assez longue, aux plumes extérieures blanches la distingue, en plus de son chant, des autres représentants de la famille des alaudidés comme le cochevis huppé ou l’alouette lulu.

D’origine steppique, l’alouette des champs affectionne les milieux ouverts et à la végétation basse comme les plaines agricoles, les dunes et marais littoraux, les landes et les pelouses d’altitude.

Dès le mois de mars, les mâles font entendre leur chant territorial, notamment entre l’aube et la fin de la matinée. La saison de nidification s’étend de mi-­avril à fin juillet au cours de laquelle 1 à 3 couvées sont réalisées. Chaque ponte compte entre 3 et 5 œufs, blanchâtres et tachetés de roux, déposés dans un nid d’herbes sèches et de racines situé à même le sol.

L’incubation dure 11 jours et les poussins séjournent au nid une dizaine de jours. Après avoir quitté le nid, les jeunes sont nourris par les deux parents pendant environ 5 jours.

Passé ce délai, le mâle prend seul à sa charge l’apport de nourriture pendant encore 5 jours, tandis que la femelle construit un nouveau nid. Les jeunes deviennent autonomes vers 25 jours.

Le pourcentage de survie des couvées, influencé par la prédation (belette, chien, renard, chat, corneille, rapace…) et les pratiques culturales (fauchage et broyage). est estimé à environ 25 %.

Alimentation :

Son régime alimentaire est essentiellement végétal en automne-hiver : graines, jeunes pousses de céréales ou de colza, feuilles de betteraves. Pendant la période de reproduction, insectes, larves, lombrics et petits mollusques assurent l’alimentation des adultes et des poussins.

Migration et hivernage :

Sa présence toute l’année en France, ne doit pas faire oublier son caractère migrateur. Ce statut diffère cependant selon la latitude : totalement migratrice dans le nord et l’est de l’Europe, erratique au sud.

La migration post-nuptiale se déroule de la fin septembre à la mi-novembre. La France constitue une zone d’hivernage pour les oiseaux venant de Scandinavie, Finlande et Europe centrale qui viennent s’ajouter aux effectifs sédentaires. Durant l’hiver, les oiseaux recherchent les chaumes et semis de céréales, les champs de betteraves ou de colza qui leur apportent une nourriture abondante. Ces populations migratrices repartent vers fin février-début mars pour nicher dans leur pays d’origine.

L’alouette des champs migre principalement la nuit, réservant le jour à la recherche de la nourriture et au repos.

Chevreuil

Le chevreuil vit en sédentaire dans la plupart des forets de France.

Le chevreuil, qui se contente de peu, se trouve aussi bien dans les boqueteaux de plaine que dans les grandes forets, dont il affectionne les lisières, et en montagne, jusqu’a 1 500 m. Depuis plusieurs années, le plan de chasse, malgré ses imperfections et l’indiscipline des chasseurs, laisse entrevoir une nette progression du nombre de ces petits cervidés. Le chevreuil est chasse a courre, aux chiens courants, en battue; l’approche procure les plus belles émotions, le vieux chevreuil étant aussi rusé que méfiant.
L’équilibre naturel des sexes est a rechercher afin d’obtenir des animaux forts et sains portant de beaux trophées. L’animal étant polygame, comme tous les cervidés, on peut rompre la proportion en, faveur des chevrettes, mais on perd alors en qualité ce que l’on gagne en nombre.

Caractéristique:

Le chevreuil pèse 15 a 25 kg et peut me me atteindre 30 kg; Il mesure environ 70cm au garrot. Le male est appelé brocard, la femelle chevrette et le faon chevrillard, a partir de 6 mois.

Le pelage, roux vif en été, devient gris ­marron en hiver, une épaisse toison de poils creux assurant une protection efficace contre les grands froids. En toutes saisons, le chevreuil porte une tache claire, presque blanche, à sa partie postérieure, qu’on nomme roze au miroir. Le terme de serviette, souvent employé à tort, est réserve à la tache jaunâtre que les vieux animaux portent souvent sous la gorge.

Le chevreuil a l’ouie et l’odorat très fins; sa vue est bonne, mais elle n’a pas l’acuité sélective du cerf. Très sensible aux maladies parasitaires, la strongylose pulmonaire en particulier, l’animal peut vivre environ 12 ans. Les bois ne donnent que peu d’indications sur l’age de l’animal. Seule l’étude des dents de la mâchoire inférieure peut en donner une idée précise. Les crochets, très rares, sont un trophée précieux.

Comportement et reproduction:

Léger et gracieux, le chevreuil vit en petits groupes familiaux, mais la fidélité du couple est une légende. Le brocard, dangereux et sournois avec les siens, s’impose aux chevrettes par la force et, au moment du rut, Il court de l’une à l’autre, s’il peut évincer ses rivaux. Il marque son territoire en se frottant aux branches et ne tolère sur celui-ci aucun congénère mâle..

chevreuil

Le rut a lieu de la fin de juillet au début d’août. En mai, la chevrette, après une gestation de 9 mois, met bas 1 ou plus souvent 2 faons rayes de blanc.

Le chevreuil est très expressif pendant le rut, voir violent. Notons aussi le phénomène d’ovo–implantation différée chez la chevrette. Elle portera de 280 à 300 jours

Alimentation

Exigeant en ce qui concerne sa nourriture, le chevreuil sort au gagnage le soir, peu avant la tombée de la nuit. Ses dégâts dans les prés et les cultures sont relativement peu important, du fait qu’il absorbe souvent de petit quantité et se nourrit bien souvent seul, au contraire de certains animaux qui peuvent dévasté en harde certains coin. Il se nourrit de feuilles et de bourgeons dans les taillis, de fruits sauvages, glands et faines en automne, de feuilles de ronces et de framboisiers, de gui et de lierre en hiver.

Les bois du chevreuil

Aux environs de son 7ème mois, le chevrillard mâle laisse apparaître sa 1ère tête, 2 pivots osseux qui seront la base, sans meules, des 2 dagues qu’il portera a un an. Le processus annuel de la mue est identique a celui du cerf, mais se produit à des saisons différentes. Les brocards perdent leurs bois en octobre-novembre, refont leurs têtes en hiver, pour «toucher au bois» des la fin de mars. Les vieux animaux muent avant les jeunes.
Le brocard cause quelques dommages aux jeunes arbres en y frottant ses bois pour frayer au printemps et, ensuite, pour marquer son territoire.

Daguet a un an, le brocard fait sa 2ème tête, quatre ou six-cors, avec une petite meule; ensuite, avec l’age, la meule épaissit, les perlures sont plus abondantes, mais le nombre des pointes n’augmente plus. La tête classique porte six cors et atteint son plein développement a 5 et 6 ans. Les têtes bizardes (les bois présentent des anomalies) sont fréquentes et l’on trouve les formes les plus variées. Comme pour le cerf, le développement du trophée dépend de la force de l’animal et de la richesse de son territoire.

Daim

Le daim ne se trouve guère en liberté à part dans certains coin d’Alsace, mais il est abondant dans de nombreux pares et réserves. Il arrive parfois que certains individu s’échappe et arrive se reproduise plutôt bien. On chasse le daim a l’approche ou en battue. Il porte mieux la balle que le cerf et il fait preuve d’une résistance extraordinaire. L’équilibre naturel des sexes est a rechercher comme pour toutes les espèces de cervidés, et cela au détriment du nombre. Favorisant la qualité du cheptel, le respect de cet équilibre permet au chasseur de se procurer des trophées dont la quête apporte de belles émotions

Caractéristique:

Le daim peut peser jusqu’à 100 kg pour le mâle et 55 kg pour la femelle; sa taille au garrot est d’environ 85 cm. Trapu et arrondi, il a un pelage d’été roux fauve aux taches blanches, avec un disque caudal blanc encadré de noir (on l’appelle miroir). En hiver, le daim se revêt de gris-marron. L’ouie et l’odorat de cet animal sont complétés par une vue exceptionnelle.

Comportement et reproduction:

Le daim a des moeurs voisines de celles du cerf. Les mâles vivent ensemble en dehors de la période du rut, perdent leurs bois début mai, refont leurs têtes en un peu plus de 3 mois et frayent en août.

Dans de bonnes conditions, le daim, daguet à sa 1 ère tête, a une petite palette des sa 2e tête. Cette palette se développe au cours des mues suivantes et, vers 6 ou 7 ans, le mâle possède un trophée enviable. Au moment du brame, vers le 15 octobre, le daim pousse un cri rauque. Les grands mâles se livrent de violents combats pour la possession des hardes de femelles (daine).

Alimentation

Les daims se nourrissent de pousses et de feuilles, et broutent beaucoup dans les prés. lis aiment particulièrement les fruits de la foret, glands et châtaignes. L’hiver, ils se contentent de ronces, de lierre, de gui, de graminées sèches et de genets.

Cerf sika

Le cerf sika est originaire de l’Est de l’Asie, c’est un animal sacré pour les Japonais. Il a été introduit il y a une centaine d’années en France et ailleurs en Europe. Il peut vivre pendant 15 à 20ans. Il s’agit d’une espèce invasive, présente en très faible quantités.

Caractéristique :

Les mâles, ou cerfs pèsent jusqu’à 80kg à l’âge adulte, et mesurent de 75 à 100cm au garrot. Les biches, elles, n’atteignent pas plus de 50kg et mesurent rarement plus de 70cm au garrot. On reconnaît facilement le sika, en été, sa robe est brun noisette lustrée tachetée de blanc. Il a également des poils plus clairs au niveau de l’arcade sourcilière, cela lui donne un air renfrogné! L’hiver ses poils sont beaucoup plus sombre et prennent une teinte brune très foncée sans taches. Les cerfs sika ont aussi une caractéristique propre, c’est leur « miroir » fessier. C’est une zone blanche au niveau de la croupe, entourée de noir. Leur queue est également blanche cernée d’une ligne plus sombre.

Comportement et reproduction :

Le brame a lieu de fin septembre à début novembre. Les mâles émettent un long sifflement très aigu qu’ils répètent trois fois. Ils se battent souvent pour garder leur statut de dominant et ainsi pouvoir se reproduire avec les biches. La gestation est de 7 mois et les biches n’auront qu’un seul faon par an, qui naîtra donc entre mai et juin. Les faons sont sevrés au bout de 6 mois mais avant cela ils restent très prudent et sont souvent cachés dans les hautes herbes pendant que leurs mères pâturent plus loin. Ainsi en cas de danger, les prédateurs suivent les cerfs et biches en fuite et les jeunes faons sont épargnés. Pour avertir du danger les cerfs poussent un cri aigu et bref, ils gonflent également leur « miroir » fessier et s’enfuient en faisant de petits bonds rapides.

Alimentation :

Les cerfs sika sont des herbivores ruminants. Ils se nourrissent d’herbe mais aussi de lichens et champignons, jeunes pousses, feuilles, plantes, fruits et en hiver quand la nourriture est plus difficile a trouver ils mangent aussi les écorces d’arbres.

Les bois du cerf sika :

Les cerfs sika portent des bois qu’ils perdent ensuite entre février et mai. Ces bois poussent progressivement en grandissant chaque année. On peut ainsi connaître l’âge d’un mâle grâce au nombre de « cors » ou « andouillers » qu’ils a, cependant ils ont rarement plus de 10 cors.

Perdrix grise

La perdrix est le gibier a plume le plus commun et le plus chasse en France. Deux espèces principales se partagent notre territoire : la perdrix grise, au nord de la Loire, et la perdrix rouge, au sud. Bien entendu, la démarcation n’est pas absolue : on trouve des perdrix rouges au nord du fleuve et des perdrix grises au sud; le nombre des unes et des autres diminue au fur et a mesure que l’on s’éloigne de la Loire.

La perdrix grise est l’espèce la plus répandue. C’est, par excellence, l’oiseau de chasse des grandes plaines (Beauce, Brie), ou elle recherche les champs de céréales et vit de façon sédentaire. Mais on trouve également ses remises dans les boqueteaux, les buis­sons et les vignes.

Caractéristique :

Les oiseaux des 2 sexes se ressemblent. Les parties supérieures du corps sont gris roussâtre avec des rayures transversales brunes et noires. Les scapulaires et les susalaires du coq pressentent un trait longitudinal blanchâtre. Chez la poule, ces plumes portent des barres transversales jaunâtres (croix de lorraine).

En général, la tête du coq est assez carrée, avec les joues rouge-brun très prononce, des bandes blanches sur le front et les joues, ainsi que des pointillés blancs sur le dessus de la tête; la partie inférieure du corps peut être de couleur plus claire ou présenter des plumes rousses formant un fer a cheval plus ou moins accentue, mais ce fer a cheval brun-marron, au centre de l’abdomen, n’est pas l’apanage exclusif du coq. Le bec et les pattes sont de couleur cendre bleuâtre

Comportement et reproduction :

La perdrix grise est sociable et vit en compagnie près du lieu ou elle est née. Elle va au gagnage des le matin et vers le soir, et se repose pendant la journée. Tous les individus d’une même compagnie se rassemblent le soir, a l’appel des perdrix âges, qui émettent des cris bien connus des chasseurs. Par temps sec et lorsque le soleil luit, les perdrix se réunissent dans les cultures vertes et dans les haies. Les petits bouquets d’arbres et les bordures des bois sont également des remises recherchées. Lorsqu’elles sont pourchassées, elles peuvent très bien regagner les labours, ou elles se tapissent entre les mottes.

Par temps humide, les perdrix se tiennent dans les chaumes, en terrain découvert; par pluie forte, dans les haies.

En hiver, elles se mettent a l’abri du froid dans les sillons, les fosses secs, les dépressions du sol. Plus il fait froid, plus elles se serrent les unes contre les autres.

En automne, les compagnies sont formées du couple et des jeunes de l’année (perdreaux).

En hiver, la recherche de la nourriture quotidienne est leur préoccupation essentielle; c’est l’époque ou, par suite du jeune, les perdrix sont le plus faibles; les bêtes de rapine font alors d’importants dégâts dans leurs rangs, et le nombre des individus par compagnie diminue beaucoup. Des le début de l’année, les compagnies se disloquent, puis l’époque de la pariade commence. Les coqs, qui sont monogames, se battent furieusement entre eux pour la conquête des poules. En effet, les mâles sont toujours plus nombreux que les femelles; certains

Alimentation :

Les jeunes poussins se nourrissent principalement d’insectes de diverses espèces jusqu’à l’âge de deux à trois semaines. Plus tard, et lorsqu’elles sont adultes, les perdrix grises consomment essentiellement des végétaux que ce soit des feuilles ou des graines de plantes cultivées ou non, selon leur disponibilité. Il n’existe pas de préférences alimentaires bien établies.

Perdrix rouge

La perdrix est le gibier a plume le plus commun et le plus chasse en France. Deux espèces principales se partagent notre territoire : la perdrix grise, au nord de la Loire, et la perdrix rouge, au sud. Bien entendu, la démarcation n’est pas absolue : on trouve des perdrix rouges au nord du fleuve et des perdrix grises au sud; le nombre des unes et des autres diminue au fur et a mesure que l’on s’éloigne de la Loire.

De taille supérieure à la perdrix grise, elle cohabite avec cette dernière dans certaines régions. On la trouve au sud de la Loire, mais aussi en Bretagne, dans le Perche, le Vendômois et le Gâtinais.

Caractéristique :

Les 2 sexes ont un très beau plumage. Les plumes des flancs présentent une seule bande noie, au lieu de 2 chez la perdrix bartavelle. Le devant et le dessus de la tête sont gris-brun. Un demi-collier noir descend des yeux sous le cou. La gorge est blanche. La poitrine est gris cendré. Le do, le dessus de la queue et les ailes sont gris-brun. Le bec et les pattes sont rouges. Le mâle est un peu plus gros que la femelle, et ses couleurs sont plus vives. Chez le coq, les pattes sont munies d’un ergot qui, normalement, n’existe pas chez la poule; cependant, parfois, celle-ci présente une protubérance aux pattes.

Comportement et reproduction :

La perdrix rouge aime les endroits pierreux et secs. On la trouve en plaine, à la lisière des bois, dans les clairières, où elle se cache parmi les broussailles. Comme la perdrix grise, elle vit en compagnies. Levée en plaine ou en terrain découvert, elle gagne le plus rapidement possible des remises boisées, où il lui arrive de se percher. Si l’on relève la compagnie, les individus s’égaille et ne partent qu’isolément. La perdrix rouge recherche des endroits broussailleux pour dissimuler son nid. A L’époque des amours, elle vit par couple, comme la perdrix grise.

Alimentation :

Les jeunes poussins se nourrissent principalement d’insectes de diverses espèces jusqu’à l’âge de deux à trois semaines. Plus tard, et lorsqu’elles sont adultes, les perdrix rouges consomment essentiellement des végétaux que ce soit des feuilles ou des graines de plantes cultivées ou non, selon leur disponibilité. II n’existe pas de préférences alimentaires bien établies.

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