Depuis la semaine dernière, les associations de chasseurs et les Fédérations enchaînent les déclarations suite à l’annonce du ministère de la Transition écologique de lancer des moratoires sur plusieurs espèces de migrateurs. Si pour le moment, il faudra attendre le 26 juin prochain pour savoir si ces moratoires seront vraiment mis sur la table par Agnès Pannier-Runacher, les chasseurs se préparent déjà à répondre à cette attaque.
L’ANCGE monte au créneau.
Dès l’annonce de la mise en place de potentiels moratoires sur plusieurs espèces dont plusieurs gibiers d’eau, les responsables d’associations se sont immédiatement mis au travail.
Les communiqués de presse se sont succédé et tous utilisent plus ou moins les mêmes éléments de langage.
En même temps que la FNC, l’ANCGE a publié un communiqué de presse qui ne laisse pas de place aux doutes :
« La chasse du gibier d’eau attaquée sans fondement scientifique : nous disons NON! ».
L’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau revient sur les éléments que le ministère essaie de mettre en place et rappelle à quel point la situation est purement politique puisqu’elle ne résulte pas d’une quelconque décision scientifique prise par la Commission Européenne qui travaille encore le sujet.
Pour preuve, le lagopède alpin fait partie de la liste des gibiers concernés par les moratoires alors que ce dernier « n’est même pas migrateur ».
« Préparez-vous à vous mobiliser ».
De nombreux chasseurs ont rapidement demandé comment les choses allaient se dérouler pour se mettre en ordre de bataille et si nécessaire, organiser des manifestations. Dans son communiqué de presse l’ANCGE affirme qu’elle défendra sa position coûte que coûte :
« Nous apportons notre soutien plein et entier à toute mobilisation pacifique des chasseurs contre ces propositions injustes. La colère du terrain est légitime, et nous appelons l’ensemble des fédérations, associations et chasseurs à l’unité et à la vigilance, pour que cette offensive idéologique ne passe pas.
Notre association se tient prête à défendre devant toutes les instances cette passion, cette culture et ce savoir-faire, ancrés dans les territoires et respectueux des équilibres naturels. Nous ne nous tairons pas. Préparez-vous à vous mobiliser. «