Après l’incroyable polémique lancée autour de Luc Alphand, quelques jours plus tard, c’était au tour de Pascal Olmeta de subir la folie des antis-tout. L’ancien footballeur ne se laisse pas désarçonné et fait usage de son droit de réponse.
L’ancien gardien de but de l’OM subit depuis quelques jours les foudres verdĂ¢tres au sujet d’une chasse Ă l’élĂ©phant rĂ©alisĂ©e il y a plus de 5 ans. Dans le Huffington Post, qui n’a pas mĂ¢chĂ© ses mots Ă l’encontre de Pascal Olmeta, celui-ci a publiĂ© aujourd’hui le droit de rĂ©ponse du passionnĂ© :
« En dĂ©cembre 2011, afin de pallier les dommages causĂ©s par la surpopulation d’Ă©lĂ©phants au Zimbabwe, Pascal Olmeta a participĂ© Ă une chasse lĂ©gale et encadrĂ©e par le parc organisateur.
NĂ© dans une famille de chasseurs, Pascal Olmeta ne s’est jamais cachĂ© de pratiquer la chasse. Il a d’ailleurs de nombreuses fois rĂ©pondu Ă des interviews et fait la couverture de supports spĂ©cialisĂ©s.
En 2011, Pascal Olmeta se rend au Zimbabwe afin de participer Ă une chasse annuelle Ă l’Ă©lĂ©phant qui est non seulement lĂ©gale, mais qui a pour but de pallier les risques causĂ©s par la surpopulation d’Ă©lĂ©phants sur le territoire.
Le problème de surpopulation des Ă©lĂ©phants au Zimbabwe est un rĂ©el enjeu pour le pays. Les Ă©lĂ©phants, en surnombre, provoquent des dĂ©gĂ¢ts irrĂ©parables pour les habitations. Ils sont aussi Ă l’origine de nombreux morts au sein des populations locales.
Au total, plus de 17.000 Ă©lĂ©phants sont prĂ©sents sur le territoire zimbabwĂ©en, un nombre bien trop important pour la superficie disponible d’accueil.
Pour cette raison, le Zimbabwe organise chaque annĂ©e une chasse lĂ©gale et encadrĂ©e afin de rĂ©pondre au besoin de rĂ©gulation de l’espèce. Les animaux concernĂ©s sont choisis au prĂ©alable par les autoritĂ©s. Et seuls les animaux les plus Ă¢gĂ©s et causant le plus de dommages auprès des populations locales sont chassĂ©s.
Le seul but de la chasse Ă laquelle Pascal Olmeta a participĂ© en 2011, et qui s’est dĂ©roulĂ©e dans la rĂ©gion de Tuli, dans un territoire de 40.000 hectares aux confins du Zimbabwe et du Botswana, Ă©tait de participer Ă la pĂ©rennitĂ© de l’espèce, en maintenant un indispensable Ă©quilibre entre les sexes, et les tranches d’Ă¢ge.
Le parc national organisateur avait autorisé la chasse de cet animal, qui menaçait les villages et les habitants alentours.
Les défenses ont été remises au parc national et la viande a été distribuée aux villageois.
Par ailleurs, le Zimbabwe souscrit au principe de l’utilisation raisonnĂ©e de ses ressources naturelles. Ce qui signifie que tous les revenus tirĂ©s de la chasse sont utilisĂ©s pour contribuer Ă l’amĂ©lioration des conditions de vie des populations locales vivant avec la faune ou Ă proximitĂ© des aires protĂ©gĂ©es, et pour soutenir les programmes de conservation.
Pascal Olmeta rappelle qu’il est engagĂ© depuis de nombreuses annĂ©es dans des causes philanthropiques. Il a d’ailleurs créé sa propre association « Un sourire, un espoir pour la vie ». A laquelle il a toujours reversĂ© l’intĂ©gralitĂ© des sommes qu’il a pu toucher via, notamment, ses partenariats avec des marques de chasse. »