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Deux-Sèvres : « 40 à 50% des perdrix grises sont mangées dans les 15 premiers jours »

perdrix grises

C’est en partenariat avec le CNRS que les chasseurs du GIC Courance et Mignon dans les Deux-Sèvres suivent avec une grand précision l’évolution de la perdrix grise sur leur territoire. Pour cela, ils ont équipé quelques individus d’une balise GPS qui leur permet de suivre les oiseaux à la trace.


Une opération de suivi de grande envergure.

Le GIC de Courance et Mignon rassemble les 5 ACCA de la Rochénard, de Vallans, de Val-du-Mignon, d’Epannes et de La Foye-Monjault. Ce rassemblement a permis la mise en place d’un programme de suivi de la perdrix grise sur tous les territoires et d’harmoniser les actions d’aménagement du territoire comme du repeuplement.

Sur près de 6500 hectares, ce sont 2600 perdrix grises qui ont pu être baguées. Ce suivi a permis la création d’une banque de données qui représente une base solide pour une étude de cette envergure. Menée en partenariat avec le CNRS, la Fédération des chasseurs des Deux-Sèvres espère obtenir des résultats concrets de cette opération qui devrait permettre d’en apprendre plus sur les différents paramètres à prendre en compte pour un repeuplement efficace de la perdrix grise sur leurs territoires.


Les chasseurs ne sont pas les seuls à être mis à contribution dans ce projet. Les propriétaires terriens, les agriculteurs et bien d’autres acteurs ont été contactés pour établir des conventions sur 10 ans afin d’offrir un environnement des plus favorables à l’établissement des perdrix grises sur les parcelles du GIC.

Une convention a même été signée avec RTE (responsable du Réseau de Transport d’Électricité) pour que des plantations appréciées des perdrix grises soient semées sous les pylônes de lignes à haute tension présentes sur le territoire.

Les chasseurs ont également mis à disposition 300 agrainoirs et autant de points d’eau sur leur territoire pour faciliter le développement de la perdrix grise. Des équipements qui profitent donc à l’oiseau étudié mais aussi au reste du petit gibier comme à toute la petite faune.

Des perdrix ont été équipées de balises GPS.

Pour assurer un suivi plus précis des perdrix grises, la Fédération des chasseurs a créé un poste sous le régime du service civique qui travaille en relation étroite avec le CNRS de Chizé pour remonter les informations récoltées auprès du GIC et conseiller au mieux les chasseurs dans leurs actions.


Le CNRS a quant à lui équipé une vingtaine de perdrix grises de balises GPS pour observer leurs déplacements et comprendre le cycle de vie de l’oiseau. Ces balises, d’une valeur de 1000 euros chacune, sont fixées sur le dos des perdrix et renvoient les données récoltées une fois toutes les 24h.

En cas d’inactivité prolongée, cela signifie souvent que l’oiseau est mort. Les balises sont alors récupérées pour être affectées à d’autres perdrix.

Les agents missionnés par la Fédération et interrogés par les journalistes de Ouest-France sont unanimes :

« On se rend compte que lorsqu’on lâche, 40 à 50 % des perdrix sont mangées dans les 15 premiers jours ».


Les prédateurs les plus en vue lorsqu’une perdrix est prédatée sont souvent les chats, les rapaces et les renards.

Cette étude qui dure depuis plusieurs mois va encore délivrer un grand nombre d’informations qui devraient permettre de mieux identifier les besoins et les points bloquants à prendre en compte lors d’une telle opération qui vise à recréer une population sauvage de perdrix grise sur un territoire.

Il y a donc encore beaucoup de travail mais les premières couvées sauvages aperçues sur le terrain démontrent que les choses avancent dans la bonne direction.

34 réflexions sur « Deux-Sèvres : « 40 à 50% des perdrix grises sont mangées dans les 15 premiers jours » »

  1. Il est tout à fait normal que des animaux domestiques ne sont pas nombreux à survivre.
    …même si ils continuent d’être nourris artificiellement.

  2. C’est désespérant !
    Une dame relativement âgée (73 ans) s’est installée depuis peu, près de chez moi, à la campagne. Elle héberge à ce jour 9 chats et dernièrement la famille chat s’est agrandie avec 5 nouveaux « ventres », des chatons arrivés avec la mère, comme un cheveu sur la soupe. Total 14 chats : ils sont partout, sans collier, sans identification alors qu’ils devraient être gardés à l’intérieur par la propriétaire. En ville, ils ne divaguent pas, sinon direction la fourrière et un PV ! Mon jardin est plein de « pisse » et les parterres sont ravagés. Plus grave, tous les nids de merles et de passereaux ont été détruits. On voit ces chats jusqu’à 900 mètres des maisons. Il faut stériliser ces prédateurs et mettre un PV au propriétaire ou faire comme les Australiens, les éradiquer complètement. Pas étonnant qu’il n’y ait plus une seule perdrix ! Avec les renards qui mangent aussi les oiseaux, c’est le bouquet !

  3. Je lis ce commentaire : « Et oui, les buses, renards et autres petits prédateurs mangent des perdrix (…) Mais ça reste une partie minoritaire de leur régime, constitué de micromammifères ! Sinon, comment survivraient-ils en étant aussi nombreux lorsque, comme vous le dites, le petit gibier est quasi éliminé à cause d’eux ». Analyse à revoir !
    Oui, le renard se nourrit de mulots, de petits mammifères et même d’escargots quand il n’a rien de meilleur à se mettre sous la dent. Les perdrix, faisans et lièvres (surtout les jeunes de l’année et les nichées) sont une opportunité que le renard ne rate pas et qui lui fait délaisser le garde-manger « habituel » pour cette nourriture bienvenue . C’est un opportuniste, comme dans les rues de Londres où il s’est adapté !
    Moi, quand j’ai vidé mon garde-manger « habituel » et que je n’ai plus un sou en fin de mois pour le remplir, je serre la ceinture parce que je ne vais pas taper chez le voisin. N’est pas OPPORTUNISTE qui veut et qui peut, comme le renard et autres prédateurs.

  4. En Suisse,dans le canton de Genève la chasse est interdite depuis des décennies,n ont proliféré que les prédateurs (chats sauvages,renards)et le grand gibier la perdrix a disparue.cqfd.a côté de chez moi un étang communal ,en réserve,les chasseurs ont mis des canards,mis des nichoirs sur un îlot,tous les canetons sont predates en quelques jours par les corbeaux,les milans,les buses quand au poisson, malgré des lâchers ils sont mangés par les cormorans l hiver.merci a monsieur bougrain Dubourg qui est a l origine de leur protection.decore de légion d honneur,aucun bon sens.

  5. Bonsoir M Quantique, votre approche est très réductive. Même si les insecticides ont eu un très grand effet sur les insectes, depuis 30 ans les molécules ont été très contrôlées.
    Si vous regardez les pare-brise et les pare-chocs des voiture et camions , vous comprendrez aisément qu’ils ont un effet bien plus important sur les insectes car c’est tous les jours de l’année.
    Il est faux de dire sur les insecticides dont la cause de tout comme le disent les écologistes : un exemple dans la région du Brionnais, il y’a plus 25 communes soit 100 000 hectares où aucune culture à part du pâturage naturel , aucun engrais aucun insecticide ou fongicide depuis toujours et pourtant il n’y a pas plus de hérisson qu’ailleurs car se sont les voitures qui les tuent . Idem pour les lapins, lièvre perdrix , ces animaux ont disparu à cause des chats renards corbeaux buses etc etc. Dans cette région de bocage les haies servent de clôture et il y en a donc partout. Ce qui n’est pas le cas partout. Jean Christophe

  6. Non, je ne suis pas un « grand connaisseur » et je maintiens que les Verts sont incompétents. Je suis une personne de terrain qui n’a pas le cul sur une chaise et je n’ai pas la prétention d’expliquer aux ruraux (dont je suis) les comportements à adopter. Chez moi, pas d’agriculture, pas de pesticides, pas de haies détruites, pas de forêts anéanties ou de nature polluée et souillée par des éoliennes industrielles, contre lesquelles d’ailleurs la population s’est révoltée. Rien de tout cela et pourtant la perdrix qui se portait à merveille est en voie de disparition. L’entretien du milieu est fondamental (l’agriculture a son rôle à jouer, sans elle aussi point de salut) car celui-ci se ferme inexorablement pour le plus grand bonheur des sangliers. Un milieu non entretenu et non géré est propice à la sauvagine.
    Celle-ci a tout dévoré, n’en déplaise à ceux qui affirment que Goupil se nourrit à 80% de mulots. Evidemment, comme il a consommé le garde manger que constituaient les derniers oiseaux, levreaux et lapins, il lui faut bien un substitut. Le mulot fait donc parfaitement l’affaire. Le renard est un opportuniste. Dans les rues de Londres, ou pullulent plus de 10.000 renards, les poubelles ont même remplacé les rats des villes. Là, au moins, il a une certaine utilité. Pour préserver les espèces endémiques il faut réguler, il faut gérer. Et oui, « ça marche » en se retroussant les manches et en prenant une serpe, même le dimanche, au lieu de faire son jogging écolo ou en gueulant dans des porte-voix pour la suppression de la chasse. La « réelle question » est que la Nature a besoin de l’Homme pour être gérée car la laisser livrée à elle même, comme elle le fut avant Adam, c’est laisser s’exprimer la Loi de la Jungle, celle du plus fort dans la chaîne alimentaire, qui condamnera inexorablement les espèces plus fragiles. Pour laisser une chance aux plus faibles et entretenir la biodiversité, l’Homme doit agir sur les équilibres naturels. Et c’est aussi le rôle du chasseur, ne vous en déplaise.

    1. Nous avons besoin des intellectuels et des scientifiques et bien sûr des agriculteurs. Dans chaque camp on doit retrouver la même proportion d’intégristes et de gens plus sensés. Le renard et la perdrix se foutent pas mal de vos stupides querelles.

    2. Comme c est un beau discours ça fait plaisir et je signe de suite archi d accord avec vous à 65 ans je me suis tjr dépensé pour la sauvegarde du petit gibier mais j’avoue baisser les bras avec tous ses gens qui veulent gérer sans rien connaître de la faune

    3. Je suis d’accord accord avec vous les ecolo critiques tout sur notre mode de vie mais on a pas attendu après eux pour faire des points d.eau des angrenoir des cultures mais c.est tellement plus facile de critiquer à ec les médias et remonter des gens qui ne connaissent pas la nature pour les mettre de leurs côté en jouant sur leurs sensibilité mais qui ne les gêne pas de faire des Resto et barbecue comme moi mais à la différence que j’assume la je vous laisse je vais mettre de l.eau au gariniere

  7. Quantique,Melchior,que la diminution des insectes ,des habitats est un impact,c est sur surtout pour les petits.pour les prédateurs,rapaces,renards (creusez un terrier de renard et vous serez surpris des carcasses qui s y trouvent )s ils peuvent attraper une perdrix ils delaisseront lesmulots.autrefois pies,corbeaux,rapaces,renards étaient régulés (pas exterminés car il faut de tout)et le petit gibier pullulait,,ne vous en déplaise.

  8. Le plus grand prédateur ait la buse pour le petit gibier, nous on le voit en plaine chez nous le jour de l’ouverture plus de 15 buses a chasser a journée entière, mais on protège celle ci malheureusement, je pense qu’il va falloir faire quelque chose a un moment donné.

  9. Je chasse dans le Sud sur une petite commune de 285 hab. Nous avions beaucoup de perdrix rouges et du lapin (on avait 25 compagnies sur 2000 hectares) et nous étions 16 chasseurs de petit gibier à l’époque dont 2 étaient des piégeurs assermentés par la fédération. Jamais avec 16 chasseurs, la perdrix n’a été en régression, au contraire elle se maintenait partout en excellente santé grâce aux cultures faunistiques, à l’entretien du terroir et grâce au piégeage. Aujourd’hui il ne reste que 3 chasseurs dont un seul chasse le petit gibier et les deux autres le sanglier et il n’y a aucun piégeur depuis plus de 12 ans.
    Résultat, la perdrix rouge a quasiment disparu et ne cherchez même pas un lapin, il n’y en a plus. En juillet de cette année, en portant de l’eau et du blé à l’unique compagnie rescapée de 8 perdrix, je n’ai vu qu’une seule perdrix avec à sa suite 1 seul petit. Quel désastre !
    Le territoire s’est vidé complètement à cause des renards surtout, des fouines, des martres et aussi des chats errants de plus en plus nombreux. Le renard pullule comme des puces, à la chasse au sanglier les chiens en lèvent fréquemment 2 par battue !
    N’écoutez ni les verts ni les rouges qui accusent les chasseurs de tous les maux de la terre et de la disparition des espèces, ce sont des menteurs invétérés, des malhonnêtes et des incompétents.

    1. On ne s’improvise pas ornithologue avec un bac pro , ce sont des gens qui ont fait des études bien plus poussées. C’est bien la disparition des haies , des zone humides , des prairies naturelles, la disparition des insectes dues au pesticides qui a fait disparaître le petit gibier. Tu confonds causalité et corrélation. De plus le régime alimentaire du renard est composé à 80 % par des mulots il va croquer une poule ou une perdrix par opportunisme

    2. Bonsoir Jean François.
      Je ne pense pas comme vous je ne suis ni menteur ni… autre par contre je pense une petite chose et en tant que grand connaisseur comme vous l’êtes on peut observer que partout où l’homme essaie de réguler, de gérer et bien ça marche pas vraiment…la réelle question ne serait elle pas que la nature (dont on a cru bon de s’exclure puisqu’on parle d’elle comme de l’extérieur) n’a pas besoin de nous pour se gérer…on oublie aussi dans la perte des espèces et la remontée d’autres espèces que l’agriculture intensive et extensive comme on l’a en deux Sèvres (la quantité de bois et forêts et en continuelle baisse) fait sacrément du mal a l’équilibre des espèces et même de la nôtre.
      Bien a vous.

    3. Même constat, sans compter les buses qui prélèvent bcp de perdreaux et levreaux. Mon frère descend régulièrement du tracteur pour sauver des levreaux des buses

    4. Je partage complètement votre analyse pour diverses régions de la moitié nord de la France et plusieurs études confirment cette prédation dont est victime la perdrix du fait de la prolifération des prédateurs en tout genre et j’ajouterais en certains endroit les loups. Si l’on analyse les données sur les populations d’oiseaux qui diminuent et disparaissent, on constate qu’il s’agit très majoritairement d’oiseaux qui font leur nid au sol ou près de sol et se nourrissent beaucoup au sol.
      Pour les oiseaux nichant plus haut, les oiseaux les plus petits et dont les nids sont les plus visibles et les plus accessibles, sont également massacrés (rapaces, belettes et cie, sans oublier les écureuils, des ravageurs en tenue de soirée qui prolifèrent aussi)
      Maintenant nos grands spécialistes des oiseaux, LPO en tête, affirment au doigt mouillé levé en l’air que la prédation ne joue qu’un rôle insignifiant et se font les défenseurs des prédateurs des oiseaux ! Sont mis en cause, les chasseurs et le monde agricole, bien entendu. Etudes scientifiques démontrant leurs affirmations = zéro.
      Allez voir le site de la LPO, c’est une honte. Ces gens des villes sont hors sol. Pour le monde des oiseaux, la LPO est une tragédie.

    5. Je suis d’accord avec vous monsieur mais si la fédération était un petit peu plus souple avec les piégeurs ce serait beaucoup plus facile

  10. En même temps si il s’agit d’oiseaux de lâchers qui ont été élevés et nourris en sécurité, pas étonnant qu’ils se fassent avoir..
    Beaucoup moins méfiants que de vraies perdrix sauvages. Le vrai problème est là et non dans la présence de prédateurs. Bien qu’on se passerait volontiers de la prédation des chats

    1. Bonjour monsieur Nomanba
      Le problème n’est pas spécifiquement dans les lâchers d’oiseaux qui ne sont plus méfiants et sans défense. Dans ma société de chasse, nous n’avons jamais effectué de lâchers de reproduction de perdrix. Les 25 Compagnies que nous avions en excellente santé ont toutes été bouffées par le renards, fouines et chats errants. A l’époque où nous avions 3 piégeurs, les résultats étaient probants et comme il y avait 16 chasseurs (seulement 3 aujourd’hui) on entretenait bénévolement les espaces naturels (girobroyage, labours, cultures faunistiques…) pour le petit gibier et on portait de l’eau en été. Avec la disparition de nos chasseurs, le travail d’entretien ne se fait plus et la sauvagine qui s’est multiplié faute de piégeurs a sonné définitivement le glas de la chasse.
      Sans chasseur, sans entretien du milieu (souvent bénévole), sans régulation des ESOD, sans piégeur, la chasse est condamnée. Les écolos ne se posent pas les questions en ces termes : ils veulent la mort de la chasse dans l’ignorance totale des équilibres nécessaires. Le radicalisme écologique est une véritable plaie que l’Europe maintien ouverte par idéologie avec le consentement muet de nos décideurs politiques incompétents et incapables.

    2. La plupart des oiseaux élevés en captivité (faisans, perdrix), sont acclimatés pour leur remise en nature (volières configurer pour l’adaptation au vol, couvert végétal dans les volières, nourris aux céréales, …). La pression des ESOD est la première cause de la destruction des populations de faisans et de perdrix (sauvage ou non).

    3. Vous ne connaissez pas le terrain, cela se voit comme le nez au milieu de la figure. « Lâchés ou sauvages les perdrix, faisans », lièvres et autres petits gibiers) subissent le même sort de la prédation. A titre d’exemple quasiment en face de mon domicile, un couple de perdrix rouges (SAUVAGE) avait une couvée de 13 petits, en TROIS JOURS les nombreux rapaces perchés sur les arbres et autres piquets ont détruits la couvée. Plus de lapins inlassablement détruits par les chats en divagation, les levreaux sont tués par les renards et les rapaces nocturnes avant d’avoir atteint 1 mois. Méfiants ou moins méfiant, le résultat est le même. Nos campagnes sont désertes de la petite faune en raison de dogmes idiots de verts foncés qui restent bien au chaud le cul dans leur canapé et qui n’y connaissent rien. Quelques relais LFI, EELV extrémistes avec leurs filiales avec la complaisance des grands médias parigosiens participent à la destruction de nos campagne et de nos traditions en se délectant de clichés venus d’un autre monde. La preuve de leur bêtises, quand ces gens se déplacent en milieu rural, ils sont reçus avec les honneurs qui leurs sont dus. La preuve, on les enjoint à quitter nos territoires le plus vite possible pour qu’ils retournent dans leurs appartements urbains douillets.

    4. Je ne sais pas si c’est à moi qu’est adressé le « vous ne connaissez pas le terrain, cela se voit comme le nez au milieu de la figure », mais si c’est le cas j’en rigole.. Certes pas chasseurs, je travaille en revanche en BE et passe le plus clair de mon temps sur le terrain.. Je suis tout à fait ouvert au remarques des chasseurs, je discute souvent avec les votres quand je suis dehors, certains sont aimables et d’autres pas (comme partout, la passion ne définit pas le caractère). Mais l’argument du « nous on connaît le terrain et pas vous » pas à moi s’il vous plaît. Vous allez me dire qu’il est normal de lâcher de la perdrix rouge dans le pas de calais par exemple ? Que le faisan commun est une espèce indigène ? Un animal d’élevage, même acclimaté en volière, n’aura jamais les réflexes et la méfiance d’un sauvage, ne me faites pas croire que les chasseurs ne savent pas ça ! Et oui, bien sûr que les buses, renards et autres petits prédateurs mangent des perdrix, si ils l’occasion ils ne vont pas se priver ! Mais ça reste une partie minoritaire de leur régime, constitué de micromammifères ! Sinon, comment survivraient-ils en étant aussi nombreux lorsque, comme vous le dites, le petit gibier est quasi éliminé à cause d’eux ? Leurs populations devraient s’effondrer par manque de ressources ! Je sais que vous le savez, vous n’aimez simplement pas ces prédateurs qui sont ancrés dans votre esprit comme des concurrents et nuisibles. Et quand quelqu’un s’y connaît et met à mal vos arguments, vous dites qu’il n’y connaît rien. C’est triste. D’autant que je n’ai pas de haine personnelle envers les chasseurs, juste je ne partage pas leur passion pour la chasse, mais celle de la nature oui. Mais le dialogue est impossible et trop d’expériences désagréables..

  11. Dans le sud de la France des travaux similaires ont été réalisés par IMPCF sur la perdrix rouge :
    L’impact de la prédation sur des oiseaux de repeuplement issus d’élevages traditionnels est énorme .

    1. Les rapaces sont protégés mais à un moment donné lorsqu’il y a plus d’individus dans un maillon de la chaîne alimentaire il faut réagir
      Et c’est ce qui est en train de se produire. En tant que chasseur nous essayons de reguler le gros gibier mais enfin le petit gibier doit être protéger (reguler les prédateurs)
      Sinon il est effectivement inutile d’essayer de réintroduire.
      Bien sûr je ne dis pas de déclarer les buses comme nuisible
      M’ENFIN

    2. Comme vous dites, il y a des élections et il ne faudra pas se tromper de bulletin. Je vote Reconquête pour défendre de pied ferme la ruralité et la chasse, entre autres raisons.

    3. Que ça continue
      Et nous qu’on nous empêche de chasser a force de nous pourrir la Vie sans arrêt .,on en reparle dans qq années ou les anciens ne seront plus là…
      Il restera combien de chasseurs

    4. Jusqu’à preuve du contraire, les rapaces mangent des proies, on est d’accord, mais s’il n’y a plus assez de proies, il n’ont plus assez de nourriture donc se reproduisent mal et ils régressent… Si le prédateur augmente bien que la proie baisse, c’est qu’il y a un autre problème que le prédateur… Je sais bien que les agriculteurs sont parfaits et qu’ils sont d’excellents défenseurs de la biodiversité mais quand on s’est acharné à faire disparaitre les haies, à exterminer toutes les plantes sauvages dans les champs et à détruire tous les insectes, on pourrait peut être juste un peu examiner l’éventualité, sûrement infime, que cela puisse avoir un « petit » effet… Étant donné que la plupart des espèces d’oiseaux des champs (chassables ou non) sont en régression, il y a peut être un lien, non…?

    5. Oui, l’an prochain il y a des élections et il ne faudra pas se tromper de bulletin si on veut préserver la chasse, la pêche, l’agriculture, la RURALITÉ (ente autres).

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