VOTRE NOM D'UTILISATEUR

VOTRE EMAIL




J'ai déjà un compte
Chasse Passion
Nom d'utilisateur

Mot de passe

Mot de passe oublié

Je n'ai pas encore de compte



Accédez au meilleur de Chasse Passion en vous inscrivant gratuitement en quelques clics


MOT DE PASSE PERDU
VOTRE EMAIL



A bientot
 

En Haute-Loire, les chasseurs ont décidé de ne plus tirer la perdrix grise

La chasse du petit gibier connaît de nombreux déboires depuis quelques années. La passion des chasseurs pour cette pratique est pourtant restée intacte et ces derniers se mobilisent à 100% pour que le gibier revienne dans nos campagnes.


Interdiction de tirer la perdrix grise pendant deux ans.

C’est durant l’assemblée générale des chasseurs de Haute-Loire que la décision prise par la Fédération a été partagée aux chasseurs du département.

Le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique inclus désormais une partie importante au renfort des populations de perdrix grises, grandes perdantes des changements connus dans nos campagnes sur les dernières décennies.


Si auparavant, les compagnies foisonnaient dans la plaine, ce n’est aujourd’hui plus du tout le cas.

La baisse des couverts, l’agriculture intensive, le changement climatique, la présence toujours plus importante du sanglier dans les plaines, les prédateurs, etc. sont autant de raisons qui ont poussé les chasseurs à se mettre au chevet de l’oiseau.

Pour mettre en place un plan de sauvegarde de l’espèce sur le territoire, les chasseurs ont donc décidé de ne plus du tout réaliser de prélèvements durant au moins deux saisons. Cette suspension de la chasse à la perdrix grise ne pourra intervenir que si des résultats significatifs sont constatés, sans quoi, l’interdiction sera renouvelée par la Fédération.

40.000 euros débloqués en faveur de la perdrix.

La Fédération veut se donner les moyens de réussir et a annoncé qu’une enveloppe de 40 000 euros allait être débloquée en ce sens.


Plusieurs lâchés d’oiseaux reproducteurs seront menés dans les mois et années à venir, ce qui fait suite aux actions déjà menées auparavant.

Malgré les différentes tentatives de réintroduction de reproducteurs, aucune hausse réelle des populations n’ont été constatées sur le terrain malgré des quotas de prélèvements drastiques.

Aujourd’hui, le but est de remettre sur les rails une espèce qui semble ne pouvoir compter que sur les chasseurs.

Plusieurs ACCA ont décidé de mener l’aventure et de s’investir dans ce projet d’envergure qui vise dans un premier temps à rétablir 400 couples de perdrix grises de manière pérenne sur certains territoire et de pouvoir s’assurer de la viabilité d’une population de perdrix rouge sur la durée.

10 réflexions sur « En Haute-Loire, les chasseurs ont décidé de ne plus tirer la perdrix grise »

  1. Au moment de la nidification la perdrix est très vulnérable. Elle n’hésitera pas à courir devant un prédateur (animal ou homme) pour l’éloigner du nid ou de ses petits afin de les protéger. Elle se laissera alors capturer facilement, réfugiée sous un tas d’herbe. Voilà un constat que les vrais observateurs de la nature peuvent faire. Par expérience sur le terrain, on peut affirmer que si la sauvagine n’est pas régulée par des piégeurs agréés, la perdrix n’a aucune chance de prospérer.
    La régulation est donc primordiale. Enfin, il est absolument nécessaire de fournir aux oiseaux un large espace bien nettoyé avec des haies et de bosquets où ils pourront trouver refuge. Au besoin, on pourra mettre en place des cultures à gibier et apporter de l’eau en plusieurs points lors des fortes chaleurs.
    Tout ceci demande beaucoup de travail et pas mal de bénévoles, même le week-end. Cela a tout de même un coût non négligeable. Or, l’Etat ne subventionne pas les chasseurs qui agissent pour la préservation des espèces mais il subventionne les associations qui voudraient nous convertir à l’abstinence et nous faire aimer la nature devant le téléviseur. On vit une drôle d’époque .

  2. À l’attention de Eugène Titi
    « Il n’y a plus de perdrix et la sauvagine abonde. » Ce n’est pas contradictoire.
    Le renard, par exemple, comme d’autres prédateurs, est un opportuniste. La perdrix, surtout les nichées, est une proie facile qu’il ne délaissera pas et qui le changera de son régime habituel. En l’absence de perdrix il mangera toutes les autres proies qui composent son menu : lapins, mulots, lézards, serpents, oeufs, oiseaux de toutes espèces, invertébrés etc. Savez-vous que les rues de Londres où ne vit aucune perdrix, comptent 15.000 renards qui se nourrissent des poubelles et mangent les rats après avoir éliminés tous les chats errants. On conviendra que ce « renard londonien » a une certaine utilité.
    En France, des zones rurales où l’agriculture a complètement disparu (niveau zéro) n’abritent plus de perdrix mais sont des repaires à renards. Relisez mon commentaire précédent où je donne les raisons de la raréfaction de la perdrix dans des régions non agricoles.
    Cordialement,
    J.M Pastor

  3. Pour monsieur Nuancé
    Du « racolage » ? Non, un appel à la vigilance qui doit être permanente.
    On ne peut pas être « écolo et chasseur en même temps » mais on peut être « écologue et chasseur en même temps ». Faites bien la différence.
    Il ne s’agit pas de propager la « haine » (tiens, un mot à la mode prisée par les politiciens de gauche à toutes les occasions) mais de faire un constat. Aujourd’hui plus que jamais, la chasse est attaquée par des gens radicalisés (associations vertes, animalistes, partis politiques…) qui eux haïssent la chasse et veulent la détruire. Avec ces gens-là, le dialogue n’est pas possible et quand il l’est, c’est pour que les chasseurs fassent toujours plus de concessions et renoncent à une part de leur liberté et de leur identité. On l’a encore constaté à propos des décisions du Conseil d’Etat qui casse systématiquement les arrêtés favorables à la chasse. On le constate encore à l’occasion des procès contre la chasse qui agitent régulièrement les tribunaux.
    On peut dialoguer et trouver des consensus avec des écologistes éclairés, les vrais, ceux qui ne détestent pas les chasseurs et comprennent qu’ils sont aussi des protecteurs de l’environnement, mais on ne fait pas ami-ami avec les djihadistes de la pensée. On les combat ! Ce sont ces gens dangereux dont il est question.
    Votre position étant « plus éclairée » que la mienne, libre à vous de pactiser avec vos plus terribles ennemis qui vous couperont la tête si vous refusez de déposer définitivement vos armes.

  4. Dans les zones où l’agriculture a disparu, on ne peut pas incriminer les pratiques agricoles, pas plus que la chasse. Certaines ACCA reculés du Sud de la France comptent zéro agriculteur et très peu de chasseurs. Pourtant, la perdrix qui se portait bien il y a quelques années se raréfie. La raison est simple :
    – fermeture du milieu lié à l’abandon de l’agriculture
    – extension anarchique des zones forestières
    – envahissement des espaces autrefois cultivés par le maquis et les ronces
    – entretien du milieu réduit au minimum à cause du manque de main d’oeuvre
    – abondance de la sauvagine (renards, blaireaux, fouines, martres…)
    – absence totale de piégeurs agrées pour réguler
    En fait, les oiseaux ne disposent plus de l’espace vital nécessaire et leurs prédateurs naturels ne sont jamais aussi bien portés. Le rapport homme/animal a perdu son équilibre.
    Mais, les écolos vont incriminer les pratiques agricoles et le chasseur qui tire sur tout ce qui bouge sans comprendre que la Nature a besoin de l’Homme.
    Laisser la Nature sans intervenir, sans agir sur elle, les plus faibles disparaîtront, de toute évidence.

    1. Expliquez moi comment la « sauvagine » abonde si il n’y a plus de perdrix. D’après vous, la sauvagine serait responsable de la disparition du petit gibier. Comment des animaux pourraient « pulluler » alors qu’il n’ont plus rien à manger ? Chez vous comme ailleurs c’est les pratiques agricoles qui sont les principales causes de la disparition du petit gibier. Vous le dites vous même

  5. il ait bien trop tard ,avec tous les pesticides la perdrix ne pourra plus survivre ,et en plus avec tous les rapaces qui sont protégés cela n’arrange rien!!!!

  6. Malheureusement cela ne changera probablement rien.il y a 30 ans sur la Mayenne, des compagnies  » intactes » parfois en fin de chasse, et malheureusement elles ont pratiquement disparues . A mon avis il faut plutôt chercher côté des pratiques agricoles, traitement des vers et insectes des cultures…

  7. Belle initiative, mais il faut absolument réguler les prédateurs : belettes, fouines, corbeaux, serpents, sans oublier bien sûr notre cher sanglier qui se régale des oeufs, puisque la perdrix pond et couve à même le sol dans un nid rudimentaire. C’est un travail quotidien mais tellement passionnant. Bon courage les chasseurs et si vous connaissez un écolo demandez lui de vous accompagner

  8. Les écolos enfermés dans leur idéologie vous diront que ce sont les chasseurs qui sont responsables du déclin des espèces animales. Mais quand il faut agir pour les sauver de l’extinction et se retrousser les manches, ils sont devant le téléviseur, le cul sur une chaise, d’autres en train de gueuler dans des porte-voix ou d’investir illégalement des propriétés privés et d’autres devant les tribunaux de l’inquisition pour exiger la mise à mort de la chasse.

    1. Et hop encore un com’ racoleur pour cracher une haine inutile qui ne fait pas avancer le débat. Votre prise de position éclairée vous met au même rang que ceux que vous critiquez. Assez de cette idéologie puante du « diviser pour mieux regner ». On peut être écolo et chasseur en même temps!
      Concernant la perdrix grise, elle n’a que peu de chance de survie pour de nombreux arguments. En espérant qd même que le plan de FDC43 donne des resultats.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

DERNIÈRES VIDÉOS CHASSE PASSION

Actualités de la chasse

Cam1071

Vidéos de chasse

[Vidéo] Un renard adopte un comportement étrange au passage d’une voiture

[Vidéo] Un renard adopte un comportement étrange au passage d’une voiture

Quand certaines espèces sont en pleine santé, il n'est pas rare d'en croiser des représentants sur le bords des routes...

18 mai 2024 Aucun commentaire

Petites annonces

×

You may choose to prevent this website from aggregating and analyzing the actions you take here. Doing so will protect your privacy, but will also prevent the owner from learning from your actions and creating a better experience for you and other users.