Le 13 octobre, la Préfecture des Hautes-alpes a été contrainte de confirmer la suspension de la chasse du tétras-lyre et de la perdrix bartavelle suite au recours déposé par des associations animalistes auprès du tribunal administratif de Marseille. La suspension ne concerne pas les éléments fournis par les chasseurs mais se base uniquement sur un vice de forme dans la publication de l’arrêté préfectoral.
Un vice de forme à l’origine de la suspension de la chasse du tétras-lyre et de la bartavelle.
Les associations animalistes bien connues des chasseurs que sont One Voice, la LPO ou encore France Nature Environnement se sont alliées pour déposer un recours auprès du tribunal administratif de Marseille. N’ayant aucun moyen de pression sur les arguments apportés par la Fédération des chasseurs des Hautes-Alpes, les animalistes se sont concentrés sur le côté purement formel de la publication de l’arrêté préfectoral.
Après avoir étudié profondément la procédure, les opposants à la chasse ont décidé de déposer un recours en appuyant sur le fait qu’il n’y avait pas eu de consultation publique concernant l’arrêté préfectoral du 15 septembre 2023 qui fixe les quotas de prélèvements appliqués sur les plans de chasse.
Ce manque de rigueur de l’administration permet donc aux associations animalistes d’avoir gain de cause car le tribunal administratif a statué en leur faveur, ce qui a pour effet de suspendre l’arrêté préfectoral et par la même occasion, de mettre un terme à la saison de chasse pour le tétras-lyre et la perdrix bartavelle.
La Fédération des chasseurs de Hautes-Alpes demande d’ailleurs à ce que les dispositifs de marquage des oiseaux non utilisés soient restitués. Les réalisations de plans de chasse concernant ces deux espèces doivent également être saisis dans les meilleurs délais.
Une suspension qui va faire plus de mal que de bien.
La suspension de cette chasse n’est qu’un trophée de plus que les animalistes voulaient empiler sur leurs autres affaires qu’ils considèrent comme des victoires. Pourtant, l’arrêt de la chasse du tétras-lyre et de la bartavelle risque d’avoir un effet négatif sur l’avenir de ces deux gibiers.
Les chasseurs s’étaient engagés sur des fourchettes de prélèvement extrêmement faibles, l’objectif était de pouvoir maintenir la chasse de ces gibiers afin de continuer à allouer des moyens importants à la préservation de leur habitat et à l’augmentation des populations.
Depuis longtemps les chasseurs se sont investis en faveur de ces oiseaux et ont d’ailleurs permis un regain d’intérêt envers ces espèces. Les animalistes veulent désormais tirer la couverture vers eux pour se poser en sauveteurs du tétras-lyre et de la bartavelle mais ce type d’action pourrait bien décourager complètement les chasseurs qui sont pourtant les seuls à se mobiliser en faveur de ces espèces sur le terrain.
Nul doute que les actions en justice concernant ces gibiers de montagne vont continuer entre les Fédérations et les animalistes mais pendant ce temps, les choses ralentissent sur le terrain, les projets en faveur du tétras ou de la perdrix se bloquent et l’argent va passer en frais de justice au lieu de profiter aux oiseaux.
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12 réflexions sur « Hautes-Alpes : suspension de la chasse du Tétras-Lyre et de la Bartavelle pour un vice de forme »
J’ai bien lu, et trouve la ficelle un peu grosse, dans ma région, c’est la perdrix qui disparaissait dangereusement, deux ans d’interdiction de la chasser et voilà de jolies compagnies de 20 oiseaux qui font plaisir à voir ! Les mauvaises explications ne satisfont que les naïfs incapables de réfléchir !
Je ne suis absolument pas spécialiste de cette chasse, mais le fait de laisser tranquille ce gibier une saison complète ne pourra certainement pas lui faire de mal !
Alors abstenez vous de commenter alors mais ne vous abstenez pas de lire correctement l’article pour savoir pourquoi, il est nécessaire de le classer chassable pour sa protection et son développement, tout n’est qu’une question de financement
J’enrage effectivement contre ces empêcheurs de tourner en rond mais aussi et surtout envers ceux qui sont sensé faire leur boulot correctement ça fait des années que systèmatiquement les opposants font tout pour nous compliquer la vie alors depuis le temps nos démarches doivent être au cordeau, vu que sur le terrain personne viendra contredire le bienfaits qu’apporte la chasse et les chasseurs aux gibiers, à la « biodiversité » comme le répète idiotement les politiques, les verts, les bobos et anti chasse sans avoir la moindre idée de ce que c’est en réalité… Et ce qu’on apporte à la faune et flore sauvage en générale…
Le rôle des fdc et de la fnc dans tous ces revers…
Ils sont à notre services si je ne me trompe ? Qu’ils viennent contrôler nos munitions en zone humides OK on joue le jeu on suit les lois, tous on a passé le stage de sécurité (c’est bien mais un peu pour les politiques) qui voudrait chasser avec un(e) chasseur/chasseuse à qui on a pas confiance niveau sécurité, on est tous au courant qu’une arme à été fabriquer avec le pouvoir de tuer donc mal utilisé ça peu être dangereux… Je n’ai jamais eu aucune crainte à aller à la chasse avec mes amis Parcontre prendre la route lors de gros traffic oui… Et je n’ai jamais blessé et encore moins tué quelqu’un et jamais été blessé non plus…
Donc a partir de tout ça il faudrai que l’on exige ce qu’on attend de nous.
Bonjour. Je suis chasseur de montagne depuis 30 ans…. je chasse dans les Pyrénées mais je connais bien la faune sauvage de montagne nationale.
Si votre article est intéressant, votre illustration est à côté. En tant que revue cynégétique, la présentation compte autant que le contenu….. hors il apparaît un grand tetras sur votre photo et non un tetras lyre, encore moins une bartavelle.
Erreur grossière déjà constatée chez nos opposants. Ne faisons pas la même, c’est pas un bon message. Cordialement.
Bah au 28 Octobre la photo est bien celle d’un tétra lyre…..je sais pas si c’est goûtu cette bestiole…les perdrix cuisinées par ma mère l’étaient….je ne chasse que pour manger du gibier (gibier = animal sauvage. Ça exclue les faisans et perdreaux de relâche ou les sangliers d’enclos engraissés au grain dont je n’ai rien à faire : autant les acheter à l’éleveur et les estourbir avant de les plumer ou dépouiller comme n’importe quelle pintade ou goret d’elevage): je me fous du « trophée », du « coup de fusil », du « travail des chiens » : rien de tout ça ne justifie la mort d’un animal sauvage. Seule la chaîne alimentaire a du sens …Et chaque gramme de cet animal abattu est précieux et demande le respect : ne rien gâcher, ne rien mépriser. …Bonne chasse mes frères et soeurs!
Je ne veux pas être médisant mais la photo de couverture de l’article n’est pas un tétras lyre mais un grand tétras..
N’oublions pas que ces procéduriers n’ont que ça à foutre d’emmerder les gens de la campagne…
C’est leur hobby…
Leurs jouets ce sont les loups, les ours, au diable l’économie locale…les gens…
Ils s’en foutent, ils sont pas d’ici…
Chaque mois la chasse et au banc des accusés …avec l’argent de nos impôts a tous donné gracieusement par le gouvernement Macron aux associations anti chasses et abolitionnistes …MERCI MACRON !
c est toujours pareil écologiste que pour le fric est c est tout pendant les incendies on a pas vu grand choses de leurs parts ils sont plus nombreux devant leur écran président national il devrait se bouger bon courage contre ces escrocs
quel hasard …. la préfecture a oublié la consultation publique… c est curieux pour augmenter les impots ,ou prendre des décisions telles que le recul de l age de la retraite ou le recouvrement des maendes de stationnement l état n oublie jamais rien….
Il est temps de taper le poing sur la table, si cela continu on prendra un permis de chasse mais on aura pas le droit de chasser.