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A bientot
 

Sauvaginiers : la poudrière ?

La chasse à la hutte

Concentrés depuis plusieurs jours que nous sommes à publier les arrêtés préfectoraux dérogatoires et essayer de vous répondre à tous sur les mesures, nous voyons grandir la grogne des sauvaginiers.


En effet, comme beaucoup de chasseurs de petits gibiers,  les sauvaginiers se sentent totalement floués, lésés, par l’interdiction qui les frappe de pratiquer leur passion. Dés lors certains ont décidé d’aller hutter malgré tout, bravant l’interdiction. Cela s’est notamment passé en baie de Somme cette semaine, ou des nez à nez avec les gardes de l’OFB ont eu lieu.

Pour en parler voici un long message de la page Facebook « Cayeux sur mer et la Baie de Somme » qui nous explique ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi et comment les chasseurs de gibiers d’eau en sont arrivés là.



« C’était presque écrit… Les premiers contrôles de chasseurs dans la baie et aux alentours se sont mal passés. Et on annonce un nouveau rassemblement de chasseurs ce samedi 7 novembre.

On savait la situation explosive, il n’aura pas fallu bien longtemps pour qu’elle dérape dans la baie et les marais alentours, heureusement sans gravité. Il y a eu ce vendredi 6 novembre, très tôt, un face-à-face tendu entre gardes de l’Office national de la biodiversité et des chasseurs au gibier d’eau qui ont choisi, comme ils l’avaient annoncé il y a deux jours, de pratiquer leur chasse, confinement ou pas.

Si l’on en croit les témoignages, l’affaire a débuté vers 5 heures, dans le marais de Noyelles, lorsque des chasseurs ont aperçu des drones équipés probablement de caméras thermiques. Un peu plus tard, l’un d’entre eux se serait fait contrôler dans sa hutte. Il aurait alors refusé d’ouvrir au garde tandis qu’il battait le rappel. Très vite, les gardes ont vu débouler une quinzaine de véhicules. C’est finalement la gendarmerie, appelée à la rescousse, qui a apaisé les esprits et permis aux gardes de quitter le site où ils se trouvaient bloqués.

Les échanges, même s’ils ont été vifs, sont restés dans le registre verbal. Mais du côté des chasseurs, on avait du mal ce vendredi à saisir l’attitude des pouvoirs publics. «Un jour, on joue l’apaisement – allusion à la réunion qui avait eu lieu la veille à la préfecture de la Somme, NDLR – et la nuit même, on organise des contrôles», s’interroge Nicolas Lottin, président de l’association des chasseurs de gibiers d’eau de la baie.


«Exaspération»

Rappelons que depuis plusieurs jours, les chasseurs de gibiers d’eau demandent à pouvoir pratiquer leur loisir – il n’est pas interdit formellement, mais les déplacements le sont – sachant que les huttiers sont seuls dans de vastes espaces ouverts. L’État, qui a par ailleurs autorisé la chasse au gros gibier à partir de ce week-end au nom de l’intérêt général, et plus précisément celui de la protection des cultures, n’a pas donné suite à cette demande.

Dans un discours d’apaisement, la préfète de la Somme avait cependant incité les chasseurs à la patience. «Nous, on veut bien appeler les gens à être raisonnables, c’est l’intérêt de tous qu’on évite les situations ingérables, confie Logan Laurent, président de l’association des chasseurs du littoral Sud. Le problème, c’est l’exaspération des chasseurs. Ces dernières années, elle s’est nourrie de déceptions, de promesses non tenues, de revirements. C’est tout cela qui mène finalement à la violence. Et il y a un moment où on a beau appeler les gens à la raison, ils ne nous écoutent plus…»

Il y a quelques jours, avant la réunion qui a rassemblé à Saint-Valery-sur-Somme 250 à 300 chasseurs excédés, le même Logan Laurent disait redouter les dérapages. D’autant qu’à la problématique du droit de chasser est venue s’ajouter celle de la grippe aviaire H5N8. En raison de deux cas avérés aux Pays-Bas, la Somme a basculé en situation d’alerte, le transport des appelants est interdit. C’était apparemment l’objet du contrôle mené tôt ce jeudi matin par l’OFB.


Ceci ajouté à cela, la baie a pris des allures de poudrière. Ce vendredi, la gendarmerie a multiplié les contrôles aux points d’accès à la baie, alors qu’on attend ce samedi une nouvelle réunion-manifestation à Saint-Valery. D’autres du même type sont annoncées ailleurs, notamment en baie de Seine. Le monde de la chasse au gibier d’eau est manifestement à deux doigts de la crise de nerfs.

https://www.courrier-picard.fr/…/la-baie-de-somme-au…

Les chasseurs auront le droit d’aller et venir pour tirer le sanglier et les espèces qui occasionnent des dégâts aux cultures. Mais pas ceux qui chassent le gibier d’eau.

Près de deux heures pour une réunion censée traiter de la problématique du gros gibier, mais dont les trois quarts du temps auront finalement été consacrés au… gibier d’eau. La commission départementale de la chasse et de la faune sauvage s’est réunie ce jeudi 5 novembre à la préfecture d’Amiens (elle se réunit ce vendredi dans l’Oise) dans le but de préciser les contours du cadre fixé récemment par Bérangère Abba, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, au sujet de la problématique des dégâts occasionnés aux cultures par un certain nombre d’espèces, confinement oblige.


Sujet rapidement évacué donc. Dans la Somme, les chasseurs auront toute liberté de pratiquer le tir au sanglier, au chevreuil, au pigeon ramier, aux corneilles et autres lapins, autant d’espèces régulièrement accusées de dévaster les cultures. La chasse n’était pas interdite, mais les déplacements l’étaient. À partir de ce samedi, les chasseurs auront donc le droit de se déplacer de manière dérogatoire, au nom de l’intérêt général.

«Faire preuve de patience»

Plus compliquée, la problématique de la chasse au gibier d’eau. D’un côté, l’État qui n’entend pas accorder de dérogation, l’intérêt général ne sautant pas aux yeux. De l’autre, des chasseurs excédés et qui avaient réussi mercredi soir une impressionnante démonstration de force à Saint-Valery où, en plein confinement, 250 à 300d’entre eux s’étaient rassemblés pour demander l’autorisation de chasser.

«Mme la préfète a écouté nos arguments, elle en a pris bonne note, elle nous a demandé de faire preuve de patience, expliquait à l’issue de la réunion Yves Butel, président de la fédération des chasseurs de la Somme. Nous lui avons rappelé le rôle de vigie des chasseurs dans le cadre du H5N8 (virus de la grippe aviaire) qui a fait récemment son apparition aux Pays-Bas…»


Argument repris par Stéphane Haussoulier, président du Département – lui aussi présent à cette réunion – qui a adressé ce jeudi une lettre en ce sens à Barbara Pompili: «Les chasseurs d’oiseaux d’eau souhaitent plus que jamais participer à la vigilance sanitaire nécessaire après la détection de deux cas d’influenza aviaire près de nos frontières. La situation des chasseurs isolés, en pleine campagne dans les champs, dans les bois, ou dans leurs huttes ouvertes à tout vent, n’est pas de nature à favoriser la propagation du virus, alors que l’on autorise des rassemblements de clients dans les grandes surfaces, ou encore les activités sportives dans un rayon de moins d’un kilomètre de son domicile».

Vu comme ça, l’argument paraît de bon sens. Reste à vérifier s’il est audible depuis Paris. Sachant qu’à Paris, précisément, c’est une ex-élue de la Somme, qui connaît parfaitement le dossier de la chasse au gibier d’eau, qui est à la manœuvre. Un dossier dont on a vu ce mercredi 4 novembre avec le rassemblement de Saint-Valery, à quel point il peut très vite devenir explosif. »

 

8 réflexions sur « Sauvaginiers : la poudrière ? »

  1. Il faut être plus qu’inconscient ou totalement dénué du sens de la solidarité pour ceux qui chopent la covid, pour oser avancer que l’on ne risque rien à chasser à la hutte qui est « ouverte à tous les vents »…alors que généralement il y a 4 personnes venant de sites différents, qui ne vivent pas sous le même toit, et qui s’entassent dans un cube de 9 m3 peu ou mal ventilé, de surcroit… bref, un trés joli nid à covid !
    Il faut être vraiment étroit d’esprit et sacrément égoïste pour ne pas accepter une petite interruption dans son loisir au bénéfice de l’intérêt de tous !
    Mais je pense que ce sont les mêmes qui doublent ou triplent le PMA dans leur hutte dès qu’il y a une belle nuit, bref des tueurs, avides de tirer tout et tout le temps, et qui font un tort énorme à la chasse et aux chasseurs..
    Et bravo au Gers qui a pris une très courageuse position, évitant la discorde entre les différents pratiquants, et affirmant ainsi que nous chassons par passion et plaisir, pas pour réguler !

  2. Et voilà, le commentaire de Philippe Borges est la parfaite illustration de la méthode « pompili »: fractionner le monde de la chasse!!!
    Et certains ne manquent pas de tomber les deux pieds dans le piège…

  3. Tout prétexte pour stopper la chasse !!inconcevable,un chasseur en pleine nature ne contamine personne ne risque pas d etre contaminé par le virus il serait intelligent pour tous les chasseurs de demander le remboursement de leur permis de chasse

  4. Les chasseurs ne sont pas de mauvais citoyens. Ils accepteraient volontiers les contraintes si elles pouvaient améliorer la situation ce qui n’est pas le cas. Ils sont l’objet d’attaques permanentes et ils sont spoliés de leur droits de chasse pour des motifs sans fondements tout en ayant payé des taxes. Si rien n’est fait, 200000 manifestants devant le ministère concerné feront revenir la locataire à la raison.

  5. Encore une belle image du sauvaginier. Je pense que plutôt que d.aller manifester sur un parking de supermarché (Hondschoote) aller manifester sur un parking d.hopital qui arrive à saturation en lits de réanimation ça aurait eu beaucoup plus de gueule ! Vous étes passés à côté d.une médiatisation exceptionnelle !

  6. je travaille dans une entreprise ou je côtoie une centaines de personne par jour; la pas de problème par contre lorsque je suis seul au marais la on me trouve des problèmes c est quand même bizarre non alors que mon premiers interlocuteur est une foulque ou un grèbe huppe ;pas nette les politique

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