Les sangliers approchent toujours plus des zones urbaines obligeant les communes à prendre des dispositions. Dernièrement, c’est la mairie de Menton qui voulait organiser une battue administrative suite à des plaintes formulées par des habitants concernant les dégâts commis par des suidés mais les internautes en ont décidé autrement.
Une battue critiquée sur internet.
En ce début de mois, la ville de Menton avait décidé d’organiser une battue administrative avec l’appui des louvetiers locaux sur son territoire. Afin que la population ne s’inquiète pas de la présence des chasseurs et l’organisation sur place le jour J, la commune avait annoncé en amont que la battue se tiendrait le vendredi 6 juin.
L’annonce de cette battue a visiblement été rapidement partagée dans les groupes animalistes qui ont décidé d’aller commenter en nombre la publication de la ville de Menton pour expliquer leur indignation. Comme souvent, on retrouve parmi les détracteurs des profils qui n’habitent pas le secteur et parfois même qui résident dans un autre pays…
Même la Fondation Brigitte Bardot s’était emparée du sujet et s’était fendue d’un message alarmiste sur les réseaux sociaux, indiquant qu’une telle battue, (donc organisée pour détruire) ne pouvait pas avoir lieu car nous sommes en pleine période de gestation pour les laies. Cet argument prouve d’ailleurs encore une fois que les animalistes ne connaissent rien à la réalité du terrain car ils n’ont visiblement pas encore compris que la reproduction des suidés suit bien moins les saisons qu’avant à cause notamment du réchauffement climatique, mais là n’est pas la question.
A lire aussi : Plus de 1300 sangliers prélevés en deux mois dans le Gers
Quand l’image d’une commune passe avant le bien-être des résidents.
Finalement, après ce tollé généré par quelques radicaux sur internet, la ville de Menton a décidé de poster un nouveau message la veille de la battue administrative pour informer tout bonnement que les habitants concernés par les dégâts pouvaient s’asseoir sur les mesures prévues.
On peut comprendre la colère de l’une des habitantes concernées qui a commenté la publication en ces termes :
« Et bien j’espère que ces braves élus prendront en charge les énormes dégâts que nous avons dans nos propriétés pratiquement tous les soirs. »
Ce à quoi quelques-uns répondent qu’il suffit de clôturer ou de déménager, ou que c’est la faute des chasseurs qui agrainent en hiver…