Malgré les prélèvements records, il faut prélever encore plus de sangliers en Côte-d’Or

En Côte-d’Or, comme dans bien d’autres départements, les populations de sangliers ont explosé. Lors d’une interview accordée à France Bleu, le Président des chasseurs du département à rappelé que même si les prélèvements de sangliers ont atteint des records cette année, les prélèvements doivent encore augmenter.

La saison 2023 a été une saison record.

Bien que la fin de la chasse du sanglier soit désormais une notion relativement floue, l’année 2023 est d’ores et déjà une année record en ce qui concerne les prélèvements de sangliers. Invité de la matinale sur France Bleu Bourgogne, Pascal Sécula, Président de la Fédération des chasseurs de Côte-d’Or a donné quelques chiffres et pas des moindres.

Si il y a seulement 10 ans de cela, le nombre de sangliers prélevés avoisinait les 10 000, cette année ce sont près de 19 000 sangliers qui ont été prélevés par les nemrods du département.

Une preuve indéniable, s’il en fallait une, que le sanglier pose de sérieux problèmes en Côte-d’Or alors que les agriculteurs ont bien du mal à composer avec les dégâts qu’ils subissent sur leurs terres.

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Les chasseurs font leur maximum pour prélever encore plus de sangliers qu’auparavant mais comme le rappelle le Président de la Fédération des chasseurs, toutes les cartes ne sont pas forcément de leur côté pour réussir à endiguer drastiquement les populations.

Quelle est la solution?

Ce mercredi 13 mars, les chasseurs ont pu échanger avec les représentants de la FDSEA pour tenter de trouver des solutions à l’explosion du grand gibier qui cause de gros dégâts.

Depuis déjà quelques temps, des accords ont été pris entre les chasseurs, les agriculteurs et l’État afin de diminuer l’impact des sangliers sur leurs activités. Pour autant, en dehors de l’augmentation des périodes de chasse qui permettront désormais de chasser le sanglier en avril et en mai dans certaines régions, les choses restent assez limitées.

La seule solution viable à plus ou moins long terme est d’augmenter les quotas de prélèvements et de s’assurer que les plans de chasse sont respectés comme le rappelle Pascal Sécula.

En ce qui concerne le réchauffement climatique qui facilite la reproduction des suidés, on ne peut malheureusement pas faire grand chose à court terme. Pour ce qui est des attaques que les chasseurs subissent des écologistes et du sabotage du matériel ou des actions de chasse, on attend toujours une réaction de la part de nos élus…