Le sanglier s’impose partout, aussi bien dans nos forêts que dans certaines zones très urbanisées. Dans certains quartiers de Marseille, la situation est devenue incontrôlable et les riverains demandent à l’État d’employer les grands moyens pour leur sécurité.
De nouvelles attaques dans les calanques.
Le week-end dernier, des sangliers se sont à nouveau fait remarquer en s’attaquant à des promeneurs dans la calanque du quartier de Saména. Comme le rapporte BFMTV, plusieurs chiens ont été attaqués par les suidés ainsi que des touristes qui n’ont eu que quelques secondes pour prendre la fuite.
Les laies suitées se montrent de plus en plus agressives face aux touristes et aux riverains. Dans ce quartier apprécié des promeneurs pour ses chemins de randonnées et les visites jusqu’au Mont Rose, la présence des sangliers s’apparente désormais à un réel danger comme l’expliquent plusieurs riverains :
« Ils ont attaqué mon chien en premier, et après ils s’en sont pris à moi. Quand j’ai voulu rattraper mon chien, il m’a foncé dedans » explique l’un d’entre eux.
Les habitants sollicitent une intervention rapide diligentée par l’État.
Face à la menace que représentent désormais les sangliers, les riverains ont demandé aux autorités d’intervenir rapidement. Il y a déjà quelques mois que la municipalité a pris des mesures pour interdire le nourrissage des sangliers mais certains habitants ne respectent pas les règles comme en témoigne une vidéo tournée il y a quelques jours ou l’on peut voir une femme alimenter les sangliers dans la cité phocéenne.
Des attaques contre des promeneurs, contre des enfants et contre des chiens ont déjà été remontées aux autorités à plusieurs reprises mais cette fois la coupe est pleine.
Des habitants des quartiers concernés ont décidé de faire bouger les choses et un comité s’est rassemblé pour constituer un dossier qui sera transmis à la préfecture. Les marseillais veulent que les choses changent car même si un lieutenant de louveterie a été envoyé sur place, le manque de moyens et les difficultés rencontrées pour intervenir en zone urbaine n’ont mené jusqu’ici à aucun prélèvement.
Les riverains sont néanmoins déterminés à ce qu’une intervention rapide soit prévue dans les jours à venir et ces derniers ont même sollicité le ministère de l’intérieur pour qu’une opération de régulation soit rapidement menée dans les secteurs ou les sangliers sont le plus présents.