Dans l’Hérault, le lapin est devenu la bête noire des agriculteurs au même titre que les sangliers. La situation est devenu difficile à tenir et a nécessité une intervention de grande ampleur qui a été supervisée directement sur le terrain par le Préfet lui même.
Les lapins devenus incontrôlables dans l’Hérault.
Plusieurs communes de l’Hérault comme Montpellier ont rendu la tâche difficile aux chasseurs qui se sont vu interdire de chasser sur plusieurs dizaines d’hectares.
Aujourd’hui le lapin cause de sérieux dégâts sur les cultures et les automobilistes voient désormais des centaines de lapins dans certains secteurs lors de leurs sorties nocturnes.
Pour endiguer la prolifération des lapins, plusieurs lieutenants de louveterie ont été missionnés sur le terrain pour trouver des solutions.
Le 03 mai dernier, le Préfet de l’Hérault est venu sur le terrain pour superviser une opération de lutte contre l’envahisseur qui touche près de 12 communes situées à l’Est du département.
Les mesures de régulation sont obligatoires.
Devant l’ampleur du phénomène, la régulation de jeannot sur le département est indispensable. Si une partie des effectif est capturée pour être relâchée dans des secteurs ou les lapins sont en sous-effectifs, une partie d’entre eux doit forcément être prélevée.
Il est évidemment impossible de déplacer des centaines de lapins en une courte période pour assurer que les récoltes resteront viables pour les agriculteurs de la région sans procéder à des opérations de destruction.
C’est un soulagement pour les exploitants agricoles qui attendent de voir les effets de ces opérations car ces derniers doivent déjà composer avec les dégâts causés par le grand gibier.
Si à cela s’ajoutent les dégâts des lapins, bon nombre d’agriculteurs se verront obligés de mettre la clef sous la porte, une situation que l’État refuse de voir se profiler.
Il faut s’attendre à ce que de nouvelles opérations du même type voient le jour dans les semaines à venir pour que les populations de lapins retrouvent un niveau acceptable sans pour autant mettre l’espèce en danger.