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A bientot
 

Vison d’Amérique

Dans le milieu naturel, le vison d’Amérique a progressivement pris le territoire (niche écologique) de son cousin d’Europe; c’est en partie pour cette raison qu’il est considéré comme indésirable en France.

Élevé pour sa fourrure, Il est apparu en Europe vers 1925. Relâchés volontairement ou échappés des élevages, les visons se sont rapidement développés.

Caractéristique :

Le vison d’Amérique est morphologiquement très proche de l’espèce européenne, mais il est plus imposant en poids et en taille que son cousin européen.

Il mesure de 45 à 60 cm, dont une queue de 10 à 20 cm environ, pour un poids de 0,5 kg à 2kg. (De 0,5 kg à 1kg pour les femelles et de 0.8kg à 2kg pour les mâles).

Il possède un corps allongé, de courtes pattes munies de longues griffes. Sa fourrure est de couleur brune à noire. Sa petite tête est munie de petits yeux noirs et de petites oreilles beiges.

La pointe de son museau est rose et son menton est tacheté de blanc, mais cette tache blanche se limite à la lèvre inférieure.

Comportement et reproduction :

Le vison fréquente les forêts et les broussailles à proximité des rivières et des cours d’eau; il est présent essentiellement en Bretagne. On le trouve aussi dans les marais et le long des côtes, et parfois en milieu urbain le long des cours d’eau. Le vison habite souvent le terrier abandonné d’un rat musqué mais peut également creuser le sien. Il est actif à l’année et s’affaire surtout la nuit. Lorsque menacé, il grogne, chuinte et émet un liquide nauséabond par ses glandes anales. Ce liquide sert également à marquer son territoire.

L’accouplement a lieu en février et mars et il n’y a qu’une porté par année. De 2 à 10 petits (moyenne 3 à 4) naissent en avril ou mai après une gestation moyenne de 51 jours. Ils ont les yeux fermés et sont nus ou couverts d’un fin duvet blanc. Ils ouvrent les yeux à 25 jours, sont sevrés à l’âge de 5 ou 6 mois et parviennent à maturité à 10 mois. Le vison vit en moyenne de 3 à 6 ans.

Alimentation :

Il se nourrit de poissons, de grenouilles, de serpents, d’écrevisses et autres invertébrés. Il mange aussi des oiseaux, en particulier des canards, et s’attaque à divers petits mammifères. Grâce à ses pattes légèrement palmées, il peut plonger sous l’eau jusqu’à une profondeur de 5 mètres pour capturer des poissons.

Il s’introduit parfois dans les poulaillers et les piscicultures.

Belette

Caractéristique :

La Belette possède un petit corps cylindrique et des pattes courtes. En général, la taille diminue en direction du nord, mais toutes les dimensions varient fortement. Le pelage est brun sur le dessus et blanc au dessous (La limite des couleurs est moins nette et plus irrégulière que chez l’Hermine).

On a prétendu, sans preuves, qu’il y avait 2 espèces de Belettes (en dehors de la sous-espèce des pays nordiques), l’une plus petite que l’autre. Selon la seule explication plausible, les petits individus seraient des jeunes nés tardivement et surpris par l’hiver avant d’avoir achevé leur croissance. Toutefois, rien ne permet de dire que la croissance dépend de la saison et pas de l’alimentation.

La belette diffère de l’Hermine par sa queue plus courte, sans pinceau noir au bout. Elle se dresse souvent sur ses pattes postérieures sans doute pour améliorer la perception de son environnement. Dans le nord de l’Europe, le Belette devient blanche en hiver alors qu’ailleurs sa coloration ne change pas.

La Belette mesure entre 17 et 31 cm , généralement de 20 à 31 cm pour les mâles et de 17 à 20 cm pour les femelles.

La queue peut atteindre entre 6 et 12 cm.

Le poids varie entre 30 et 70 g.

Comportement et reproduction :

L’habitat de la Belette est très varié : partout où il y a des proies et des abris, prairies, champs, bois en plaine et en montagne. Le gîte est souvent celui d’une espèce qu’elle a chassé (proie) et est tapissé avec les poils de celle-ci (dans le trou d’un mur, un creux entre les racines d’un arbre). Elle utilise également les abris construits par les Campagnols terrestre. .Le domaine vital varie de 1 à 25 ha en fonction de la région et de la qualité de l’environnement. Le domaine d’un mâle recouvre ceux de plusieurs femelles. Les extinctions et les réoccupations de territoires sont localement fréquentes.

La belette est une espèce normalement solitaire : il n’y a aucun lien entre les adultes et le mâle ne s’occupe pas des jeunes. Les familles se disloquent au bout de 8 à 10 semaines

Elle communique par des sifflements d’alarme aigus et de brefs aboiements si elle est menacée. Elle laisse des marques odorantes. La Belette possède une vision adaptée pour le jour et la nuit et distingue bien les formes. Les autres sens comme l’odorat et l’ouïe sont aussi bien développés.

La Belette est à la fois diurne et nocturne. Quelques heures d’activité sont suivies de plusieurs heures de repos. En été, les femelles sont moins actives que les mâles : elles économisent de l’énergie pour la gestation et restent dans leur nid. Elles se nourrissent alors avec de la nourriture placée dans des caches.

La 1ère portée naît en avril-mai sauf si la nourriture est rare (reproduction retardée ou même annulée dans ce cas). Il n’y a pas d’implantation différée chez la Belette (voir Hermine). Quand les proies abondent, il peut y avoir une seconde portée en juillet-août et les femelles nées au début de l’année peuvent mettre au monde leur 1ère portée en été. Cela n’est pas régulier, mais permet un accroissement rapide d’une population.

La maturité sexuelle est obtenue au bout de 3 à 4 mois.

La gestation dure de 34 à 37 jours.

Les portées comportent de de 4 à 6 petits .La densité des populations peut dépasser 20 individus au 100 ha quand les Rongeurs pullulent.

La femelle possède 3 à 4 paires de tétines.

Les jeunes nés au printemps grandissent vite.La croissance devient plus lente en automne. Les premières dents sortent à partir de 2 à 3 semaines et les yeux s’ouvrent à 1 mois. Seule la femelle s’occupe des petits qui chassent instinctivement, mais de façon plus efficace s’ils sont avec leur mère

Alimentation :

Le régime alimentaire est essentiellement composé de petits Rongeurs (60-80 % de Campagnols et de Souris), auxquels viennent secondairement s’ajouter des oiseaux (et des œufs), et parfois des Lapins (sa petite taille lui permet de pénétrer dans les galeries des Rongeurs).

Le régime varie selon l’habitat. La ration quotidienne des mâles est de 33 % de leur propre poids et 36 % chez les femelles non reproductrices. La Belette doit manger toutes les 24 heures pour ne pas mourir de faim.

Le nombre de petits rongeurs tués par les Belettes est infime par rapport au stock disponible.

Hermine

Caractéristique :

L’hermine est un petit carnivore au corps allongé. La femelle est généralement plus petite et plus légère que le mâle.Elle a des courtes pattes hautes de 5 cm au maximum. Sa queue arbore toujours une coloration noire à son extrémité. Ses oreilles sont liserées de blanc. Elle mesure de 16 à 31 cm de la tête au corps. Son poids varie de 125 à 440 g.

En été, le pelage de l’hermine est brun au dessus et blanc jaunâtre en dessous avec une ligne de séparation bien marquée. En hiver, son pelage devient partiellement ou totalement blanc (dans le nord), excepté le bout de sa queue qui reste noire en toute saison.

Pendant la période de mue, qui s’étale sur environ un mois, les hermines présentent des taches blanches et brunes plus ou moins marquées. Dans les régions les plus tempérées, la plupart des hermines ne changent pas de coloration d’une saison à l’autre et il est alors possible de rencontrer en hiver des animaux au pelage brun ou tacheté. Chez ces animaux, les poils sont toutefois plus épais en hiver.

En montagne le pelage hivernal est présent de novembre à mars-avril. La mue du pelage au printemps et en automne est déclenchée par la longueur du jour, mais sa décoloration en automne dépend de la température et de l’hérédité.Le pelage de l’hermine est remarquablement épais puisque l’on compte environ 20 000 poils par cm2.

Comportement et reproduction :

L’hermine occupe un habitat très diversifié. Elle est présente dès qu’il y a un couvert végétal suffisant. Elle vit aussi dans les campagnes cultivées à proximité des champs et des haies bordant les prairies, et même dans les marais et les rives de cours d’eau.Elle évite la forêt dense car il lui faut des refuges tels des trous dans des tas de pierres, des éboulis, des buissons.En zone rurale, on la trouve même près des maisons.

On la rencontre dans les zones montagneuses jusqu’à 3000 mètres d’altitude.

Mâles et femelles défendent des territoires distincts où se trouvent 2 à 10 gîtes. Le domaine de chasse de l’hermine varie de 2 à 200 ha en fonction du milieu, de l’abondance des proies et du sexe.

En automne, en général, les mâles ont besoin de 8 à 13 ha et les femelles de 2 à 7 ha. Les grands territoires sont divisés en surfaces d’environ 10 ha où l’Hermine chasse pendant plusieurs jours avant de changer. Les femelles parcourent environ 1,5 km et les mâles jusqu’à 8 km au cours d’une période de chasse.

L’hermine installe son gîte dans un arbre creux, un terrier, un tas de bois, une crevasse de rocher ou un vieux nid de rapace. Elle le tapisse de poils de rongeurs.

L’hermine est capable non seulement de courir rapidement, mais aussi de sauter, de nager et de grimper fort bien, même si elle passe le plus clair de son temps au sol.

Ses sens sont excellents. Elle utilise son odorat lorsqu’elle chasse sous terre et son ouïe, très développée, quand elle est à l’air libre.

Ce petit carnivore très actif est pratiquement en permanence à la recherche de proies, de jour comme de nuit. Elle alterne donc des périodes d’activité et de repos tout au long de la journée et de la nuit. Pour se déplacer rapidement, l’hermine se déplace par sauts en courbant fortement le dos et en posant alternativement les pattes antérieures ou postérieures.

Quand elle court, l’hermine arrête de temps à autre pour se dresser sur ses pattes postérieures et vérifier qu’elle est dans un environnement sans danger. C’est une posture tout à fait caractéristique de ce mammifère.
L’hermine est un animal solitaire sauf pendant la période de reproduction.

Pendant le rut, les femelles restent dans leur territoire, mais les mâles se déplacent, leur domaine vital recouvrant les territoires de plusieurs femelles. Les vieux mâles vont loin à la recherche des femelles. La période d’accouplement s’étend de mai à la fin juin.

La gestation de 21-28 jours étant différée, la mise bas a lieu en avril ou mai de l’année suivante. La femelle met bas dans des pierriers, des tas de paille, des fissures de mur. L’hermine donne alors naissance à 4 à 8 nouveau-nés, parfois 10 et même plus. La femelle s’occupe seule des jeunes et leur apporte des proies.

À la naissance les petits sont sourds et aveugles. Ils sont presque dépourvus de poils, mais ont une crinière temporaire que la femelle saisit pour transporter le petit. Un pelage blanchâtre n’apparaît que plus tard.

À partir de 7 semaines, environ, les jeunes sortent du nid pour jouer. Le sevrage s’effectue dès cette époque et jusqu’à 12 semaines, période où des comportements de mise à mort des proies apparaissent.

Les jeunes sont émancipés dès l’âge de 3 mois. Ils se dispersent en juillet-août de leur 1 ère année, mais en automne, une femelle peut chasser avec 5 à 8 jeunes déjà grands. Les femelles s’installent généralement près de leur lieu d’origine.

Alimentation :

L’éventail des proies de l’hermine est assez large, les principales sont les petits rongeurs dont le campagnol terrestre, mais il existe aussi des variations saisonnières et sexuelles.

Elle a une nette préférence pour les micro-mammifères (microtidés et muridés), mais, en cas de disette, elle chasse également des lapereaux, des oiseaux, des poissons, des reptiles, des insectes, des vers de terre, et même, irrégulièrement, quelques taupes, ou des musaraignes.

Elle peut même exceptionnellement s’attaquer à un lapin.

Elle repère ses proies à l’odeur et les tue en les mordant à la nuque. Elle s’accroche à la nuque des plus grosses et les griffe avec ses pattes antérieures. L’hermine s’introduit facilement dans les galeries souterraines de taupes ou de campagnol en les élargissant. Elle ne craint pas non plus la neige qu’elle creuse avec habileté.

Raton laveur

Caractéristique :

Le Raton laveur est un mammifère dont la taille varie entre 65 et 96 cm. Il est facilement reconnaissable au masque noir qui orne son visage et à sa queue annelée d’une longueur comprise entre 20 et 27 cm. Son pelage varie du gris au noir. Les adultes pèsent de 5 à 12 kg.

Comportement et reproduction :

L’aire initiale de répartition du Raton laveur s’étend du sud du Canada jusqu’au Panama. Cette espèce fut introduite dans les années 1920 essentiellement en Allemagne à la grande époque de la pelleterie et de la fourrure. La France comptait également à cette époque 5 élevages dont un situé dans le département du Finistère.

En France, le premier individu sauvage fut capturé en 1934 dans l’est, issu non pas d’un élevage français mais d’un élevage allemand. Celui-ci n’engendra pas de population pérenne et il fallut attendre les années 1970 pour que de nouveaux individus venus d’Allemagne s’installent en France.

De plus, de nombreux Ratons laveurs étaient détenus en tant que mascottes par les troupes américaines installées dans la base de l’OTAN de Couvron dans les environs de Laon. A leur départ en 1966, les Américains relâchèrent dans le milieu naturel plusieurs individus qui engendrèrent la population actuelle de l’Aisne.

Dans son aire d’origine, le Raton laveur est un mammifère nocturne qui fréquente essentiellement le milieu forestier et agricole. Cependant, il affectionne la proximité des milieux aquatiques (rivières, marécages) qui lui procurent une source de nourriture. Sa capacité d’adaptation lui permet également de fréquenter les milieux urbains.

Le Raton laveur utilise des abris divers comme des terriers existants, des arbres creux. Dans les zones urbanisées nord-américaines, il n’hésite pas à s’installer des les granges ou les hangars.Dans les régions froides, l’animal vit au ralenti pendant l’hiver sans vraiment hiberner alors que dans les régions méridionales il est actif toute l’année.

Selon le climat, la reproduction a lieu en hiver de fin janvier à fin février. Les petits naissent au mois de mai par portée de 1 à 7 individus après une gestation de deux mois environ. Dans les régions méridionales, la reproduction peut même avoir lieu toute l’année, mais dans ce cas, les portées sont plus petites.

Les petits sont sevrés à l’âge de huit semaines mais les femelles s’en occupent encore pendant un certain temps. L’unité familiale est conservée pendant environ un an. Les jeunes mâles s’éloignent ensuite de la zone alors que les femelles peuvent rester proches de leur lieu de naissance.

La reproduction de cette espèce est relativement facile car elle est opportuniste et peu exigeante en matière de nourriture.

Alimentation :

Le Raton laveur est omnivore. Il se délecte au printemps de nourriture carnée comme l’écrevisse. En été, sa préférence s’oriente vers les fruits.

En automne, le Raton laveur effectue des provisions en prévision de l’hiver. Il s’alimente alors avec du maïs, des glands, des faines.

En milieu urbanisé, il trouve une abondante source de nourriture dans les poubelles et plus généralement autour des habitations qu’il n’hésite pas à visiter.

Chien viverrin

Caractéristique :

Ce canidé dont la taille est comparable à celle d’un renard présente un corps trapu, de courtes pattes et un long pelage. Toutefois, son corps plus massif et trapu que celui du Renard évoque davantage celui du Blaireau.

Chez l’adulte, la longueur tête + corps varie de 50 à 70 cm et la hauteur au garrot avoisine 25 à 30 cm.

Le Chien viverrin est le seul canidé à posséder un masque facial sombre. Sa silhouette, son masque facial et son pelage rappellent également ceux du Raton laveur mais sa queue est de couleur unie, longue de 15 à 25 cm et touffue, contrairement au Raton laveur qui possède une longue queue annelée.

Comme ses différents noms vernaculaires le suggèrent (« chien-martre », « raton laveur d’Oussouri » ou encore « chien du Japon »), le Chien viverrin présente des ressemblances avec les mustélidés (Martre, Fouine, etc.) pour les pattes courtes et avec le Raton laveur pour le masque facial. Le poids varie en fonction du sexe, de l’âge et des saisons et oscille entre 4 et 6 kg en été et entre 6 et 10 kg en hiver.

Comportement et reproduction :

Nocturne et crépusculaire, le Chien viverrin vit généralement en solitaire ou en couple, mais on peut parfois le rencontrer en petits groupes familiaux. Son domaine vital varie de 10 à 50 ha au Japon, jusqu’à 100 à 200 ha en Europe.

Durant la journée, le Chien viverrin se repose, enroulé sur lui-même, le plus souvent dans un terrier abandonné de Renard ou de Blaireau, plus rarement dans une tanière qu’il a creusée lui-même ou encore dans des arbres creux ou des gîtes à même le sol. On signale également comme abris : des blocs de rochers, des greniers à foin ou des tas de branchages.

Il est le seul représentant de la famille des canidés chez lequel on a pu enregistrer, dans son aire d’origine et de décembre à février, une période d’hibernation partielle dont il émerge durant les jours les plus chauds. A cette occasion, son métabolisme peut baisser d’environ 25 %.

Les gîtes d’hivernage et d’élevage des jeunes sont aménagés sous des souches d’arbres morts et, fréquemment, dans des terriers de renards ou de blaireaux.

Le Chien viverrin nage bien, mais ne grimpe pas. Il affectionne les cours d’eau bordés de buissons et de roseaux, ainsi que les sous-bois denses et humides des forêts de feuillus ou des forêts mixtes alternant avec des espaces découverts. Il évite les régions dont l’altitude est supérieure à 700 m, les grandes forêts de conifères et les contrées sèches.

A la différence de la plupart des autres canidés, le Chien viverrin effectue des dépôts de fèces à proximité du gîte, comportement qui s’apparente à celui bien connu du Blaireau. Ainsi, à proximité du terrier, des lieux de défécation sont utilisés et entretenus régulièrement, phénomène que l’on peut également noter en captivité

Le Chien viverrin est monogame. Selon la région et le climat, le rut débute entre février et avril, à la fin de la période de repos hivernal, et dure en général deux à trois semaines.

Au terme d’une gestation de 61 jours [59-70], la femelle met bas de 5 à 7 petits aveugles et pourvus d’un pelage laineux. Le mâle participe à l’élevage des jeunes qui atteignent la maturité sexuelle à la fin de leur première année.

Alimentation :

Que se soit dans son aire d’origine ou dans son aire d’acclimatation, le Chien viverrin possède un régime alimentaire omnivore qui connaît d’importantes variations selon les saisons, les années et l’habitat. Généraliste, il s’adapte donc facilement aux ressources alimentaires disponibles localement.

Il se nourrit aussi bien d’aliments d’origine animale que végétale, quoique, généralement, la part carnée prédomine. Dans l’aire d’origine, les aliments les plus consommés sont les insectes et les végétaux. Dans sa zone d’acclimatation européenne, ce sont les rongeurs, notamment les campagnols, qui prédominent.

Le Chien viverrin consomme aussi des mollusques, des poissons, des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et leurs œufs ainsi que des charognes.

Ragondin

Importé d’Amérique du Sud à la fin du XIXème siècle pour sa fourrure, le Ragondin, a su coloniser en quelques décennies l’ensemble de l’Europe à la suite de nombreux lâchers dans la nature.

Présent sur l’ensemble des zones humides, le ragondin cause de nombreux problèmes aux gestionnaires des cours d’eau sans compter les risques sanitaires que sa présence peut occasionner pour les activités humaines.

Pourtant, s’il n’est pas possible d’éliminer cette espèce du territoire, les moyens de contrôle existent et il semble même envisageable de tirer partie de la présence de cette population invasive.

Caractéristique :

Le Ragondin est le plus grand représentant de l’ordre des rongeurs. Ce mammifère aquatique de couleur brune pèse en moyenne 6 kg et mesure une soixantaine de centimètres auquel s’ajoute la queue, cylindrique et écailleuse, d’une longueur de 25 à 45 cm.

Il est reconnaissable à ces quatre grandes incisives de couleur orange à rougeâtre et à son menton et ses vibrisses de couleur blanchâtre.

Particulièrement bien adapté à la vie aquatique, le Ragondin nage en alternant des mouvements rapides des pattes antérieures avec des mouvements plus lents mais plus puissants de ses pattes postérieures. Ses lèvres obturales sont situées en arrière de ses incisives et ses yeux et ses oreilles sont visibles au dessus de sa tête lorsque celui-ci nage.

Il atteint une longévité maximale de quatre ans dans les milieux naturels. En captivité, il peut vivre jusqu’à six ans.

Le Ragondin est équipé d’une fourrure épaisse composée de poils de jarre longs et raides et de poils de bourre courts et denses. Ce type de pelage reste sec et permet une bonne isolation de son corps. Des mues successives permettent au Ragondin de s’adapter aux conditions climatiques.

Cependant, originaire d’Amérique du Sud, il supporte mal le froid des hivers rigoureux. Aussi, la mortalité des populations de Ragondin est relativement élevée au Nord. Ce sont surtout les petits qui sont touchés par les basses températures.

Comportement et reproduction :

Le Ragondin est un mammifère aquatique qui affectionne particulièrement les marais, les lagunes, les bords de ruisseau dont le courant est faible. Il colonise également les fossés et les canaux des milieux dans lesquels il a été introduit. Il préfère généralement les eaux stagnantes envahies par la végétation dont il se nourrit.

Il se réfugie dans un terrier à plusieurs entrées dans les berges des milieux qu’il colonise et au moins l’une de ces entrées est sub-aquatique. Les galeries creusées par le Ragondin peuvent atteindre une longueur de 7 m et fragilisent souvent les abords des cours d’eau et des étangs.

Dans certains marais, il est possible de trouver une vingtaine de Ragondins par hectare. Le Ragondin a un comportement grégaire et polygame. Aussi, les individus vivent en clans dont les domaines se recouvrent partiellement. Les domaines des mâles dominants sont proches de ceux des femelles alors que les mâles dominés vivent en périphérie. Lorsque la densité de la population augmente, les Ragondins peuvent parcourir jusqu’à 50 km pour trouver un nouveau territoire favorable.
Le Ragondin est une espèce très prolifique. La femelle peut engendrer plusieurs portées par an et ce, peu de temps après avoir mis bas. La gestation dure 130 jours et il naît à chaque portée cinq à six petits dont le poids à la naissance avoisine 150 g. Ceux-ci sont sevrés dès l’age de six à dix semaines mais nagent déjà depuis longtemps. Néanmoins, la puberté n’est atteinte que vers l’âge de trois mois. Les jeunes pèsent alors environ 2 kg.

La femelle allaite ses petits grâce à ses mamelles disposées latéralement sur son corps. Elle peut alors nager flanquée de ses petits accrochés à ses tétines. Cependant aucune preuve n’a été faite de l’allaitement pendant la nage. Les jeunes arrivent à maturité à l’âge six de mois.

Alimentation :

Le Ragondin est un herbivore opportuniste qui consomme un tiers de sa masse corporelle chaque jour. Il adapte son régime alimentaire à la saison : en hiver il consomme des rhizomes et des tubercules, à la belle saison, il apprécie les pousses de carex, de roseaux, de potamots…, et mange les fruits et les récoltes à la fin de l’été.

Il peut se déplacer loin de son habitat pour s’alimenter avec du maïs, du blé et autres poacées et céréales issues des cultures avoisinantes. La majeure partie de son régime alimentaire est constituée de plantes monocotylédones.

Le Ragondin est également très adroit lorsqu’il s’agit d’attraper sa nourriture en nageant (graines flottantes…).

Le Ragondin pratique la caecotrophie, c’est-à-dire qu’il ingère à nouveau ses excréments. Cette méthode de digestion lui permet ainsi d’assimiler plus facilement les nutriments et d’en éviter les pertes.

Rat musqué

Caractéristique :

Le rat musqué a une allure de gros campagnol au corps massif, pourvu d’une large tête avec de courtes oreilles.

Ses pattes arrière sont en partie palmées ; la queue, dénudée, est longue et aplatie latéralement.

Son pelage est doux et épais, brun foncé sur les parties supérieures, plus clair sur le ventre et les pattes.

L’animal mesure de 45 à 65 cm (dont la moitié pour la queue) et pèse jusqu’à 2 kg.

Comportement et reproduction :

Le rat musqué fréquente les milieux aquatiques, qu’ils soient en eaux stagnantes ou courantes. La présence de végétation aquatique ou terrestre est un facteur important pour son installation.

C’est un animal principalement nocturne qui se déplace très bien dans l’eau. Il peut effectuer de grands déplacements au printemps pour la reproduction ou à l’automne pour la dispersion des jeunes. Il creuse des terriers dans les berges et construit des huttes de plantes aquatiques dont les entrées sont toujours immergées.

Originaire d’Amérique du Nord, le rat musqué a été introduit comme animal à fourrure en Tchécoslovaquie au début du XXème siècle. De là, il a colonisé une grande partie de l’Europe et de l’Asie.

En France, après son apparition dans les années 1930 dans l’Est et en Normandie, il s’est rapidement développé de sorte que les deux populations se sont rejointes dès 1945. La moitié nord du pays était totalement colonisée dans les années 1960 et l’espèce s’est développée vers le sud.

Aujourd’hui, il est présent presque partout, y compris sur certaines îles, sauf dans le sud (Provence, Aquitaine). En tant qu’espèce exotique, il présente un risque de perturbation pour les écosystèmes aquatiques, notamment pour les berges qu’il fragilise.

Chaque année, de mars à septembre, le rat musqué fait deux ou trois portées de 3 à 8 jeunes qui naissent nus et aveugles. La gestation dure un mois puis les petits sont allaités pendant deux à trois semaines. Un rat musqué peut vivre 4 à 5 ans.

Alimentation :

Il se nourrit principalement de végétaux aquatiques (roseaux, joncs, nénuphars…). Il peut y ajouter des fruits, des betteraves ou du maïs en été ou encore des fragments d’écorces en hiver.

Il consomme également à l’occasion des mollusques aquatiques.

Corneille noire

Caractéristique :

Oiseau entièrement noir, y compris les pattes et le bec. Son bec est plus effilé que celui du corbeau freux et les plumes de son cou ne sont pas ébouriffées. L’extrémité de sa queue est carrée. Elle se distingue du corbeau freux par son bec plus large, qui n’est pas blanchâtre.

Les sexes sont identiques. Jeunes, ils sont semblables aux parents. Ils restent avec eux plusieurs semaines après avoir quitté le nid.

Comportement et reproduction :

La corneille noire aime la campagne découverte avec des bosquets d’arbres dispersés, pas trop denses. Elle affectionne les landes, les zones arides, les bords de chemins et de routes, les bordures rocheuses, les falaises côtières, les plages, les zones d’estuaires, les embouchures de fleuves et les lagunes.

En général, elle possède un territoire très grand, et les couples vivent dispersés et séparés, bien qu’occasionnellement, une charogne, un dépôt d’ordures ou un vol d’insectes les concentrent en groupes plus ou moins nombreux. Également la présence de prédateurs terrestres ou de rapaces peut être une occasion pour que tous les couples d’une zone se réunissent à la cime des arbres en poussant des cris perçants inlassablement.

La parade du mâle consiste en une série de « saluts ». Le mâle baisse la tête, relève les épaules, entrouvre les ailes et déploie la queue en éventail, en se balançant d’un côté à l’autre, et plus couramment, en levant et en baissant la queue.

En vol, la parade se fait en vols rapides, descentes en piqué, croassements intenses. Ces manifestations ont lieu toute l’année et personne ne peut dire si c’est de la parade ou une démonstration de la domination du mâle sur la femelle.

Le nid de la corneille noire est construit par les deux parents. C’est un nid volumineux, fait de branches, dans un arbre ou sur une falaise. Le mâle apporte les matériaux mais reste à l’extérieur, alors que la femelle arrange l’intérieur.

On peut y trouver de tout : herbes, feuilles sèches, laine de mouton, poils, crins, papiers, chiffons, plastique, racines, plumes…

La ponte a lieu d’avril à mai. La femelle dépose 3 à 5 œufs bleu clair ou verts, tâchés de gris châtain foncé (42 x 27 mm).

L’incubation dure environ 19 jours, assurée par la femelle seule. Les petits, nourris par les deux parents, volent au bout de 35 jours.

À la naissance, les poussins ont un duvet gris fumée abondant laissant quand même apparaître leur peau rose, qui deviendra foncée rapidement. Ils atteindront leur maturité sexuelle à 2 ans.

Les couples sont unis pour la vie.

Alimentation :

Les corneilles noires ont un régime très varié incluant charognes, invertébrés, graines et fruits. Elle peut piller les nids d’autres oiseaux.

Corbeau freux

Caractéristique :

Le corps est allongé et assez massif, la tête est anguleuse, les ailes longues à bord postérieur droit, assez étroites et légèrement pointues, la queue assez longue et arrondie.

Le plumage des adultes est entièrement noir brillant avec des reflets bleu violacé, les plumes des flans formant des « culottes » tombant sur les pattes.

Le bec est long, épais et pointu noir avec la base blanchâtre.

Poids de 400 à 530 g.

Comportement et reproduction :

Le corbeau freux utilise les grands arbres feuillus des bois, des bosquets, des alignements et des parcs urbains. Les prairies humides, les pâturages les cultures ou les pelouses urbaines sont visitées pour l’alimentation.

Le corbeau freux est très grégaire, tout au long de l’année. Il occupe d’importants dortoirs sur les grands arbres en compagnie de choucas et parfois de corneilles. Aussitôt la reproduction, les corbeaux freux se dispersent sur un territoire assez vaste, mais les jeunes forment des groupes à part. Jusqu’en septembre, la dispersion des immatures s’effectue sans direction précise, rarement à plus 70 km de leur colonie.

Les adultes sont eux sédentaires, mais en France, le corbeau freux se reproduit dans les deux tiers Nord du pays, en plaine seulement. Toutefois, il reste rare en Bretagne. Les populations hivernantes atteignent le bassin de la Garonne, et se rencontrent surtout dans le Nord-Est le centre de la France. L’espèce est en expansion géographique vers le Sud. Localement les effectifs peuvent tantôt décliner assez fortement, tantôt se maintenir stables ou en augmentation.

Le corbeau freux niche dans les arbres en colonies denses appelées « corbeautières ». La femelle effectue une ponte par an, de fin mars à mi avril, comportant de3 à 5 œufs. L’incubation est de 16 à 18 jours.

Alimentation :

Le régime alimentaire est composé de graines, de tubercules, de racines, d’insectes et leurs larves, des vers de terre, des petits mollusques, des œufs et des oisillons volés au nid.

Il marque une certaine préférence pour les zones herbeuses, en période de reproduction, pour capturer des proies carnées. Plus tard dans la saison, il ne dédaigne pas les végétaux, notamment les cultures (céréales en particulier) en maturité ou après la récolte.

Pie bavarde

Caractéristique :

De grande taille et dotée d’une longue queue, le mâle étant légèrement plus grand que la femelle, la pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des mains et à la base des ailes.

Le plumage noir montre des reflets métallisés, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtre sur la queue.

La pie jacasse.

Elle mesure de 40 à 51cm de long et pèse de 200 à 250g

Comportement et reproduction :

La pie bavarde, Pica pica, est commune dans toute l’Europe mais aussi en Asie, au nord-ouest de l’Afrique et dans le nord de l’Amérique. L’espèce est plutôt sédentaire et vagabonde, en petit groupe, en hiver. Elle affectionne particulièrement les lieux où sont présents des bosquets, des petits bois ainsi que les parcs et jardins des zones urbaines. On la retrouve donc dans tous les types de milieux à l’exception des forêts denses.

Comme d’autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire (en particulier l’hiver), est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l’homme, où elle trouve protection contre les rapaces et nourriture Si elle sait se faire méfiante et discrète en cas de danger, c’est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants, comportement sans doute à l’origine de sa réputation de voleuse, illustrée dans la bande dessinée Les Bijoux de la Castafiore.

Son vol est incertain mais en ligne droite, sa marche est un peu saccadée, avec souvent la queue levée et quelques sautillements.

Vers le début d’avril, le couple construit un nid en hauteur dans des arbres ou des buissons. Ce nid, constitué de branches sèches, renforcés de crins et de brindilles, est complété par une sorte de toit destiné à le protéger.

Parfois, le nid est également décoré d’objets brillants par lesquels la pie bavarde est attirée. Sa forme très ronde peut être confondue avec une boule de gui.

La femelle pond de trois à dix œufs qu’elle couve seule durant un peu moins de trois semaines.

Après l’éclosion, les petits restent au nid durant quatre semaines environ. Ce sont les deux parents qui les nourrissent.

Alimentation :

La pie bavarde est omnivore : son régime alimentaire est constitué de petits rongeurs (dont le campagnol), de lézards, d’insectes et d’autres invertébrés, de fruits et de graines divers, d’œufs, de détritus humains et de charognes.

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