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A bientot
 

L’entretien des armes

Prés-requis :

Le chasseur possède de par nature une arme afin d’exercer sa passion. Que se soit un arc, un fusil, une carabine ou tout autre il se doit de tenir son arme en parfait état tant au point de vue de la sécurité qu’au simple coup d’œil d’esthétique. Une arme quelle quel soit est toujours plus belle si amoureusement entretenue. C’est aussi sans compter de donner à un investissement parfois conséquent le maximum de chance de durer très longtemps et pourquoi pas de faire fructifier celui-ci. Il est donné dans les lignes qui suivent quelques conseils issus du bon sens et d’une longue pratique. Ce ne sont que des conseils et non des obligations.

L’entretien d’une arme et plus précisément d’un fusil, juxtaposé ou superposé, nécessite un petit matériel acheté à bas prix chez n’importe quel armurier et d’autres ustensiles facilement trouvable à la maison.

Afin de vous donner une idée sachez que vous aurez besoin d’une baguette de nettoyage,( préférez le bois au métal), une brosse en laiton que vous visserez sur cette baguette, d’un écouvillon en matière plastique, et d’un écouvillon en laine. Bien souvent ces trois accessoires sont livrés dans une boite d’entretien avec la baguette démontable ou non. Ajoutez à tout ceci une vieille brosse à dent, un chiffon en coton, un pinceau.

Nous ne pourrions pas parler d’entretien sans parler de graisse et d’huile fine type vaseline. Sans faire de publicité nous pouvons nommer des marques comme ARMISTOL pour le spray d’huile et d’ARMOLINE pour la graisse. Cette marque diffuse de nombreux produits spécialisés dans l’entretien des armes et déclinés sous diverses variantes suivant leur usage. NICOLUB 127 est un bon produit pour le graissage des pièces en armurerie.

La première de chose qui paraît essentielle pour les une et désuète pour les autres est de savoir démonter son arme. Nous n’allons pas faire un cours d’armurerie mais tout simplement vous donner quelques conseils.

Tenez votre fusil par la crosse à hauteur de la poignée pistolet si votre en est pourvue. Sous le bois du devant se trouve une clé à piston. Tirez, poussez, ou bien levez suivant le modèle de l’arme. Retirez le devant. Actionnez la clé de verrouillage d’ouverture en tenant les canons et en les faisant ouvrir. Vos faisceau de tubes se dégagent de la bascule.

Posez tous ces éléments sur un table recouverte d’un plaid.

Il est primordial de ne jamais nettoyer l’arme le jour même de vos tirs car les gaz de combustions, très lourds, ne se dissipent que très lentement. Préférez attendre le lendemain.

Si la pluie ou une forte humidité vous a accompagné lors de votre sortie, ne faites jamais sécher votre fusil près d’une source de chaleur( radiateur, cheminée). En effet les bois gonflés par l’eau éclateraient sous l’effet d’un séchage trop rapide. Dans ce cas laissez votre arme, canons vers le bas, s’égoutter en ayant pris soin d’éliminer l’eau avec un chiffon en coton ou bien du papier absorbant.

Les canons :

Vaporisez un peu d’huile fine dans chaque canon. Un produit décapant les résidus de poudre et de plomb peut être nécessaire si vos canons sont très encrassés. Un produit de style HOPPERS spécial désemplombage est alors très utile. Laisser agir quelques instants. Passez l’écouvillon en pastique afin d’éliminer le plus gros des résidus.

Équipez votre baguette avec la brosse en laiton et faites quelques allers-retours dans chaque tube en insistant juste prés les cônes de raccordement situés a environs sept à huit centimètres du début des chambres. Appuyez aussi sur les chokes situés en bout des canons. Retirez la brosse métallique. Bourrez chaque tube d’une feuille de papier absorbant et pousser-le à l’aide de la baguette jusqu’au bout du canon. Vérifiez la propreté et recommencez si une quelconque trace subsiste. Mettez quelques gouttes d’huile spéciale arme dans les tubes et passer l’écouvillon de laine. Une fine pellicule d’huile doit apparaître à l’intérieur des tubes. Elle doit être régulière mais sans excès.

Sur les parties extérieures des canons, passez un chiffon en coton. A l’aide de la brosse à dent enlever les salissures près de la bande de visée. Sur certains fusils superposés allégés un vide existe entre les deux canons. Une attention toute particulière doit être apportée au nettoyage de cette partie de l’arme. La brosse à dent rend de nombreux services pour effectuer ces opérations. Une fois l’extérieur propre étendre une fine couche de graisse spéciale afin de protéger le bronzage. A l’aide du pinceau graissez les crochets de verrouillage ainsi que les extracteur/éjecteurs. Ne plus toucher les canons, la sueur des mains étant acide pour les métaux, préférez un chiffon imbibé d’huile ou légèrement graisseux.

Si votre équipement en outillage le permet, soufflez avec de l’air comprimé l’intérieur de la bascule, sinon la brosse et le pinceau viendront à bout des résidus de combustion et autres particules se trouvant sur le métal. Vaporisez une huile fine que vous étendrez en vous aidant du pinceau sur les axes de la bascule et sur le verrou de fermeture.

Nettoyez soigneusement les remparts (endroits ou sortent les percuteurs) afin d’éliminer tout résidu empêchant une bonne fermeture de l’arme. Graisser le crochet à piston du devant en bois.

Remontez votre arme en prenant soin de ne pas la toucher directement avec la peau mais avec un chiffon gras.

La crosse :

Passez un produit spécial à base d’huile de lin si votre crosse est poncée à l’huile . Faites de même sur le bois du devant. SCHAFTOL est un produit recommandé par mon armurier tout comme le spray LEGIA spécial crosse sans gaz propulseur néfaste.

Si un vernis protège vos bois un simple coup de chiffon suffit . Un très léger coup d’ éponge savonneuse sur les traces les plus tenaces avec un rinçage rend sa jeunesse à vos bois.

Les armes de grandes chasse :

S’agissant de carabine de grande chasse, le procédé de nettoyage reste le même dans l’ensemble. Une précaution importante est de commencer les nettoyage du canon par la culasse et non pas par l’embouchure. Vous risqueriez d’endommager les rayures de sortie et ainsi de rendre inutilisable votre arme.

Avant le tir il faut s’assurer que l’intérieur du canon ne présente pas de trace d’huile. Il est préférable de « brûler » son canon c’est à dire de tirer une cartouche (sur cible) afin d’évacuer l’huile dans les rayures du canon et permettre au second projectile d’être bien guidé dans celles-ci de façon à optimiser la précision.

Déposez votre arme dans votre armoire de sécurité ou à défaut dans un endroit où aucune personne non autorisée n’aura accès jusqu’à votre prochaine sortie.

Le plomb

Le mode de fabrication du plomb est le suivant : on verse du plomb fondu dans une passoire placée à 40 m au-dessus d’une cuve remplie d’eau; la solidification des gouttes commence pendant leur chute et se termine au contact de l’eau.

Les grains recueillis sont de diamètres différents; ils sont triés mécaniquement et roulés ensuite, pour obtenir le lustrage, dans des cylindres contenant de la plombagine. Il y a 2 espèces de plomb de chasse : plomb doux et le plomb durci. Ce dernier est obtenu en ajoutant au plomb un faible pourcentage d’antimoine. Le plomb doux se déforme très vite et n’est pas à conseiller.

Le numérotage des plombs n’étant pas normalisé en France, la plupart des fabricants ont toutefois adopté la série millimétrique où l’écart entre deux numéros est de un quart de millimètre. Le plomb moyen, qui est le no 5, a 3 mm de diamètre.

Pour le tir aux pigeons, par exemple, on utilise du plomb cuivré ou chromé, qui se déforme moins vite que le plomb durci. Le plomb disco, obtenu par un léger écrasement des grains de plomb, donne une dispersion plus grande que le plomb normal. Le plomb cubique présente les mêmes avantages.

Le chargement des cartouches

La plupart des fabricants font de bonnes cartouches, qu’ils ont en général fait expérimenter au laboratoire d’essai d’un banc d’épreuve équipé à cet effet.

Les pressions sont prises sur l’appareil Crusher et doivent être régulières. Suivant les bourres employées, elles peuvent varier de 450 à 600 kg par MM2 en calibre 12.

Les vitesses sont prises à l’aide d’un chronographe électronique. On mesure les temps de parcours et on en déduit la vitesse. Les bonnes cartouches doivent avoir un Vo (vitesse initiale) de 375 à 400 m/s.

Aux chasseurs qui fabriquent eux-mêmes leurs cartouches, nous conseillons de choisir des douilles pourvues d’un culot de 10 ou de 16 mm, avec amorçage fermé et renfort intérieur, et de procéder au chargement de la façon que nous allons exposer.

À l’ouverture de la chasse, on utilisera la charge normale de poudre T, soit 2,20 g en calibre 12 et 1,70 g en calibre 16; en arrière-saison, on pourra forcer à 2,30 g en calibre 12 et à 1,80 g en calibre 16.

On disposera un carton goudronné ou lustré sur la poudre, puis une bourre grasse de 12 ou 13 mm, Iris ou Gabel, sur laquelle on placera un carton blanc ou une bourre de surcharge.

La charge de plombs normale est de 32 g en calibre 12 et de 28 g en calibre 16.

Sur les plombs, on mettra une rondelle en liège de 3 mm (ne jamais employer de carton de fermeture); on terminera par un sertissage, sur une hauteur de 5 à 6 mm.

Grande vénerie

Le terme de chasse à courre désigne l’acte de recherche, de poursuite et de rabattage d’un animal traqué, jusqu’à son encerclement et sa mort.

Le terme de vénerie désigne, par contre, tout ce qui a un rapport avec la chasse à courre (le groupe de chasseur appelé équipage, les chevaux, la fanfare).

C’est avec la domestication du cheval pour le loisir qu’est nait la discipline de chasse à courre. Destinée à chasser les animaux rapides, la chasse à courre est devenu un sport (Angleterre) ou une pratique traditionnelle (France). C’est sous François Premier que cette pratique s’est transformée en art de vivre séduisant la noblesse Française.

Fortement ritualisées, ces chasses à courre sont toujours des spectacles impressionnants pour le profane. La « tenue de vénerie » institutionnalisée sous Louis XIV impose la redingote à galons, le gilet, la cravate en jabot, la toque et les bottes à chaudrons. Chaque équipage se différencie par les couleurs du gilet, de la tenue et de ses parements et par un bouton, qui lui est propre.

Destiné aux gens fortuné jusqu’au 19ième siècle la chasse à courre c’est peu à peu démocratisé.

Un équipage de chasse à courre est constitué d’hommes à cheval accompagnés de chiens courants (appelés chiens d’ordre) et d’homme à terre tenant en laisse les chiens de recherche (appelés limiers).

Le déroulement d’une chasse à courre est avant tout un programme complet marqué par une fanfare différente signalant chaque phase. Ainsi, le matin, c’est la fanfare du « réveil » qui accompagne le début de la recherche par les limiers tenus en laisse par un valet de chien qui repère un animal tache de l’isoler, de le jauger sans le faire fuir.

Le valet revient alors faire son rapport au point de rendez-vous des chasseurs.

Le corps signale alors le « départ » et les veneurs, à cheval, partent en chasse accompagnés des chiens courants. Les hommes et les chiens se guident mutuellement, les premiers utilisant leur connaissance du terrain, les autres leur flair.

L’animal traqué est contraint de s’enfuir. On dit que le gibier est lancé. Il rusera, parfois involontairement, pour échapper à ses poursuivants. Chacune de ses ruses fait l’objet d’une sonnerie de corps différentes signalant à tous la configuration de chasse. C’est pourquoi les chasses à cour sont si souvent musicale

Les ruses

Les ruses pratiquées peuvent être les suivantes: Le change, le passage de rivière ou d’étang, le forlonger et les doubles voies.

– Le change consiste pour l’animal à traverser une région où vivent d’autres animaux de la même espèce. Ce qui sème la confusion dans la meute. D’où l’importance d’avoir des chiens de qualité. Le change est très rarement sonné en chasse pour ne pas attirer l’attention de l’animal ni perturber le travail des chiens.

– Traverser un ruisseau, une rivière ou un étang est annoncé par le « Bat-l’eau ». L’animal traverse ou suit le lit d’un ruisseau. La voie alors se perd dans l’eau, les chiens essaient alors de repérer l’endroit où l’animal à repris pied.

– Forlonger, c’est à dire prendre un telle avance sur ses poursuivants que son sentiment (son odeur), disparaît. La voie est presque perdue et c’est alors une question de temps. Si la journée n’est pas trop avancée, si les chiens ont bon nez, si le temps est beau, si, si… la fin de journée met souvent un terme à la chasse. La seule chose qui puisse arriver c’est que l’animal ne se sentant plus poursuivi se mette à ralentir.

– Les doubles voies sont une ruse qui est destinée à ralentir l’action des chiens. L’animal chassé revient sur ses pas et prend une autre direction après quelques centaines de mètres. Les chiens alors, balancent, essayent de trouver la sortie. Pendant ce temps l’animal prend de l’avance.

L’Hallali

La poursuite peut ainsi durer plusieurs heures jusqu’à ce que la cible soit contraint de faire face ou de capituler, acculé par les chiens et la fatigue. Dans cette situation, les veneurs sonnent alors « L’hallali sur pied ». L’animal épuisé se réfugie très souvent dans un étang, et alors tué par les chiens ou par l’homme intervenant à la dague, à l’ épieu ou parfois même à la carabine. Les veneurs sonnent alors « L’Hallali par terre ».

La curée

On retire alors les meilleurs morceaux que l’on distribue généralement aux amis ou aux voisins sur les terres desquelles nous sommes passés. Les bas morceaux sont rassemblés sur la peau de l’animal, la nappe, que l’on donne aux chiens. On sonne « La curée » . L’équipage finira par sonner sa fanfare personnel,.

Chassé dans une forêt qu’il connait depuis sa naissance, doué de ruses innées qui trompent et égarent la meute tout au long du laisser-courre, l’animal de chasse gagne la partie au minimum une fois sur deux pour le cerf ou le sanglier. Le chevreuil pour sa part réussit à semer la meute trois fois sur quatre. Chasse écologique s’il en est, la vénerie prélève selon les espèces entre 1 pour 100 et moins de 1 pour 1000 du cheptel. Sur une population de cerfs de 100.000 têtes, 35.000 sont tués à balles, 1000 à courre. Les chevreuils, eux, sont 1.200.000. 450.000 doivent être prélevés, 1000 le seront à courre. Les sangliers sont près de 800.000; 400.000 prélèvements annuels à balles, 400 à courre.

Petite vénerie

Les équipages de Petite Vénerie chassent le lièvre et le lapin mais aussi le renard.

La chasse de ces animaux ne nécessite pas forcément de chevaux, les distances parcourues par ces animaux lors d’une chasse étant beaucoup plus courtes. Est considéré comme meute de vénerie, un ensemble de chiens, rassemblant un minimum de 6 chiens de race homogène créancés sur le même animal.

Selon les régions et le gibier chassé, les chiens sélectionnés par l’équipage pourront être de races très diverses, généralement plus courtes sur pattes que les grands chiens courants. Les meutes sont également moins nombreuses et donc moins coûteuses d’entretien.

Pour chasser le lièvre ou le lapin, il n’ait pas non plus besoin de milliers d’hectares comme pour la vénerie du cerf ou du sanglier, les frais engendrés par la création et l’entretien d’un équipage de petite vénerie sont donc accessibles au plus grand nombre. Les cotisations s’élèvent par an à quelques centaines d’euros, tout au plus. A pied, la plupart du temps, ces veneurs ont une tenue plus légère que leurs homologues chassant à cheval.

Pas de redingote, ni de bottes à chaudron donc pour courir à travers champ, et la toque de cavalier est généralement remplacée par une simple casquette. Seul le gilet et une « cravate » portant le bouton de l’équipage, rappelleront l’étiquette et l’élégance codifiées par Louis XIV. La trompe « à la Dampierre » sera souvent remplacée par une simple « pibole », plus facile à porter au cours de ces courses à pied extrêmement sportives à travers la campagne. Parce que cette chasse demande une grande forme physique (le piqueux courre derrière ses chiens toute la journée durant…) ou parce qu’elle est beaucoup moins onéreuse que la grande vénerie, la petite vénerie attire un public plus jeune et socialement plus diversifié. Beaucoup de ces équipages sont composés de ruraux, agriculteurs, éleveurs et villageois réunis par une même passion.

Vénerie sous terre

Ce mode de chasse, également dénommé » chasse sous terre « , est de plus en plus populaire sur l’ensemble du territoire français, avec plus de 1 000 équipages détenteurs d’une attestation de meute spécifique. Ce mode de chasse nécessite des veneurs vigoureux et déterminés car il est nécessaire pour capturer l’animal que les chiens aient su localiser l’animal dans les terriers et de savoir manier pelle et pioche des heures durant sans pour autant prétendre le capturer. Les terriers peuvent être enterré jusqu’à 4m de profondeur.

Les meutes de vènerie sous terre sont principalement composées de petits chiens mordants et habiles , de races fox-terriers, teckels. Une structure particulière, l’Association Française des Equipages de Vènerie Sous-Terre, rassemble les équipages de déterrage.

Palombière

Mode de chasse traditionnelle de la Palombe (Pigeon Ramier) du Sud-Ouest de la France. Ce mode de chasse se distingue par des installations fixes bien intégrées dans le paysage forestier girondin, confectionnées par des chasseurs passionnés et initiés.

Généralement, l’implantation de la chasse se caractérise par une cabane centrale perchée ou non d’où partent une multitude de couloirs ou tunnels camouflés par la végétation locale qui mène à d’autres postes d’observation, de déclenchement des filets. Un réseau d’appelants, positionnés stratégiquement dans les arbres, a pour but de faire poser les vols de palombes sur la chasse.

Deux modes de chasse se pratiquent en Gironde durant la période de migration automnale de la Palombe:

– La Palombière aux filets horizontaux avec appelants
Le but de cette chasse est de faire poser les palombes dans les arbres de la chasse à l’aide d’appelants et de les attirer au sol au niveau de filets placés stratégiquement pour capturer les oiseaux vivants.
– La Palombière au tir au posé avec appelants
Le but est de faire posés les oiseaux sur les arbres de la chasse pour les tirer.
Les palombières sont généralement bien aménagées et les chasseurs y passe la journée entière.

Affût

On se cache et on attend que le gibier passe à portée de tir. Les alouettes, les grives, les pigeons et les vanneaux peuvent être, parmi d’autres, chassés à l’affût sur les axes de passage ou les lieux de repos.

Le chasseur, immobile, utilise souvent des appeaux (sifflets) ou appelants vivants ou factices (appelé blettes) pour les attirer.

Passée aux grives

C’est le mode de chasse le plus pratiqué et le plus populaire en Gironde. Ce mode de chasse consiste à se positionner stratégiquement sur les axes de passages des oiseaux et de les attendre pour les tirer au vol.

Ce mode de chasse se pratique durant la période migratoire automnale souvent à la passée du matin en octobre.

A partir du mois de novembre, cette chasse se pratique également à la passée du soir, sur l’axe de passage des oiseaux qui rejoignent leur dortoir, où ils se regroupent pour dormir.

Chasse aux gluaux

Pratiqué en Provence. On capture des grives vivantes pour fournir en appelants les chasseurs de grives dans les « postes à feu ».

Posté au milieu de jeunes arbres, dans lesquels sont disposés de façon visible les gluaux (baguettes de 50 cm environ enduites de glu), le chasseur attire les grives à l’aide d’appelants (grives en cage) et en imitant leur chant à l’aide du « chilet » (sifflet).

Les oiseaux attirés se posent alors sur les gluaux dont ils sont retirés immédiatement.

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