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A bientot
 

L’adjointe au maire de Grenoble souhaite revoir le statut du ragondin « extrêmement nécessaire à son écosystème »

Après le blaireau, les écologistes ont visiblement trouvé leur prochaine cible dans la guerre de positions qu’ils souhaitent mener contre la chasse Française. Cette fois, c’est le statut du ragondin qui est remis en cause par Sandra Krief, ajointe au maire de Grenoble.

Les élus animalistes sont-ils hors sol?

C’est dans Le Dauphiné Libéré que l’on peut lire la réaction de plusieurs élus animalistes à un reportage paru dans ce même média au sujet de la régulation du ragondin. Dans cette vidéo, on pouvait suivre un chasseur à l’arc qui répondait aux demandes des collectivités et des particuliers en cas d’invasion de ragondins.

Il n’en fallait pas davantage pour que les élus animalistes ne s’insurgent contre cette pratique et ne se lancent dans une tirade en faveur du gros rongeur.

Citée par le journal, Sandra Krief, candidate aux européennes pour le parti animaliste et adjointe au maire de Grenoble a pris la défense du ragondin en ces termes :

« Cet animal, qui s’avère extrêmement nécessaire à son écosystème car il s’est adapté et intégré à environnement au fils du siècle passé en entretenant spontanément les rivières, étangs et canaux. »

Selon elle, le ragondin est un animal « intelligent, très sympathique, voire une espèce de « gros nounours » très sociable » que des enfants d’agriculteurs s’amuseraient à apprivoiser.

Les responsables de plans d’eau, de berges et de zones humides apprécieront et remercieront à coup sûr les enfants d’agriculteurs qui élèvent des ragondins chez eux…

Bien évidemment, tous ces arguments que l’on peut qualifier au moins d’étranges démontrent à quel point les animalistes sont à des années lumières de ce qui se passe dans le monde rural et du rôle que joue un animal comme le ragondin dans nos campagnes.

Quelle part de responsabilité pour les médias?

Si le discours tenu par les animalistes ne peut plus vraiment nous surprendre, on peut tout de même s’interroger sur les raisons qui poussent les médias à relayer ce genre de propos.

La presse se doit de rapporter les points de vue de tout le monde et pour le coup, il est normal que Le Dauphiné Libéré permette aux animalistes de réagir après leur reportage vidéo sur la régulation du ragondin à l’arc.

Néanmoins, si le quotidien régional a fait le job, ce n’est pas le cas de tous les médias dont certains ont une fâcheuse tendance à laisser uniquement la parole aux verts ainsi qu’aux militants anti-spécistes.

Qu’un journal souhaite véhiculer certaines valeurs est compréhensible, mais comment peut-on laisser une tribune libre à des militants qui débitent autant d’arguments infondés, basés sur l’anthropomorphisme du monde animal?

Le ragondin est une espèce invasive qui génère des dégâts, c’est un fait. Et en ce qui concerne son côté sympathique, il faudrait demander son avis sur la question à celle qui fut victime de morsures de ragondin après que ce dernier se soit attaqué à son chien…

On ne reviendra pas encore une fois sur les maladies que le ragondin peut véhiculer ni sur le fait que les zones humides sont avant tout entretenues en grande partie par les chasseurs mais ce qui est sûr, c’est que le ragondin est à des années lumières d’être un animal parfaitement intégré dans nos territoires qu’il détruit allégrement si rien n’est fait.

Aveyron : finalement aucun chien n’a été abattu pour défendre les troupeaux

Le 10 avril dernier la préfecture de l’Aveyron avait publié un arrêté unique en son genre qui avait fait grand bruit, par delà même les frontières du département.

Pendant 1 mois, la préfecture avait autorisé de tirer les chiens errants sur 5 communes afin de protéger les troupeaux d’ovins suite à plusieurs attaques sur les cheptels.

Mardi 7 mai, alors qu’il touchait à sa fin, l’arrêté a été suspendu par le tribunal administratif de Toulouse suite au recours de plusieurs associations de protection animale. Le juge des référés a estimé qu’il y avait un doute sérieux quand à la légalité de cet arrêté.

En creusant un peu, on s’est aperçu que cet arrêté ne concernait que le tir des Saarloos, l’une des 2 races de chiens-loups répertoriées en France. Pas question donc d’aller tirer le labrador fugueur de la famille…

Suite à cette suspension, la préfecture a publié un communiqué pour indiquer quelle prenait acte de la suspension tout en précisant « qu’aucun chien n’avait été abattu ». Fin de la polémique.

[Vidéo] Un ours attaque un troupeau sans prêter attention aux chiens de défense

Les attaques proférées par les grands prédateurs sur le bétail sont devenues la hantise de tous les éleveurs au quotidien. Si le loup fait beaucoup parler de lui, les attaques d’ours font également peser un danger permanent sur les troupeaux dans les régions ou ils sont présents.

Si les attaques d’ours se font plus rares dans nos contrées, elles n’en restent pas moins impressionnantes.

A lire aussi : [Vidéo] Un tout jeune ours a été aperçu depuis une route dans les Pyrénées

Le plantigrade en impose et quand il est déterminé à s’attaquer à un troupeau lorsqu’il est affamé, il y a assez peu de chances de réussir à l’en dissuader.

Comme le montre cette vidéo, même les chiens ne parviennent pas à attirer l’attention de l’ours en train de faire un véritable festin, ni les hommes présents qui tentent en vain de faire fuir l’animal avec des jets de pierres.

En Ardèche, on ne veut plus du loup et on l’assume!

Le loup exerce une pression importante sur le monde rural et les éleveurs sont les premiers à subir au quotidien la présence de ce prédateur. Il n’est plus question de tolérer cette situation et une campagne de communication va débuter pour avertir qu’en Ardèche : « Le loup c’est sans nous! ».

« Le loup c’est sans nous! »

C’est le slogan lancé par le département de l’Ardèche qui travaille en partenariat avec la Chambre d’Agriculture et la Fédération départementale des chasseurs pour une campagne de communication qui ne manque pas d’aplomb.

Le Conseil départemental s’est rangé du côté des agriculteurs et des chasseurs mais aussi des ruraux qui vivent au quotidien avec cette épée de Damoclès au dessus de leurs têtes depuis le retour durable du loup en Ardèche.

Cette prise de position franche et sans langue de bois est plutôt rare dans le milieu politique car les élus ont souvent tendance à ne vouloir frustrer personne et pratiquent souvent le « en même temps », affirmant soutenir les agriculteurs mais aussi soutenir les écologistes au sujet du loup.

En Ardèche, le discours est bien différent. Les élus ont décidé de stopper l’avancée du loup et comptent bien utiliser l’arsenal que l’État a mis à disposition des agriculteurs pour engager la lutte contre le loup comme l’explique Olivier Amrane, Président du Conseil Départemental de l’Ardèche au micro de France Bleu Drôme Ardèche :

Une prise de position qui fait réagir.

A l’heure ou bon nombre d’urbains voient le monde animal comme une sorte de monde des bisounours, se positionner contre le retour du loup est une action courageuse pour les élus qui s’attirent déjà les foudres des animalistes.

France Nature Environnement s’est exprimée sur le sujet et forcément, l’association dénonce une communication purement politicienne.

D’un autre côté, de nombreux ruraux ont salué la décision assumée de vouloir empêcher le loup de s’installer durablement en Ardèche.

Comme le rappelle Olivier Amrane lors de son interview, si nos anciens ont décidé d’éradiquer le loup, c’est qu’ils avaient de bonnes raisons…

Pour mener à bien cette nouvelle politique hostile à l’égard du loup, une cellule de veille sur le terrain a été mise en place afin que les éleveurs qui ne sont pas possesseur du permis de chasser puissent faire intervenir l’un des 200 chasseurs qui ont intégré le projet.

Il s’agira dans un premier temps de surveiller les territoires à l’aide de pièges photographiques qui seront financés conjointement par le département, la Chambre d’Agriculture et les chasseurs.

Si une intervention plus « musclée » est finalement nécessaire, les éleveurs pourront compter sur les chasseurs Ardéchois pour mener à bien des tirs de défense.

[Vidéo] Le comptage des grands cervidés d’Eure-et-Loir au journal de France 3

Dans toute la France, les chasseurs sont des sentinelles de la nature capables de remonter des informations précieuses sur l’état de santé des populations animales.

Le suivi de la faune sauvage est l’une des missions des Fédérations de chasse et c’est le cas des grands cervidés qui sont régulièrement comptés afin d’établir avec les autorités des plans de chasse cohérents et qui assurent l’équilibre agro-sylvo-cynégétique.

A lire aussi : [Vidéo] Le comptage et le marquage des cerfs au château de Chambord

En Eure-et-Loir, ce comptage a récemment fait l’objet d’un sujet dans le journal diffusé sur France 3 et les caméras ont pu suivre l’une de ces opérations aux côtés des chasseurs.

Ce reportage permet au grand public de mieux comprendre les missions menées par les chasseurs en dehors des actions de chasse et pourquoi ces dernières sont indispensables pour assurer la pérennité des espèces tout en instaurant un équilibre.

Convention entre les gendarmes et les chasseurs : « ce sont des observateurs privilégiés »

Mardi 14 mai les forces de l’ordre et les chasseurs ont signé une convention de partenariat afin de traquer les incivilités dans le département de la Marne.

C’est un fait malheureusement, dans tous les départements de France, il y a de plus en plus de dépôts d’ordures dans nos campagnes mais aussi d’atteintes à la faune sauvage ou de comportements mettant la vie d’autrui en danger. Face à la montée de ces infractions, les forces de l’ordre vont pouvoir à présent compter sur l’œil avisé des chasseurs.

L’idée de cette convention est de former les chasseurs qui le souhaitent à « ouvrir » l’œil lors de leurs nombreuses sorties dans la nature afin de repérer des comportements anormaux ou des actes d’incivilité et d’en avertir leurs référents.

Le préfet de la Marne qui est à l’origine de cette convention explique : « Ce sont des observateurs privilégiés de la nature. On souhaite prioriser la sensibilisation et la prévention, avant la répression. L’aspect sécurité est aussi concerné. Ces échanges avec la gendarmerie peuvent donner lieu à des contrôles, notamment routiers. Avec une attention particulière portée sur l’utilisation des armes. ».

Les chasseurs pourront donc participer à des contrôles… des chasseurs.

Ces conventions ne sont pas d’un nouveau genre car de nombreux départements en ont déjà signé comme dans les Hautes-Pyrénées par exemple.

[Vidéo] Un sanglier défonce le haut d’une clôture et par dessus en s’échappant d’un jardin

Les sangliers sont de plus en plus audacieux lorsqu’il s’agit de pénétrer dans les jardins en zone urbaine. Ces derniers apparaissent même en pleine journée dans certaines contrées.

Lorsque les habitants ne sont pas sur place, ils ne peuvent malheureusement pas intervenir en cas d’intrusion de suidé mais s’ils sont chez eux, il peuvent alors réussir à sauver leur pelouse et leurs plates-bandes.

Dans cette vidéo, un sanglier a été surpris dans un jardin et se voit obligé de prendre la fuite tandis que le propriétaire des lieux filme la scène.

L’animal prend son élan et saute pour passer par dessus la clôture mais il lui manque quelques centimètres pour passer sans encombres.

Il va littéralement défoncer le haut du grillage et exécuter un saut périlleux impressionnant avant de continuer sa course folle.

@sofiadvn_ #sanglier🐗 #jeuxolympiqueparis2024 ♬ On est des dingues – Patrick Sebastien

[Vidéo] Un tout jeune ours a été aperçu depuis une route dans les Pyrénées

Ce mercredi 15 mai, les occupants d’une voiture ont pu apercevoir un jeune ours sortir de la forêt depuis le Vall Ferrera, dans les Pyrénées catalanes. L’animal serait né l’année dernière et serait une petite femelle.

C’est une excellente nouvelle pour les défenseurs des grands prédateurs car les observations de jeunes ours en milieu naturel se font relativement rares ces dernières années. Les risques liés à la consanguinité ont augmenté drastiquement depuis la mort de plusieurs reproducteurs et le fait de pouvoir observer une jeune ourse leur redonne forcément le sourire.

Cette nouvelle est moins bien perçue par les éleveurs Pyrénées car en plus de voir arriver un prédateur de plus, c’est surtout une reproductrice potentiellement prolifique qui arrivera à maturité sexuelle d’ici deux ans si les estimations sont bonnes.

L’ours semble intéressé par ce qui se trouve au pied d’un arbre et s’il prend d’abord la fuite, il revient finalement sur les lieux après avoir jaugé de loin le véhicule et ses occupants qui filment la scène.

Les chasseurs des Vosges veulent pouvoir réguler le cormoran

La régulation du cormoran est un sujet qui revient de plus en plus régulièrement sur la table. Plusieurs départements réclament de pouvoir agir en protection des piscicultures et des plans d’eau comme c’est cette fois le cas dans les Vosges ou la Fédération des chasseurs souhaite pouvoir organiser la régulation du cormoran.

Le cormoran, un oiseau marin qui a colonisé l’intérieur des terres.

La question de la gestion des populations de cormorans divise au plus haut point. D’un côté les écologistes souhaitent que l’espèce continue d’être mise sous cloche mais force est de constater qu’aujourd’hui, les populations de cormorans se portent bien, trop bien même dans certaines régions.

Pour les associations de protection de la nature, réguler le cormoran n’aurait pas d’impact car c’est un oiseau qu’ils considèrent comme migrateur. Par conséquent, ils estiment que la régulation n’aurait pas d’effet mais qu’il faut mettre en place des moyens d’empêcher les cormorans d’accéder aux cours d’eau et aux plans d’eau qu’ils convoitent.

La réalité est pourtant bien différente car le changement climatique a rendu les cormorans bien plus sédentaires qu’autrefois. De nombreux oiseaux se tiennent dans une région sans en partir et vont d’étangs en étangs afin de se remplir la panse sous les yeux impuissants des propriétaires.

S’il était auparavant très concentré sur les littoraux, l’oiseau a aujourd’hui colonisé allègrement l’intérieur des terres. Les cormorans sont désormais assimilés à une véritable menace pour les piscicultures comme pour la biodiversité aquatique de certaines régions.

Afin de tendre à nouveau vers un équilibre dans le département des Vosges, la Fédération des chasseurs demande à pouvoir organiser la régulation de l’espèce.

Une régulation raisonnée demandée par plusieurs acteurs.

La régulation des cormorans n’est pas un sujet qui concerne uniquement les chasseurs. Les propriétaires d’étangs, les collectivités qui gèrent des plans d’eau et les pisciculteurs sont également favorables à une gestion raisonnée de l’espèce et soutiennent largement la demande des chasseurs des Vosges.

A lire aussi : Une pétition pour la régulation du cormoran a été mise en ligne par une association de protection des eaux et rivières

Bien évidemment, il ne s’agit pas de faire baisser drastiquement la population de cormorans mais de pouvoir agir dans les zones ou leur surnombre devient un danger au niveau local.

La voracité de cet oiseau a un impact sur les poissons qui peuplent les eaux des Vosges mais pas seulement. Cela impacte aussi les autres espèces d’oiseaux ou de mammifères qui se nourrissent de poissons, les amphibiens, les crustacés, et même d’autres petits oiseaux que le cormorans peut avaler à l’occasion.

Les conséquences sur la biodiversité sont donc nombreuses et pour endiguer le phénomène, il est primordial de lever l’interdiction de sa régulation pour plusieurs Fédérations.

L’objectif n’est pas d’ouvrir le tir du cormoran à tout va mais simplement de pouvoir intervenir sur des secteurs ou la gestion du cormoran s’avère indispensable.

Les chasseurs mobilisés à Limoges pour soutenir la vènerie sous terre du blaireau

A l’occasion de la journée mondiale du blaireau, les chasseurs se sont rassemblés à Limoges pour une mobilisation de soutien à la vènerie sous terre. Une première édition très suivie qui a rassemblé près de 600 personnes dans un cortège ou l’ambiance était bon enfant.

La journée mondiale du blaireau pour mieux faire connaître l’animal et sa chasse.

Voilà quelques années que les anti-chasse s’attaquent inlassablement aux chasses qu’ils pensent les plus marginales et visent à faire interdire les pratiques cynégétiques qui s’y rapportent.

C’est dans ce contexte que les associations animalistes ont décidé de créer la journée mondiale du blaireau.

Si leur objectif est d’avant tout faire connaître leur combat anti-chasse, les chasseurs eux, se concentrent sur l’animal et ont décidé d’expliquer le blaireau et pourquoi il est nécessaire de pouvoir le réguler.

Les verts s’attendaient surement à voir leur initiative critiquée par les chasseurs mais au contraire, ces derniers sont très heureux de voir que le grand public va pouvoir en comprendre davantage sur le blaireau à travers l’instauration de cette journée mondiale.

Depuis quelques semaines déjà, les chasseurs de différentes Fédérations ont mené plusieurs opérations pour expliquer comment se pratique la régulation du blaireau, pourquoi elle est nécessaire et surtout, débunker de nombreuses fake news diffusée par les anti-chasse.

Une manifestation en soutien à la vènerie sous terre.

En soutien à la vènerie sous terre qui est sans cesse attaquée par les anti-tout, une journée de mobilisation était proposée par la Fédération des chasseurs de Haute-Vienne qui voulait marquer le coup.

Les actions de communication sont importantes mais il est également important de montrer l’implication du monde de la chasse sur ce dossier.

Finalement près de 600 personnes se sont massées dans les rues de Limoges pour former un cortège qui a déambulé au son des trompes de chasse et a fait un arrêt devant le tribunal administratif, responsable de la suspension des arrêtés sur la chasse complémentaire du blaireau dans de nombreux départements.

Malgré la tranquillité dans laquelle la mobilisation s’est déroulée, il ne faut pas perdre de vue qu’elle poursuit un but précis, celui de faire comprendre qu’il ne faudra pas toucher longtemps à la régulation du blaireau ni à la vènerie sous terre.

Les chasseurs n’étaient d’ailleurs pas les seuls à s’être rendus sur place. En effet, de nombreux ruraux et agriculteurs se sont mêlés au cortège car ils sont en première ligne face aux dégâts causés par les blaireaux.

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