Devant l’augmentation de la population du loup et face à son expansion territoriale, le département du Loiret a décidé de prendre des mesures en faveur des éleveurs. La détection d’actes de prédation de la part du loup dans les départements limitrophes a poussé la préfecture à prendre des arrêtés afin que les éleveurs puissent anticiper et mettre en place suffisamment de protections autour de leurs animaux.
La décision a été motivée par des actes de prédation dans les départements voisins.
Lors de la réunion du groupe de travail Loup qui s’est déroulée le 11 décembre dernier, plusieurs décisions concernant la gestion de l’arrivée du loup dans le Loiret ont été prises. Cette volonté d’anticiper les choses a été motivée par les actes de prédation découverts dans l’Yonne, la Nièvre et le Cher.
Bien que la perspective de voir arriver les loups sur leurs territoires puisse être plutôt mal accueillie par les éleveurs, cette anticipation de la part de la préfecture est une bonne chose.
La classification du département du Loiret en « zone possible d’expansion » donne accès aux éleveurs à un certains nombre d’opportunités afin de protéger au mieux leurs troupeaux si d’aventure, des loups se décidaient à venir tenter leur chance sur leurs terres.
Dans le communiqué qui résume toutes les dispositions prises pour venir en aide aux éleveurs, la préfecture rappelle la nécessité de signaler au plus vite tous les actes de prédation constatés sur le terrain et qui pourraient être attribué au loup en contactant la DDTM dès que possible.
Les mesures mises en place pour les éleveurs.
L’intégralité du département du Loiret passe donc en « zone possible d’expansion » et cette classification donne accès aux éleveurs à différents financements.
Dans un premier temps, cela donne l’opportunité aux éleveurs d’être accompagnés financièrement pour l’acquisition, l’entretien et l’accompagnement technique des chiens de protection utilisés pour sécuriser les troupeaux.
Les éleveurs ne sont pas tous très réceptifs à l’installation de chiens de protection auprès de leurs troupeaux, d’une part parce que ces animaux ont comme les autres des besoins. C’est donc du temps et de l’argent qu’il faut continuer d’investir en plus des activités déjà en cours.
La présence de chiens de protection est également une contrainte potentielle vis à vis d’éventuels promeneurs qui pourraient s’approcher trop près des troupeaux et déclencher une réaction des chiens. Plusieurs cas ont déjà été signalés comme en Ariège ou dans les Hautes-Alpes par exemple.
Les dossiers d’appel à projet sont déjà en ligne et permettent aux éleveurs de faire des demandes de subventions pour l’achat et l’entretien des chiens ainsi que pour leurs formations.
L’acquisition de chiens n’est pas la seule utilisation possible de ces aides qui couvrent plusieurs points :
- le gardiennage des troupeaux par l’éleveur ou un délégué,
- les chiens de protection,
- le matériel nécessaire à la création de clôtures électriques fixes ou mobiles,
- des analyses de vulnérabilité d’un élevage,
- l’accompagnement technique sur la mise en place des protections contre les attaques de loups.
![[Vidéo] Un gros sanglier intrigué par un drone venu le filmer](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2024/04/sanglier-vs-drone-compressed.webp)
6 réflexions sur « Loiret : des financements vont être débloqués pour les éleveurs en vue de protéger leurs troupeaux du loup »
Depuis Quand avez vous vu ça et dans quelle région ???????
C est malheureusement traiter le problème à l envers. En zone bocagère il est très difficile de cohabiter avec ce prédateur. Ce type de géographie ne permet pas d envisager la protection avec les chiens de troupeaux. Le filet électrique est inefficace. Quant à dormir sur place, je crois que les journées sont déjà assez difficiles par la quantité de travail de chacun. La mesure la plus efficace : créer des zones de non droit pour les loups. La cohabitation en zone d élevage de plaine est impossible tant les troupeaux sont nombreux, elle n a d ailleurs jamais existé…
Les agriculteurs en particuliers les éleveurs sont déjà dans la merde alors si le loup attaque les troupeaux ils ne vont plus s’en sortir.
Ras le bol de l’escrologie.
Je pense qu un bon calibre 12 ça doit être efficace comme protection mais sa n engagé que moi
Dès que le cerf tente de (re)coloniser un espace boisé, l’Etat demande aux chasseurs de tirer sans distinction. Pourquoi ne pas faire pareil pour le loup ?
Il faut faire payer les écolos, c est eux qui ont voulu le retour du loup, qu ‘ils assument leurs conneries.