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Suspension des jachères agricoles : une mauvaise nouvelle pour la biodiversité

un agriculteur cambriolé 5 fois en un an

Les agriculteurs ont frappé fort ces dernières semaines pour obtenir gain de cause face aux réglementations et aux taxes imposées par les gouvernements ainsi que par l’Europe qui rendent leur quotidien si difficile. Pourtant, certaines corporations regrettent la suspension potentielle de mesures importantes à l’image des chasseurs européens qui auraient aimé que l’une d’entre elles reste en vigueur.


Une mesure en faveur de la biodiversité.

La norme intitulée BCAE 8, (Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales) avait pour objectif d’imposer qu’une partie des terres exploitées par les agriculteurs puissent être mises en jachère ou être dédiées à des infrastructures agroécologiques.

Cette mesure ne s’applique pas aux exploitations de moins de 10 hectares, aux exploitations dont la surface en prairie temporaire, jachère ou légumineuse représente plus de 75% de la surface exploitée ni si plus de 75% de l’exploitation comporte de l’herbe et/ou du riz.


Selon des options définies et le type d’exploitation, les agriculteurs devaient respecter un pourcentage de leurs terres sur lesquelles aucun produit phytosanitaire ne devait être utilisé et ou l’on devait retrouver certains éléments en faveur de la biodiversité.

Ces éléments devaient être des terres en jachère ou des infrastructures agroécologiques telles que des haies, des plantations d’arbres, des bosquets, des mares ou encore des fossés.

La BCAE 8 a donc le mérite d’offrir des réponses concrètes aux problèmes de couverts et du manque de végétation dont souffre la biodiversité dans certaines régions d’Europe. Cela ne profiterait pas qu’au gibier qui pourrait bénéficier de davantage de couverts si la dérogation n’était pas reconduite mais bien à l’intégralité de la faune et de la flore.

Les chasseurs ne sont pas pour la suspension de cette norme.

Cette norme concerne finalement assez peu les exploitants les plus modestes ni les éleveurs qui entrent généralement assez facilement dans la case non concernée mais plutôt les grandes exploitations céréalières.


De nombreux plans ont d’ailleurs été mis en place comme le pacte en faveur de la haie en France qui vise à réimplanter des kilomètres de végétation sur des parcelles d’où elles ont totalement disparu.

Ce phénomène est international mais il est nécessaire qu’un minimum de terrain puisse permettre à la biodiversité de rester intacte sans que le travail de la terre ne puisse devenir un frein à son développement.

Torbjörn Larsson, le président de la FACE (Fédération des Associations de chasse et Conservation de la Faune sauvage de l’Union Européenne) s’est exprimé sur le sujet en expliquant son désaccord sur la dérogation relative à cette mesure malgré le soutien total apporté aux agriculteurs européens par les chasseurs :

« Les agriculteurs sont confrontés à de réels défis et ont besoin d’être mieux soutenus. Toutefois, la suppression des BCAE 8 ne résoudra pas ces problèmes. Nous avons besoin d’une politique agricole plus résiliente pour mieux répondre aux besoins des agriculteurs et de la biodiversité ».

11 réflexions sur « Suspension des jachères agricoles : une mauvaise nouvelle pour la biodiversité »

  1. CATASTROPHIQUE !! ÇA CONTINUE !!
    C’est la FNSEA qui a gagné avec ses œillères et sa Politique de l’autruche…
    Il y a 1 Mec qui vient d’écrire :
     » La Transition Énergétique n’aura pas lieu  » J. B. FRESSOZ
    Maintenant, je suis sûre qu’il a Raison !!

  2. Comment peut-on exiger à une exploitation agricole de laisser 4 % et à terme en 2030, 10% de jachère no productive et sans revenu. Accepteriez-vous que l’on baisse votre rémunération d’autant ?

    1. Dans des régions où toutes les haies voire certains bois ont eté arrachées mettre 4 % de nature c était pas du luxe !

  3. Il ne faut pas se voiler la face : la biodiversité était à son apogée à l’époque de l’agriculture vivrière . Aujourd’hui les critères ont changés et demain il faudra cultiver des espaces de biodiversité et c’est à ce prix que les discussions seront apaisées .
    L’écologie punitive ne fonctionne pas et si nous sommes tous d’accord pour conserver notre qualité de vie l’aspect économique doit rester au cœur de la discussion . Seulement des scientifiques non influencés sont capables de recréer de nouveaux équilibres adaptés à l’époque actuelle et loin de toute considération idéologique

  4. Bonjour,
    C’est bien de parler de biodiversité, mais il faut en parler pour tout. Actuellement elle est mise à mal par le loup qui détruit des années de gestion et de sauvegarde d’espèces menacées de disparition. Le mouflon a quasiment disparu dans certains quartiers de montagne alors que sa population était en légère augmentation, même si sa chasse était autorisée, grâce à une gestion saine et équilibrée. Il en va de même pour le chamois, quant au chevreuil sa prédation s’accentue. Et là, silence !! Normal, le loup ne doit pas être géré, peu importe s’il menace la biodiversité, lui a tous les droits. Et Oui, il y a bien deux poids et deux mesures même dans la vision d’une biodiversité bien gérée.

  5. Si vous souhaitez que les agriculteurs laissent des terrains en jachère, ne serait-il pas judicieux de les indemniser à hauteur du revenu qu’ils tireraient d’une surface identique et exploitée?

    1. Tout à fait, au lieu d être cohersitif, vous voulez des jacheres, il suffit de payer une indemnisation intéressante pour l’ agriculteur. Ras le bol de ces gens qui disent aux autres ce qu ils doivent faire chez eux, sans les payer en consequences

    2. Les jachères permettent à l agriculteur de polliniser ses cultures.il s agit la d un moyen naturel d assurer la récolte sur les terres cultivées.d autant plus qu elles concernent principalement les grandes exploitations qui ont beaucoup détruit de haies.une indemnisation partielle a voir.

    3. C’est pourtant bien le cas avec la PAC qui conditionne les aides après je peux comprendre que l’on veuille toujours plus de la part des grands propriétaires terrien

  6. Quoi qu’il en soit ce gouvernement gouverne a vu et ne s’inquiète pas de la nature n’y de la santé humaine, pourtant de nombreuses études tirent la sonnette d’alarme

    1. La biodiversité régresse dans le monde entier. Ceux qui détiennent le pouvoir s’en moque. Ils n’ont qu’une vision à court terme. Le fric.
      L’ homme va disparaitre de la planète, certainement plus tôt que prévu. La terre s’en remettra. Pas de problème.

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