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A bientot
 

Alouette des champs

L’alouette des champs est un petit passereau qui appartient à la famille des alaudidés. Oiseau migrateur, son aire de répartition est vaste : Eurasie et Australie, Nouvelle-Zélande, Vancouver, Alaska, Hawaï où elle a été introduite.

L’alouette des champs est chassée sur l’ensemble du territoire à tir, devant soi ou au poste fixe.

Dans les départements du Sud-Ouest, elle fait l’objet de chasses traditionnelles au filet (pante) et aux matoles.

Caractéristique :

Elle mesure environ 20 cm pour une envergure de 30 à 36 cm. Le poids varie de 26 à 43 g pour les femelles et de 34 à 50 g pour les mâles. Son plumage chamarré à dominante brune est identique aux deux sexes. Sa queue assez longue, aux plumes extérieures blanches la distingue, en plus de son chant, des autres représentants de la famille des alaudidés comme le cochevis huppé ou l’alouette lulu.

D’origine steppique, l’alouette des champs affectionne les milieux ouverts et à la végétation basse comme les plaines agricoles, les dunes et marais littoraux, les landes et les pelouses d’altitude.

Dès le mois de mars, les mâles font entendre leur chant territorial, notamment entre l’aube et la fin de la matinée. La saison de nidification s’étend de mi-­avril à fin juillet au cours de laquelle 1 à 3 couvées sont réalisées. Chaque ponte compte entre 3 et 5 œufs, blanchâtres et tachetés de roux, déposés dans un nid d’herbes sèches et de racines situé à même le sol.

L’incubation dure 11 jours et les poussins séjournent au nid une dizaine de jours. Après avoir quitté le nid, les jeunes sont nourris par les deux parents pendant environ 5 jours.

Passé ce délai, le mâle prend seul à sa charge l’apport de nourriture pendant encore 5 jours, tandis que la femelle construit un nouveau nid. Les jeunes deviennent autonomes vers 25 jours.

Le pourcentage de survie des couvées, influencé par la prédation (belette, chien, renard, chat, corneille, rapace…) et les pratiques culturales (fauchage et broyage). est estimé à environ 25 %.

Alimentation :

Son régime alimentaire est essentiellement végétal en automne-hiver : graines, jeunes pousses de céréales ou de colza, feuilles de betteraves. Pendant la période de reproduction, insectes, larves, lombrics et petits mollusques assurent l’alimentation des adultes et des poussins.

Migration et hivernage :

Sa présence toute l’année en France, ne doit pas faire oublier son caractère migrateur. Ce statut diffère cependant selon la latitude : totalement migratrice dans le nord et l’est de l’Europe, erratique au sud.

La migration post-nuptiale se déroule de la fin septembre à la mi-novembre. La France constitue une zone d’hivernage pour les oiseaux venant de Scandinavie, Finlande et Europe centrale qui viennent s’ajouter aux effectifs sédentaires. Durant l’hiver, les oiseaux recherchent les chaumes et semis de céréales, les champs de betteraves ou de colza qui leur apportent une nourriture abondante. Ces populations migratrices repartent vers fin février-début mars pour nicher dans leur pays d’origine.

L’alouette des champs migre principalement la nuit, réservant le jour à la recherche de la nourriture et au repos.

Chevreuil

Le chevreuil vit en sédentaire dans la plupart des forets de France.

Le chevreuil, qui se contente de peu, se trouve aussi bien dans les boqueteaux de plaine que dans les grandes forets, dont il affectionne les lisières, et en montagne, jusqu’a 1 500 m. Depuis plusieurs années, le plan de chasse, malgré ses imperfections et l’indiscipline des chasseurs, laisse entrevoir une nette progression du nombre de ces petits cervidés. Le chevreuil est chasse a courre, aux chiens courants, en battue; l’approche procure les plus belles émotions, le vieux chevreuil étant aussi rusé que méfiant.
L’équilibre naturel des sexes est a rechercher afin d’obtenir des animaux forts et sains portant de beaux trophées. L’animal étant polygame, comme tous les cervidés, on peut rompre la proportion en, faveur des chevrettes, mais on perd alors en qualité ce que l’on gagne en nombre.

Caractéristique:

Le chevreuil pèse 15 a 25 kg et peut me me atteindre 30 kg; Il mesure environ 70cm au garrot. Le male est appelé brocard, la femelle chevrette et le faon chevrillard, a partir de 6 mois.

Le pelage, roux vif en été, devient gris ­marron en hiver, une épaisse toison de poils creux assurant une protection efficace contre les grands froids. En toutes saisons, le chevreuil porte une tache claire, presque blanche, à sa partie postérieure, qu’on nomme roze au miroir. Le terme de serviette, souvent employé à tort, est réserve à la tache jaunâtre que les vieux animaux portent souvent sous la gorge.

Le chevreuil a l’ouie et l’odorat très fins; sa vue est bonne, mais elle n’a pas l’acuité sélective du cerf. Très sensible aux maladies parasitaires, la strongylose pulmonaire en particulier, l’animal peut vivre environ 12 ans. Les bois ne donnent que peu d’indications sur l’age de l’animal. Seule l’étude des dents de la mâchoire inférieure peut en donner une idée précise. Les crochets, très rares, sont un trophée précieux.

Comportement et reproduction:

Léger et gracieux, le chevreuil vit en petits groupes familiaux, mais la fidélité du couple est une légende. Le brocard, dangereux et sournois avec les siens, s’impose aux chevrettes par la force et, au moment du rut, Il court de l’une à l’autre, s’il peut évincer ses rivaux. Il marque son territoire en se frottant aux branches et ne tolère sur celui-ci aucun congénère mâle..

chevreuil

Le rut a lieu de la fin de juillet au début d’août. En mai, la chevrette, après une gestation de 9 mois, met bas 1 ou plus souvent 2 faons rayes de blanc.

Le chevreuil est très expressif pendant le rut, voir violent. Notons aussi le phénomène d’ovo–implantation différée chez la chevrette. Elle portera de 280 à 300 jours

Alimentation

Exigeant en ce qui concerne sa nourriture, le chevreuil sort au gagnage le soir, peu avant la tombée de la nuit. Ses dégâts dans les prés et les cultures sont relativement peu important, du fait qu’il absorbe souvent de petit quantité et se nourrit bien souvent seul, au contraire de certains animaux qui peuvent dévasté en harde certains coin. Il se nourrit de feuilles et de bourgeons dans les taillis, de fruits sauvages, glands et faines en automne, de feuilles de ronces et de framboisiers, de gui et de lierre en hiver.

Les bois du chevreuil

Aux environs de son 7ème mois, le chevrillard mâle laisse apparaître sa 1ère tête, 2 pivots osseux qui seront la base, sans meules, des 2 dagues qu’il portera a un an. Le processus annuel de la mue est identique a celui du cerf, mais se produit à des saisons différentes. Les brocards perdent leurs bois en octobre-novembre, refont leurs têtes en hiver, pour «toucher au bois» des la fin de mars. Les vieux animaux muent avant les jeunes.
Le brocard cause quelques dommages aux jeunes arbres en y frottant ses bois pour frayer au printemps et, ensuite, pour marquer son territoire.

Daguet a un an, le brocard fait sa 2ème tête, quatre ou six-cors, avec une petite meule; ensuite, avec l’age, la meule épaissit, les perlures sont plus abondantes, mais le nombre des pointes n’augmente plus. La tête classique porte six cors et atteint son plein développement a 5 et 6 ans. Les têtes bizardes (les bois présentent des anomalies) sont fréquentes et l’on trouve les formes les plus variées. Comme pour le cerf, le développement du trophée dépend de la force de l’animal et de la richesse de son territoire.

Daim

Le daim ne se trouve guère en liberté à part dans certains coin d’Alsace, mais il est abondant dans de nombreux pares et réserves. Il arrive parfois que certains individu s’échappe et arrive se reproduise plutôt bien. On chasse le daim a l’approche ou en battue. Il porte mieux la balle que le cerf et il fait preuve d’une résistance extraordinaire. L’équilibre naturel des sexes est a rechercher comme pour toutes les espèces de cervidés, et cela au détriment du nombre. Favorisant la qualité du cheptel, le respect de cet équilibre permet au chasseur de se procurer des trophées dont la quête apporte de belles émotions

Caractéristique:

Le daim peut peser jusqu’à 100 kg pour le mâle et 55 kg pour la femelle; sa taille au garrot est d’environ 85 cm. Trapu et arrondi, il a un pelage d’été roux fauve aux taches blanches, avec un disque caudal blanc encadré de noir (on l’appelle miroir). En hiver, le daim se revêt de gris-marron. L’ouie et l’odorat de cet animal sont complétés par une vue exceptionnelle.

Comportement et reproduction:

Le daim a des moeurs voisines de celles du cerf. Les mâles vivent ensemble en dehors de la période du rut, perdent leurs bois début mai, refont leurs têtes en un peu plus de 3 mois et frayent en août.

Dans de bonnes conditions, le daim, daguet à sa 1 ère tête, a une petite palette des sa 2e tête. Cette palette se développe au cours des mues suivantes et, vers 6 ou 7 ans, le mâle possède un trophée enviable. Au moment du brame, vers le 15 octobre, le daim pousse un cri rauque. Les grands mâles se livrent de violents combats pour la possession des hardes de femelles (daine).

Alimentation

Les daims se nourrissent de pousses et de feuilles, et broutent beaucoup dans les prés. lis aiment particulièrement les fruits de la foret, glands et châtaignes. L’hiver, ils se contentent de ronces, de lierre, de gui, de graminées sèches et de genets.

Cerf sika

Le cerf sika est originaire de l’Est de l’Asie, c’est un animal sacré pour les Japonais. Il a été introduit il y a une centaine d’années en France et ailleurs en Europe. Il peut vivre pendant 15 à 20ans. Il s’agit d’une espèce invasive, présente en très faible quantités.

Caractéristique :

Les mâles, ou cerfs pèsent jusqu’à 80kg à l’âge adulte, et mesurent de 75 à 100cm au garrot. Les biches, elles, n’atteignent pas plus de 50kg et mesurent rarement plus de 70cm au garrot. On reconnaît facilement le sika, en été, sa robe est brun noisette lustrée tachetée de blanc. Il a également des poils plus clairs au niveau de l’arcade sourcilière, cela lui donne un air renfrogné! L’hiver ses poils sont beaucoup plus sombre et prennent une teinte brune très foncée sans taches. Les cerfs sika ont aussi une caractéristique propre, c’est leur « miroir » fessier. C’est une zone blanche au niveau de la croupe, entourée de noir. Leur queue est également blanche cernée d’une ligne plus sombre.

Comportement et reproduction :

Le brame a lieu de fin septembre à début novembre. Les mâles émettent un long sifflement très aigu qu’ils répètent trois fois. Ils se battent souvent pour garder leur statut de dominant et ainsi pouvoir se reproduire avec les biches. La gestation est de 7 mois et les biches n’auront qu’un seul faon par an, qui naîtra donc entre mai et juin. Les faons sont sevrés au bout de 6 mois mais avant cela ils restent très prudent et sont souvent cachés dans les hautes herbes pendant que leurs mères pâturent plus loin. Ainsi en cas de danger, les prédateurs suivent les cerfs et biches en fuite et les jeunes faons sont épargnés. Pour avertir du danger les cerfs poussent un cri aigu et bref, ils gonflent également leur « miroir » fessier et s’enfuient en faisant de petits bonds rapides.

Alimentation :

Les cerfs sika sont des herbivores ruminants. Ils se nourrissent d’herbe mais aussi de lichens et champignons, jeunes pousses, feuilles, plantes, fruits et en hiver quand la nourriture est plus difficile a trouver ils mangent aussi les écorces d’arbres.

Les bois du cerf sika :

Les cerfs sika portent des bois qu’ils perdent ensuite entre février et mai. Ces bois poussent progressivement en grandissant chaque année. On peut ainsi connaître l’âge d’un mâle grâce au nombre de « cors » ou « andouillers » qu’ils a, cependant ils ont rarement plus de 10 cors.

Perdrix grise

La perdrix est le gibier a plume le plus commun et le plus chasse en France. Deux espèces principales se partagent notre territoire : la perdrix grise, au nord de la Loire, et la perdrix rouge, au sud. Bien entendu, la démarcation n’est pas absolue : on trouve des perdrix rouges au nord du fleuve et des perdrix grises au sud; le nombre des unes et des autres diminue au fur et a mesure que l’on s’éloigne de la Loire.

La perdrix grise est l’espèce la plus répandue. C’est, par excellence, l’oiseau de chasse des grandes plaines (Beauce, Brie), ou elle recherche les champs de céréales et vit de façon sédentaire. Mais on trouve également ses remises dans les boqueteaux, les buis­sons et les vignes.

Caractéristique :

Les oiseaux des 2 sexes se ressemblent. Les parties supérieures du corps sont gris roussâtre avec des rayures transversales brunes et noires. Les scapulaires et les susalaires du coq pressentent un trait longitudinal blanchâtre. Chez la poule, ces plumes portent des barres transversales jaunâtres (croix de lorraine).

En général, la tête du coq est assez carrée, avec les joues rouge-brun très prononce, des bandes blanches sur le front et les joues, ainsi que des pointillés blancs sur le dessus de la tête; la partie inférieure du corps peut être de couleur plus claire ou présenter des plumes rousses formant un fer a cheval plus ou moins accentue, mais ce fer a cheval brun-marron, au centre de l’abdomen, n’est pas l’apanage exclusif du coq. Le bec et les pattes sont de couleur cendre bleuâtre

Comportement et reproduction :

La perdrix grise est sociable et vit en compagnie près du lieu ou elle est née. Elle va au gagnage des le matin et vers le soir, et se repose pendant la journée. Tous les individus d’une même compagnie se rassemblent le soir, a l’appel des perdrix âges, qui émettent des cris bien connus des chasseurs. Par temps sec et lorsque le soleil luit, les perdrix se réunissent dans les cultures vertes et dans les haies. Les petits bouquets d’arbres et les bordures des bois sont également des remises recherchées. Lorsqu’elles sont pourchassées, elles peuvent très bien regagner les labours, ou elles se tapissent entre les mottes.

Par temps humide, les perdrix se tiennent dans les chaumes, en terrain découvert; par pluie forte, dans les haies.

En hiver, elles se mettent a l’abri du froid dans les sillons, les fosses secs, les dépressions du sol. Plus il fait froid, plus elles se serrent les unes contre les autres.

En automne, les compagnies sont formées du couple et des jeunes de l’année (perdreaux).

En hiver, la recherche de la nourriture quotidienne est leur préoccupation essentielle; c’est l’époque ou, par suite du jeune, les perdrix sont le plus faibles; les bêtes de rapine font alors d’importants dégâts dans leurs rangs, et le nombre des individus par compagnie diminue beaucoup. Des le début de l’année, les compagnies se disloquent, puis l’époque de la pariade commence. Les coqs, qui sont monogames, se battent furieusement entre eux pour la conquête des poules. En effet, les mâles sont toujours plus nombreux que les femelles; certains

Alimentation :

Les jeunes poussins se nourrissent principalement d’insectes de diverses espèces jusqu’à l’âge de deux à trois semaines. Plus tard, et lorsqu’elles sont adultes, les perdrix grises consomment essentiellement des végétaux que ce soit des feuilles ou des graines de plantes cultivées ou non, selon leur disponibilité. Il n’existe pas de préférences alimentaires bien établies.

Perdrix rouge

La perdrix est le gibier a plume le plus commun et le plus chasse en France. Deux espèces principales se partagent notre territoire : la perdrix grise, au nord de la Loire, et la perdrix rouge, au sud. Bien entendu, la démarcation n’est pas absolue : on trouve des perdrix rouges au nord du fleuve et des perdrix grises au sud; le nombre des unes et des autres diminue au fur et a mesure que l’on s’éloigne de la Loire.

De taille supérieure à la perdrix grise, elle cohabite avec cette dernière dans certaines régions. On la trouve au sud de la Loire, mais aussi en Bretagne, dans le Perche, le Vendômois et le Gâtinais.

Caractéristique :

Les 2 sexes ont un très beau plumage. Les plumes des flancs présentent une seule bande noie, au lieu de 2 chez la perdrix bartavelle. Le devant et le dessus de la tête sont gris-brun. Un demi-collier noir descend des yeux sous le cou. La gorge est blanche. La poitrine est gris cendré. Le do, le dessus de la queue et les ailes sont gris-brun. Le bec et les pattes sont rouges. Le mâle est un peu plus gros que la femelle, et ses couleurs sont plus vives. Chez le coq, les pattes sont munies d’un ergot qui, normalement, n’existe pas chez la poule; cependant, parfois, celle-ci présente une protubérance aux pattes.

Comportement et reproduction :

La perdrix rouge aime les endroits pierreux et secs. On la trouve en plaine, à la lisière des bois, dans les clairières, où elle se cache parmi les broussailles. Comme la perdrix grise, elle vit en compagnies. Levée en plaine ou en terrain découvert, elle gagne le plus rapidement possible des remises boisées, où il lui arrive de se percher. Si l’on relève la compagnie, les individus s’égaille et ne partent qu’isolément. La perdrix rouge recherche des endroits broussailleux pour dissimuler son nid. A L’époque des amours, elle vit par couple, comme la perdrix grise.

Alimentation :

Les jeunes poussins se nourrissent principalement d’insectes de diverses espèces jusqu’à l’âge de deux à trois semaines. Plus tard, et lorsqu’elles sont adultes, les perdrix rouges consomment essentiellement des végétaux que ce soit des feuilles ou des graines de plantes cultivées ou non, selon leur disponibilité. II n’existe pas de préférences alimentaires bien établies.

Faisan de colchide (commun)

Le faisan est le roi du gibier à plume. Son origine remonte à la plus haute antiquité : Grecs et Romains le connaissaient déjà et savaient en apprécier la chair. Comme Saint Louis qui peupla de faisans le bois de Vincennes, tous les rois de France introduisirent ce gibier dans leurs forêts. Les capitaineries en faisaient l’élevage à grande échelle et, par la suite, celui-ci ce développa encore.

Ainsi le faisan a-t-il essaimé presque en tous lieux et peut être considéré maintenant comme naturel partout. Il se reproduit parfaitement , à condition toutefois d’être protégé et exploité rationnellement.

En effet, le faisan est un gibier très recherché, et, là où il n’existe pas de chasses organisées, tiré sans merci, sans distinction d’âge ni de sexe, il tend à disparaître. S’il s’est maintenu sur la plus grande partie de notre territoire, c’est grâce aux grandes chasses gardées, qui servent de réserves; chaque année, les individus qui s’en échappent contribuent à conserver une certaine densité dans leurs environs.

Caractéristique :

Le faisan a le corps allongé, un port élégant, une démarche très rapide et aisée. Le plumage est remarquable par l’éclat et la variété des couleurs chez le mâle. La poule a une taille plus petite et un plumage plus sombre, bien moins éclatant, ce qui rend impossible la confusion entre le coq et la poule.

Comportement et reproduction :

Dans leur jeune âge, les faisans craignent l’humidité; plus tard, ils recherchent les plaines boisées, et particulièrement les terrains humides, près des mares ou des lieux bas. L’eau leur est nécessaire toute l’année. Il se plait particulièrement dans les couverts bas, notamment les coupes jeunes et ensoleillées, que l’on trouve dans les taillis sous futaie, ou dans ceux dont les bois sont recépés à de courtes révolutions.

On le trouve cependant en d’autres lieux : les perchis des massifs traités en futaie lui servent parfois d’asile. Dans les futaies, il aime les ronciers, les hautes herbes, les ajoncs, les bruyères et les genêts, surtout en lisière de bois. Le faisan est un oiseau d’un naturel sauvage, qui n’aime pas la compagnie, et qui fuit même celle de ses congénères; les individus se rapprochent seulement au moment des amours. Dès l’aube, il sort des bois pour aller au gagnage dans les chaumes et les terres, jusque vers 9 heures. Il peut s’écarter assez loin de son abri. Après avoir satisfait sa faim, le faisan se rapproche du bois; s’il fait sec, il se poudre dans la poussière ou le sable fin pour se débarrasser des parasites qui vivent dans ses plumes.

Dans le cours de la journée, par beau temps, il se tient à terre dans les endroits fourrés, tâche de se mettre à l’abri du soleil et recherche la fraîcheur. Par temps humide et froid, il pénètre plus avant dans les bois et se cantonne dans des couverts le mettant bien à l’abri, tels que fougères et bruyères. Par temps de pluie, il se réfugie dans les taillis âgés et les futaies. Vers 16 heures, il retourne au gagnage jusqu’au coucher du soleil. Il réintègre alors les bois et se perche sur les arbres élevés pour y passer la nuit. Ce brancher, toujours bruyant, est une indication précieuse pour les braconniers.

Le faisan est polygame. La poule fait seule son nid en avril-mai, à terre, dans les buissons épais. Elle pond 12 à 18 œufs, qu’elle est également seule à couver, et mène sa famille jusqu’à l’automne. Dans leur premier âge, les faisandeaux mâles et femelles ont le même plumage terne; on distingue les sexes par la couleur de l’iris, qui est blanc chez le coq, brun chez la poule. La mue a lieu à l’automne, et les mâles commencent alors à prendre leur plumage d’adulte.

L’on peut aussi trouver de nombreuses sortes de faisan : Le faisan à collier, le faisan Colchide, le faisan de Mongolie, le faisan versicolore, le faisan obscur, le faisan Formose, le faisan vénéré.

Alimentation :

Le faisan a pour nourriture végétale les plantes et les graines agricoles et forestières de toute sorte, et les petits fruits; il a une prédilection pour les champs de sarrasin et les vignes aux grappes abondantes : il est aussi avide de raisin que la grive. Sa nourriture animale se compose d’insectes, de vers, de limaçons.

Faisan vénéré

Le faisan vénéré est un galliforme comme le faisan commun, la poule domestique, la caille et les perdrix. Originaire des régions boisées du centre et du nord de la Chine, il a été introduit en Angleterre en 1831, puis en France en 1870.

Le faisan vénéré est actuellement peu représenté en France. Dans une dizaine de départements quelques populations naturelles se sont constituées. Dans une dizaine d’autres il se maintient grâce à des repeuplements réguliers. Il est peu présent dans le sud.

Les densités peuvent atteindre 5 à 30 oiseaux/100 ha selon la qualité des milieux. Les effectifs doublent habituellement en fin d’été. L’espèce apparaît tolérante même lorsqu’elle cohabite localement avec le faisan commun et ne nuit pas aux espèces autochtones.

Caractéristique :

Approximativement de la taille du faisan de Colchide, le faisan vénéré a une tête blanche avec un large bandeau noir au niveau du front, partant des yeux jusqu’à la nuque. Une petite tache blanche macule l’arrière de l’œil, la tête est séparée du corps par un étroit collier noir, le reste du plumage est brun doré, avec des plumes bordées par un liseret noir, la base des ailes est blanche, l’extrémité des ailes étant liserée de marron. Les plumes de la queue sont rousses, barrées de noir est peuvent atteindre 1m80.

Comportement et reproduction :

Il fréquente surtout les forêts de feuillus avec une préférence pour les forêts chênes et les taillis sous futaies. Comme tous les faisans il vit à proximité des lisières et des points d’eau. Il se nourrit à terre, il se perche pour dormir. Son vol est rapide bruyant au départ, mais de faible longueur.
Le faisan vénéré est une espèce peu grégaire, les bandes ne vont guère au delà de 8 à 10 oiseaux. La saison de reproduction intervient entre mi-mars et mi-juillet. Habituellement, il est silencieux, mais le mâle se fait remarquer en cette période par ses cris. Le mâle est généralement monogame mais ce n’est pas une règle.

Le nid est placé à terre, habituellement sous un buisson ou dans l’herbe. Il est construit d’aiguilles de pin ou de brindilles, d’herbes et de feuilles.

Le couple produit généralement une nichée par an, elle peut en produire une seconde, moins prolifique lorsque la première n’aboutit pas, généralement suite à un acte de prédation sur la mère ou sur la couvée.
La femelle pond de 6 à 10 œufs. L’incubation dure entre 24 et 26 jours, assurée par la femelle seule.

Vers l’âge de 8 semaines, la famille se disloque, les petits deviennent autonomes, ils rejoignent les autres adultes, les mâles le groupe des mâles et les femelles le groupe des femelles.

Alimentation :

Il est omnivore, il se nourrit principalement de baies, de graines, de végétaux, de céréales, de glands, de faines, de rhizomes, d’ insectes, de petits serpents et de vers de terre.

Lièvre

L’espèce est présente dans tous les départements sans exception, depuis les bords de mer jusqu’à une altitude de 1 500 m. Il est particulièrement abondant dans le Nord-Pas de Calais, la Picardie, dans les grandes plaines calcaires de l’Ouest qui s’étendent de la Beauce aux Charentes, et plus localement en Alsace.

Les densités les plus fortes sont relevées dans les plaines où alternent pâturages, céréales et autres cultures industrielles ou fourragères. Les forêts de feuillus, homogènes ou parsemées de clairières, accueillent également le lièvre mais en densité moindre.

Caractéristique :

Le lièvre se distingue nettement du lapin : son pelage, bien que semblable, est plus roux; ses oreilles, plus longues que la tête ont l’extrémité noire; ses pattes de derrière sont beaucoup plus longues que celles de devant; sa queue est noire dessus et blanche dessous. Un lièvre adulte pèse de 3 à 5 Kgs.

Comportement et reproduction :

Quoiqu’on ait pu écrire, le lièvre n’est pas un animal craintif. Maint chasseur a pu contempler de près un lièvre au gîte. Par ailleurs, celui-ci vient souvent manger les légumes dans les jardins potagers, à la porte même des fermes.

Mais le lièvre n’a que deux moyens de défense : sa rapidité et sa ruse. Quand il est attaqué par l’homme ou par les animaux, sa seule chance de salut est la fuite. Son comportement est toutefois différent suivant qu’il est lancé en plaine ou dans les bois. En plaine, il file droit devant lui pour essayer de gagner le plus rapidement possible un couvert (luzerne, betterave, maïs, vigne, etc…).

Un fois là, il emploie toute sa ruse exactement comme dans les bois : dès qu’il est levé, il ordonne sa course, recoupe sa voie, revient en arrière. Toutefois, s’il est serré de trop prêt il prend du champ en filant tout droit. Souvent, il sort du bois, fait un grand tour en plaine en essayant de mettre en défaut ses poursuivants, puis revient dans le bois. Parfois même, après de multiples feintes, le lièvre revient sur les chiens et se tapit. Il arrive de voir un lièvre dérangé mais non poursuivi, s’éloigner à une certaine distance, se dresser sur ses pattes de derrière, comme le font les lapins, et regarder autour de lui en agitant les oreilles.

 

Par temps sec, le lièvre recherche l’ombre et une certaine fraîcheur ; son gîte est alors établi dans les couverts frais : Luzerne, maïs, trèfle, betterave, lorsque ceux-ci sont assez denses ; le gîte est toujours situé prés de la bordure, ce qui permet à l’animal de prendre le large rapidement en cas de danger. On le trouve également dans les haies vives assez épaisses. Si l’année est très sèche, le lièvre gîte dans les couverts en bordure de l’eau (rivière, étang, ruisseau). Lorsque toute la superficie d’une région est boisée, il préfère les cépées très feuillues. Par temps humide, quand les couverts sont trempés, il gagne les labours, les friches et les chaumes. Les gros ronciers, les vielles carrières, les talus ont également sa faveur. Il établi alors son gîte en tâchant de se protéger du vent par un rempart naturel.

S’il n’est pas dérangé, le lièvre reste très cantonné. lorsqu’on pratique un territoire de chasse depuis longtemps, on est amenés a faire des constations précieuses : il est des endroits où les lièvres ont habitudes de faire leur gîte ; on les y retrouvent tous les ans, bien que les prédécesseurs aient été tués. De même, les itinéraires de fuite passent par des points immuables, et cela quel que soit l’endroit où l’animal a été levé. En outre, dans un certains lieux, on ne rencontre jamais de lièvre, quel que soit le temps.
La saison des amours du lièvre commence dés la fin décembre. La hase met bas jusqu’à l’automne, 2 à 4 portées de 2 à 4 levrauts chacune. Suivant certains auteurs, elle espace ses petits les uns des autres, d’une cinquantaine de mètres, en les mettant au monde. Elle dépose auprès d’un point de repère (chardon, touffe d’herbe, etc.), mais toujours en dehors des fourrés, des haies et des broussailles. Le levreau reste sur place et ne bouge pas. Dés que le soleil est couché, la hase vient donner la téter à ses petits ; pendant la première semaine, elle vient également pour la tétée vers midi.

Au moment des amours, les bouquins se livrent entre aux des combats sans merci. Mais cette humeur combative cause parfois leur perte : en effet, ces joutes, qui commencent au cours de la nuit, durent encore lorsque le jour paraît ; les lièvres sont ainsi surpris par le jour loin de leur gîte ; ils se tapissent alors comme ils peuvent pour passer la journée là où ils se trouvent… et où peut les trouver un chasseur chanceux. (notons que maintenant la chasse n’a presque plus jamais court pendant ces période)

Alimentation :

Le lièvre est un animal nocturne. C’est la nuit qu’il s’accouple et qu’il recherche sa nourriture, composée de toutes les semences et plantes de bois, des champs, des prés, des vignes. Il ne s’attaque aux écorces des jeunes arbres qu’en cas de disette, lorsque l’hiver est rigoureux. Comme pour le lapin, la nourriture et l’ensemble de l’habitat influent sur la qualité de sa chair. C’est la nuit aussi qu’il établit son gîte ; il creuse, suivant le temps et la saison, soit dans un buisson et les haies, soit dans les vignes. Seule le dos de l’animal émerge du gîte, et il faut avoir l’œil très exercé pour le découvrir.

Lapin

Le lapin est un gibier connu de tous et répandu partout. Mais, depuis 1952, une maladie infectieuse particulière au lapin, la myxomatose, a fait son apparition en France. Cette affection, très contagieuse et presque toujours mortelle, s’est propagée sur tout le territoire, causant d’importants ravages parmi les lapins. Cependant, périodiquement, l’espèce reprend le dessus prolifère, puis régresse de nouveau, victime de la maladie.

Caractéristique :

Le lapin de garenne a le corps trapu et râblé, et son poids moyen est de 1,200 kg. Sa taille, sa coloration et sa chair varient suivant sa nourriture et son habitat : les lapins de certaines régions ont une chair bien plus savoureuse que celle de leurs congénères vivant sur des terrains dépourvus de plantes odoriférantes.

La couleur de son pelage est un mélange de gris foncé et de roussâtre. La nuque est rousse. Les oreilles, de la longueur de la tête, sont grises avec des pointes blanchâtres. La queue est gris-brun foncé en dessus, blanchâtre en dessous, noire à l’extrémité. Les membres postérieurs sont plus longs que les antérieurs, ce qui permet à l’animal d’effectuer de grands bonds et de se déplacer par séries de sauts.

Comportement et reproduction :

Le lapin se trouve en tout lieu : dans les bois, en plaine, sur les landes, dans les dunes, au bord des marais. Il préfère cependant les terrains bien secs, un peu couverts, où le sol lui permet de creuser son terrier. Celui-ci se compose de galeries étroites et longues, s’enfonçant jusqu’à un mètre et même plus sou terre et s’ouvrant à l’air libre par plusieurs orifices appelés gueules. La plupart du temps, le terrier initial est agrandi par le creusement d’étages superposés, communiquant entre eux et avec la surface du sol par des conduits verticaux, ou cheminées. Sur un territoire donné, il n’est pas rare que le lapin creuse, outre son terrier principal, des terriers de secours, très sommaires, parfois à une seule gueule et qui lui permettent de se mettre à l’abri en cas de danger.

Lorsque le temps est beau, le lapin passe sa journée dans un terrier à deux entrées, abrité du vent et exposé au soleil, qu’il a établi dans des ronciers, des haies, des terres en friche avec de grandes herbes. Il le fréquente tant qu’il n’a pas été dérangé.

Dans certaines régions, à cause de la nature du terrain, le lapin ne creuse pas de terriers. Il passe alors son temps dans des gîtes établis dans les buissons, dans des tas de bois, dans de vieux murs, dans des tas de pierre etc. Ce lapin est alors appelé buissonnier.

Le lapin est un animal craintif, toujours aux aguets; au moindre bruit qui ne lui est pas familier, il s’assied sur ses pattes de derrière, corps dressé, pattes de devant pendantes, et il écoute; si le bruit lui parait suspect, il se remet sur ses 4 pattes et frappe la terre violemment avec ses pattes de derrière, pour avertir tous ses congénères, qui, instantanément, regagnent leurs abris.

Le lapin est prolifique : de février à octobre, la femelle met bas de 4 à 6 portés, d’environ 6 petits chacune. Elle creuse une galerie en pente, d’à peu près 80 cm de longueur; au fond de cette rabouillère, elle confectionne une litière composée d’herbes et de poils arrachés de son ventre pour y déposer ses petits. Elle débouche l’entrée de la rabouillère chaque fois qu’elle vient allaiter ses petits et la rebouche en s’en allant.

Le lapin est bien souvent une source d’ennuis, en raison des dégâts considérables qu’il commet. Dans la plupart des départements, il est compris parmi les animaux malfaisants ou nuisibles, classés comme tels par l’arrêté réglementaire permanent sur la police de chasse, c’est à dire qu’on doit le détruire afin de l’empêcher de nuire aux cultures, aux plantations et aux régénérations forestières.

Or, bien souvent , on se contente de le chasser très peu jusqu’à la clôture générale de la chasse, et, après cette date, de formuler des demandes de destruction auprès des autorités administratives, si bien que l’on prolonge, d’une manière détournée, la chasse jusqu’au 31 mars.. Un tel comportement est grave de conséquences, car les premières portées apparaissent en février et c’est au printemps que les dommages les plus sérieux sont causés aux récoltes en vert des plaines. Selon certains, la densité des lapins devrait être de 8 à 10 par hectare, ce nombre n’offrant que peu de risques de dégâts et permettant des chasses intéressantes. Mais il faudrait que cette densité soit atteinte à la clôture générale de la chasse et non le 31 mars.

Alimentation :

Le lapin va au gagnage dès que le soleil est couché. Il se nourrit de toutes les plantes et graines agricoles et forestières, et s’attaque même aux écorces des arbres, coupant les jeunes plants ou rongeant leur tronc en cercle. Il circule toute la nuit et rentre dans son terrier à l’aube. Toutefois, il ne s’en éloigne jamais beaucoup. Son parcours est facilement reconnaissable et se voit d’assez loin, car, dans la coulée où il passe, il coupe les brins d’herbe à ras de terre; lorsqu’elle est empruntée fréquemment, cette coulée fini par être damée.

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