Passer son permis de chasse n’est pas une démarche anodine. Un journaliste l’a récemment appris à ses dépends car il a tenté l’expérience mais malheureusement, ce dernier a été recalé lors de l’examen.
Le permis de chasse n’est pas « donné ».
Contrairement à ce qu’essaient de faire croire une partie des écologistes anti-chasse, il n’est pas si simple que cela de passer son permis de chasse. Un journaliste a voulu tenter l’expérience et il avait semble-t-il trop confiance en lui, ce qui l’a mené à la faute durant l’examen et a dû essuyer un échec.
Il raconte d’ailleurs son épopée dans le journal Sud-Ouest dans lequel il revient sur la formation qu’il a pu passer avant de se présenter à l’examen. Il rappelle que la sécurité est fondamentalement au cœur du dispositif avec des questions éliminatoires dès le passage de la théorie.
Une fois la théorie réussie, ce journaliste qui connaissait bien le monde de la chasse pour avoir accompagné son grand-père dans sa jeunesse a été conduit vers le passage de l’épreuve pratique.
Cette épreuve fait souvent bien moins peur aux candidats du permis de chasser que la théorie et pourtant, elle est tout aussi importante. Les examinateurs ne laissent rien passer en ce qui concerne la sécurité ni l’identification avant le tir.
Malheureusement pour le candidat au permis de chasser qui travaille pour le quotidien régional, son passage à cette étape s’est soldé par un échec mais il aura eu au moins l’honnêteté d’en faire part dans un retour d’expérience écrit auprès du journal.
Le journalisme de terrain n’est pas mort.
Rares sont aujourd’hui les journalistes prêts à mouiller la chemise lorsqu’ils traitent d’un sujet précis. Bien souvent, la rapidité avec laquelle l’information est consommée aujourd’hui pousse plutôt les rédacteurs à traiter le sujet à l’aide d’études et de statistiques plutôt que de vivre une expérience de l’intérieur.
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Si le journalisme de terrain n’est pas mort, force est de constater que ce genre d’articles se retrouve souvent dans les mêmes médias. Généralement, en dehors des émissions de télévision spécialisées ou de certains médias digitaux, c’est la presse régionale qui s’en sort le mieux sur ces sujets.
Il s’avère que les choses sont facilitées pour ces journalistes car ils sont déjà régulièrement au contact des gens et des activités locales.
Ici, il s’agit de passer son permis de chasse mais de nombreux autres secteurs d’activité mériteraient une telle immersion permettant aux journalistes de fournir un retour d’expérience qui ne serait tronqué par aucune prise de position, qu’elle soit politique ou idéologique.
Merci à ce journaliste pour son retour d’expérience et bonne chance pour votre session de rattrapage !