Les chasseurs du Sud-Ouest ont tout donné pour démontrer la légitimité des chasses aux pantes et à la matole à travers diverses études et démonstrations mais le Conseil d’État n’a pas tenu compte de ces arguments et a mis un coup d’arrêt à ces modes de chasse permettant la capture des alouettes. En réponse à cette décision les chasseurs ont décidé de stopper leurs actions de régulation des sangliers.
Les chasseurs avaient prévenu.
Les chasseurs du Sud-Ouest ont subi une grosse désillusion lorsque le Conseil d’État a décidé de suspendre définitivement les arrêtés leur permettant de continuer à chasser l’alouette à l’aide de pantes et de matoles en ce début de mois.
Ces modes de chasse sont pratiqués dans la région depuis des décennies et les techniques comme les installations sont transmises de générations en générations.
Lorsque les premières attaques contre ces chasses qui font partie des dernières considérées comme « traditionnelles », les chasseurs ont pris le problème à bras le corps et ont tout de suite été proactifs afin de démontrer qu’elles sont sélectives, respectueuses de la réglementation européenne et sans impact sur l’espèce visée.
Bien qu’une étude menée conjointement avec l’OFB ait permis de démontrer tout cela, le Conseil d’État semble avoir eu peu de considération pour les arguments apportés par les nemrods. Finalement, ce sont les anti-chasse qui ont une nouvelle fois eu gain de cause et ont pu fêter la fin de ces modes de chasse.
Dès que l’institution a rendu sa décision, plusieurs Fédérations de chasseurs ont suspendu en partie leurs échanges avec les services de l’État, notamment en ce qui concerne la surveillance de la faune sauvage.
Coup d’arrêt de la chasse aux sangliers dans le Sud-Ouest.
Pour enfoncer le clou, les Fédérations des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont annoncé en fin de semaine dernière que d’autres mesures allaient être prises en opposition à la décision du Conseil d’État.
Puisque les chasseurs ne sont pas écoutés par les institutions, les chasseurs ont décidé de suspendre « le « Service public bénévole » de l’Etat dans un certain nombre de domaines ».
Cela comprend donc la collaboration avec les services de l’État en ce qui concerne le suivi sanitaire de la faune sauvage mais également la régulation du sanglier.
Les chasseurs de ces deux Fédérations ne reprendront pas la régulation du sanglier en battue collective à partir du 1er juin et cela jusqu’à nouvel ordre.
Ne souhaitant pas laisser les agriculteurs dans la panade malgré la situation, les actions de protection à l’affût et les actions administratives seront maintenues pour le moment.
D’autres actions fortes sont envisagées par ces Fédérations et d’autres départements pourraient rejoindre les Landes et les Pyrénées-Atlantiques dans leur combat dans les jours à venir.
A l’heure ou le gouvernement ne sait plus trop comment faire pour enrayer la prolifération des sangliers qui causent énormément de dégâts sur les cultures ainsi que dans les zones urbaines, on espère vivement que ce coup de pression exercé par les chasseurs du Sud-Ouest porte rapidement ses fruits avec une remise en cause de la décision du Conseil d’État.