VOTRE NOM D'UTILISATEUR

VOTRE EMAIL




J'ai déjà un compte
Chasse Passion
Nom d'utilisateur

Mot de passe

Mot de passe oublié

Je n'ai pas encore de compte



Accédez au meilleur de Chasse Passion en vous inscrivant gratuitement en quelques clics


MOT DE PASSE PERDU
VOTRE EMAIL



A bientot
 

Les éleveurs n’en peuvent plus et le feuilleton des bouquetins du Bargy continue

Décidément, la saga des bouquetins du Bargy pourraient être reprise pour en faire une série sur Netflix tant les rebondissements s’enchaînent dans cette histoire ahurissante. Si vous n’avez pas suivi le début de l’histoire voici un petit récapitulatif.


Ce qu’il faut savoir : le massif du Bargy abritait une population conséquente de bouquetins il y a des années de cela mais ces derniers étant porteurs de la Brucellose, il ait nécessaire de limiter leur nombre afin d’éviter la contamination des élevages bovins du secteur.

Des quotas de prélèvements ont donc été mis en place et les chasseurs ont pu réguler la population dans le massif, jusqu’à ce qu’en 2019 et sous la pression de quelques écologistes anti-chasse, la préfecture décide de travailler sur un arrêté qui permettrait de capturer les bouquetins dans le but d’euthanasier les individus porteurs de la bactérie et de relâcher les animaux sains. Les zones les plus inaccessibles resteraient ouvertes aux prélèvements.


La capture des bouquetins qui ne pouvait pas se faire dans de bonnes conditions dans les secteurs les plus difficiles d’accès, la préfecture de Haute-Savoie s’est vue dans l’obligation d’organiser des campagnes d’abattage. Ces campagnes ont été suspendues en 2020 après que le tribunal de Grenoble donne raison à une association animaliste pour qu’on ne touche plus aux bouquetins du Bargy.

En 2021, près de 200 vaches laitières doivent être euthanasiées car la Brucellose a été détectée au sein du troupeau, le vecteur le plus probable de cette contamination reste alors les bouquetins qui ne sont plus régulés correctement dans la région. La détresse de l’éleveur a touché toute la profession et plusieurs mobilisations auront lieu pour que tout son cheptel ne soit pas euthanasié, en vain.

La colère des éleveurs se fait ressentir et ces derniers organisent une manifestation devant le siège de France Nature environnement 74 en fin d’année 2021.

En mars 2022, devant le risque que représentent les bouquetins du Bargy dans leur rôle de vecteur de la Brucellose, la préfecture fait un retour en arrière et autorise de nouveau l’abattage de 170 bouquetins dans le massif du Bargy, même si le tribunal avait précédemment cassé l’ancien arrêté.


Nouveau rebondissement puisque cette semaine, le tribunal de Grenoble a de nouveau décidé de suspendre l’arrêté permettant l’abattage des bouquetins dans les zones du massif ou la capture des animaux est impossible pour procéder aux tests permettant de savoir s’ils sont porteurs ou non de la Brucellose.

Il y a fort à parier que les choses n’en resteront pas là car la colère gronde chez les éleveurs qui se disent prêt à ne plus laisser faire euthanasier leur troupeau en cas de contamination.

De son côté, France Nature Environnement se dit soulagée du fait que les bouquetins ne soit plus menacés grâce à cette décision du tribunal.

8 réflexions sur « Les éleveurs n’en peuvent plus et le feuilleton des bouquetins du Bargy continue »

  1. Dire qu’un simple plan de chasse aurait réglé le problème dès le départ, comme d’habitude nos écolos se moquent de voir mourir des animaux de faim ou de maladies

  2. Le fait que leur lutte acharnée soit à l’origine de l’abattage de nombreuses vaches ne pose aucun problème à ces extrémistes.
    Après tout, la seule existence d’animaux en captivité, même pour la production de lait, dérange ces illuminés.
    Donc ils font d’une pierre deux coups, en protégeant ces animaux indispensables que sont les bouquetins et en ruinant l’élevage local.

    1. Tout comme lorsque leurs loups ou ours lâchés à coup d’argent public égorgent ou lacèrent brebis, génisses, poulains, chèvres et autres lamas, la souffrance animale n’existe pas dans ce cas bien précis

  3. Et oui comme d’habitude, toujours la faute à l’animal sauvage qui veut juste survivre dans un monde accaparé par les humains. Belle mentalité à nôtre époque

    1. Animal « sauvage » issu de lâchers, pas mieux que les lâchers de faisan ou de truite

  4. Bonjour, merci pour votre article. Je voulais y ajouter quelques éléments complémentaires. Je suis surprise que vous parliez de régulation dans votre article. Le président de la fédération des chasseurs à pourtant précisé « J’en ai rien à foutre de réguler ». D’autre part, les scientifiques sont tous d’accord pour dire que le fait de supprimer des individus sans discernement ne servait à rien. Il est beaucoup plus efficace d’euthanasier des animaux malades. Certains agriculteurs (pas tous) sont en effet à bout mais ce n’est pas à cause des Bouquetins. Étant de formation agricole et ayant des amis agriculteurs, j’en suis tout à fait consciente. La biodiversité s’effondre et il est urgent d’agir pour sa préservation. J’espère que vous me permettrez de donner un avis contradictoire sur la question. J’ai moi même lu votre article avec attention car j’aime m’informer auprès de différentes sources. Je vous souhaite une bonne journée.

  5. Ce sont les animaux domestiques qui ont répandu la brucellose !! Cherchez l’erreur !! toujours aussi marrant ces chasseurs 😂😂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

DERNIÈRES VIDÉOS CHASSE PASSION

Actualités de la chasse

Cam1071

Petites annonces

×

You may choose to prevent this website from aggregating and analyzing the actions you take here. Doing so will protect your privacy, but will also prevent the owner from learning from your actions and creating a better experience for you and other users.